On lit dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology que les laits maternisés dits sans danger pour les bébés à risque d’allergies alimentaires ne le seraient pas, en fait. C’est ce que vient de démontrer une récente étude du Royal Children’s Hospital de Melbourne en Australie.
Au total, cette étude a porté sur 620 enfants considérés comme étant très à risque de devenir allergiques.
Des bébés à qui l’on a donné une telle formule, après la fin de l’allaitement, étaient tout aussi fragiles quant au développement d’une allergie que d’autres poupons nourris d’un lait maternisé habituel ou de soya.
On ne recommande donc pas l’usage de ces formules comme moyen de prévention des allergies alimentaires à la suite de l’allaitement, pour les enfants qui présentent des risques importants d’une telle sensibilité.
Il demeure finalement que le lait maternel comporte des bénéfices nutritionnels et pour la santé en général que les formules pour bébé ne peuvent égaliser.
Du nouveau pour votre café
Alors qu’il y a quelques jours on mentionnait que les aliments à base de soya prévenaient le cancer des ovaires et de l’endomètre, voici maintenant qu’on apprend qu’il serait également bénéfique contre le cancer du sein.
Depuis quelques années, on affirmait pourtant que le soya augmentait les risques de récidive de cancer du sein à cause des isoflavones qu’il contient et qui favoriseraient le développement des cellules cancéreuses.
Le Journal de l’Asssociation médicale américaine affirme que le soya ne causerait aucun problème. Il diminuerait plutôt les risques de voir le cancer réapparaître.
Les femmes prenant du tamoxifène, un médicament pour diminuer les risques de récidives de cancer du sein, devaient éviter de consommer des aliments à base de soya, car cela réduirait les effets du médicament.
La nouvelle étude, qui a porté sur 5 042 survivantes du cancer âgées de 20 à 75 ans en Chine, a analysé la consommation de soya de ces femmes pendant quatre ans. Celles qui avaient consommé beaucoup de soya avaient 29 % moins de risques de décès et 32 % moins de récidives de la maladie comparativement aux femmes ayant consommé peu de soya.
On recommande 11 grammes protéines de soya par jour pour que ce soit le plus avantageux contre la maladie.
Le site Canada.com rapporte que selon diverses études, les femmes qui consomment beaucoup d’aliments à base de soya auraient moins de chances de développer un cancer des ovaires ou de la muqueuse de l’utérus, aussi connue sous le nom d’endomètre.
Ces cancers sont souvent affectés par des hormones comme l’œstrogène, qui est pourtant imité dans les composés du soja.
Alors que certains de ces composés sont reliés au développement du cancer du sein, des études mentionnent que ce serait le contraire en ce qui concerne le cancer des ovaires et celui de l’endomètre. Les femmes qui consomment beaucoup de soya auraient ainsi 40 % moins de risques de développer ces types de cancers.
Par contre, on ajoute que ces nouvelles données sont encore trop préliminaires pour sauter aux conclusions. On doit approfondir les recherches, notamment en ce qui concerne la quantité optimale de soya recommandée.
L’Institut national du cancer au Canada estime que 21 000 femmes recevront un diagnostic du cancer des ovaires en 2009 et que 14 000 en mourront, alors que 42 000 auront un cancer de l’endomètre et cela provoquera 8 000 décès.
Du soya pour les poumons
Une étude publiée en ligne dans Respiratory Research démontre que consommer des aliments à base de soya, comme du tofu ou du lait de soya, est bénéfique pour la santé pulmonaire.
En effet, cela diminue le risque de souffrir de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), une malade respiratoire qui se caractérise par une obstruction lente et progressive des poumons.
Selon la communauté scientifique, la principale cause de BPCO est le tabagisme.
300 sujets atteints de BPCO et 340 adultes en bonne santé ont participé à cette étude menée par le Dr Fumi Hirayama qui s’est penché sur les effets d’une alimentation riche en soya et l’incidence de développer la maladie.
Selon le Dr Hirayama, ce sont les flavonoïdes du soya qui agissent comme des anti-inflammatoires sur les poumons et protègent les fumeurs contre les carcinogènes du tabac.
Selon des chercheurs ontariens, la vitamine E, le sélénium et le soya ne préviennent nullement l’apparition du cancer de la prostate.
« Plusieurs données scientifiques suggéraient que ces nutriments pouvaient avoir un impact notoire dans la prévention du cancer de la prostate. Nous avions vraiment espoir que ce soit l’élément magique qui agirait contre le cancer, mais malheureusement, ce n’est pas le cas », a souligné l’auteur principal de cette recherche, le Dr Neil E. Fleshner de l’Université de Toronto.
Le Dr Fleshner a travaillé avec 303 hommes ayant des lésions précancéreuses, à qui il a donné de la vitamine E, du sélénium et du soya. Au fil des ans, les candidats ont passé des biopsies qui n’ont révélé aucune amélioration notoire dans la rémission du cancer de la prostate.