L’âge, le surpoids et le tabagisme chez les femmes seraient des facteurs suspectés d’affecter la fertilité, révèle une étude de l’Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique du 21 février consacré à l’environnement et l’infertilité. Les métaux lourds comme le plomb et les polluants organiques pourraient grandement jouer un rôle également.
Selon des chercheurs danois de Cambridge et leur étude publiée dans la revue Annals of Epidemiology, le risque d’autisme est jusqu’à 27 % plus élevé chez ces derniers que pour ceux qui ont des parents plus jeunes.
Les parents plus âgés sont maintenant considérés comme à « risque accru » de développement de l’autisme chez les enfants.
Initialement, l’âge de la mère semblait importer davantage, mais les chercheurs ont constaté que le risque posé par l’âge de la mère et celui du père sont maintenant pratiquement les mêmes.
Cependant, si les deux parents sont plus vieux que 35 ans au moment de la conception, le risque de donner naissance à un enfant autiste n’est pas plus élevé que si un seul d’entre eux est avancé dans la trentaine.
Toutefois, il y a un autre constat. Si l’un des parents a moins de 35 ans et l’autre en a plus de 40, le risque d’autisme chez l’enfant à naître est plus grand quand c’est la mère qui est plus âgée (65 %) plutôt que le père (44 %).
Rappelons que l’autisme, selon des spécialistes, pourrait être lié à des changements naturels qui se produisent à la fois dans les ovules et le sperme lorsque les gens vieillissent.
Caroline Hattersley, de la National Autistic Society, a déclaré : « Bien que cette recherche suggère qu’il existe un lien entre l’âge des parents et l’autisme, d’autres études sont nécessaires. Nous savons peu de choses sur la chaîne biologique des événements qui donnent lieu à l’autisme ».
Cela peut paraître extrême, mais les expériences ont montré que les ondes sonores à haute fréquence ont pour effet de couper la numération des spermatozoïdes chez les rats.
Cela appauvrit le développement de cellules germinales dans le testicule et fait diminuer la taille des réserves de sperme.
Cette façon de faire non invasive pourrait entraîner la stérilité de façon temporaire chez l’homme.
Plusieurs études doivent cependant être faites pour voir si l’échographie peut être utilisée plusieurs fois sur une longue période et être sans danger et fiable pour cette cause, affirme le responsable de l’étude, le Dr James Tsuruta de l’Université de la Caroline du Nord.
Si c’est le cas, le sperm zapping, ultrasons envoyés en fortes doses (deux séances de 15 minutes sur les testicules chauffées à 37 °C) serait un moyen de contraception peu dispendieux, pratique et avec peu d’effets secondaires pour les hommes.
Une première tentative d’utiliser l’échographie comme contraceptif masculin a été signalée il y a 40 ans, alors que plusieurs patients atteints du cancer de la prostate devaient recevoir un traitement-choc aux testicules qui engendrait une perte radicale des cellules germinales. Ces hommes ont d’ailleurs déclaré que la procédure était sans douleur, alors qu’ils ressentaient plutôt une douce chaleur.
En octobre dernier, des spécialistes ont conclu qu’une saine alimentation avant, pendant et après la grossesse assurait le bon développement et les effets positifs à plus long terme chez l’enfant.
Cette constatation a été rendue publique lors du Colloque du Fonds français pour l’alimentation et la santé, ayant pour thème Les déterminants précoces de la santé future de l’enfant.
Du type de nutriments consommé par le père, qui pourrait avoir une influence sur la qualité du sperme, à la perte ou prise de poids importante avant la grossesse par la mère, en passant par le stress, l’alimentation excessive ou insuffisante au mode de vie et l’environnement, tous sont des facteurs déterminants sur la santé et le futur des enfants.
Plusieurs séries d’études le démontrent, une mauvaise alimentation peut avoir un impact tant sur la fertilité que sur le développement du fœtus, ou encore lorsque l’enfant deviendra adulte.
Selon la Dre Marie-Aline Charles, « le potentiel de croissance fœtale s’adapte à l’état nutritionnel maternel avant la grossesse ».
Il est donc important de prendre soin de soi et de bien se nourrir, même plusieurs années avant de tomber enceinte, car cela aura une grande influence. Le dicton « Il vaut mieux prévenir que guérir » s’applique plus que jamais dans ce cas-ci…
Le Wi-Fi est nocif pour le sperme
Espoir pour les couples infertiles
On apprend dans Cell que des chercheurs de l’Université de Tokyo ont réussi un exploit scientifique relativement à l’infertilité. Ils ont réussi à transformer des cellules souches de souris en sperme.
On a établi un lien avec l’indice de masse corporelle et conclu que la qualité du sperme diminue avec une augmentation du poids. Toutefois, cela est réversible et si un homme perd du poids, son sperme en sera amélioré.