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Qualité du sperme et longévité vont de pair

Une recherche effectuée de 1963 à 2001 par une équipe de scientifiques de l’Université du Danemark Sud auprès de 43 277 hommes a permis de prouver le lien entre l’espérance de vie et la qualité du sperme.

Selon le Dr Rune Jacobsen, une concentration de plus de 40 millions de spermatozoïdes par millilitre équivaut à 40 % moins de risques de mortalité, comparativement aux hommes dont le sperme contient 10 millions de spermatozoïdes par millilitre.

« Les hommes ayant un sperme de meilleure qualité ont de plus grandes chances de survie que les autres. La diminution de la mortalité chez les hommes au sperme de meilleure qualité se constate autant chez les hommes seuls que chez ceux qui ont des enfants. Ces résultats ne sont donc pas la conséquence d’une vie en solitaire ou d’un quelconque autre facteur social. Nous penchons plutôt vers des facteurs biologiques. Si un homme se reproduit plus facilement, il aura donc également plus de chances de vivre plus longtemps », a souligné M. Jacobsen.

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Une recherche à partir de cellules souches

L’équipe du Dr Karim Nayernia a mis au point une technique à base de cellules souches embryonnaires qui permet de créer en laboratoire des spermatozoïdes.

Il suffit que les cellules souches porteuses des chromosomes XY aient terminé leur division cellulaire pour que les scientifiques soient capables de créer une cellule sexuelle fonctionnelle.

Malgré cette découverte, bien des membres de la communauté scientifique remettent en question les travaux du Dr Nayernia. « En tant que spécialiste du sperme avec 20 ans d’expérience, je ne suis pas convaincu, d’après les données présentées, que les cellules produites par le groupe du Dr Nayernia à partir de cellules souches embryonnaires peuvent être appelées précisément spermatozoïdes », a mentionné le Dr Allen Pacey de l’Université de Sheffield en Angleterre.

Tous les détails se retrouvent dans la revue médicale Stem Cells and Development.

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Comment améliorer la qualité du sperme

Selon une recherche menée par le Dr David Greening du Sydney IVF, un centre australien de traitements in vitro, des relations sexuelles fréquentes, soit une fois par jour, augmenteraient la qualité du sperme et ainsi la fertilité masculine.

Le chercheur a travaillé avec 118 hommes, dont la qualité du sperme était jugée inférieure à la moyenne, et a remarqué qu’après sept jours d’éjaculation quotidienne, la qualité du sperme augmentait.

Grâce à l’indice de fragmentation de l’ADN (indice DFI), qui mesure la dégradation de l’ADN des spermatozoïdes, le scientifique a découvert que la qualité du sperme était jugée mauvaise après trois jours d’abstinence et qu’elle passait à moyenne lorsque les patients avaient eu des rapports sexuels quotidiens.

Ce phénomène pourrait être attribué à une exposition moins longue des spermatozoïdes aux molécules oxydantes dans les canaux des testicules.

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Trop de viande nuit au sperme

Selon le Dr Jaime Mendiola, de l’Institut Bernabeu d’Alicante en Espagne, une alimentation riche en viandes et en produits laitiers diminue la qualité du sperme.

À l’inverse, les fruits, les légumes et le lait écrémé semblent l’améliorer. Le chercheur a travaillé avec 61 patients d’une clinique de fertilité et 31 hommes en bonne santé.

Il croit que ces résultats peuvent s’expliquer par les antioxydants que l’on retrouve dans les fruits et légumes. De plus, certaines substances que l’on retrouve dans les viandes rouges, comme les xénobiotiques, peuvent nuire à la qualité du sperme et diminuer la fertilité.

Tous les détails de cette étude sont publiés dans Fertility and Sterility.

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Vers un nouveau traitement contre l’infertilité

Des travaux menés par l’équipe de Puttaswamy Manjunath, professeur à l’Université de Montréal, pourraient mener à un nouveau traitement contre l’infertilité masculine.

Les scientifiques ont réussi l’exploit de cloner et purifier une protéine du sperme, la protéine de liaison au sperme communément appelée BSP, qui pourrait causer l’infertilité.

« Nous avions déjà isolé et caractérisé des BSP de nombreuses espèces, notamment le taureau et le sanglier. Nous savons, grâce à ces études, que si cette protéine manque ou est défectueuse chez ces espèces, la fertilité est compromise. Nous croyons que cette protéine est tout aussi importante chez l’homme », a laissé savoir M. Manjunath, qui a utilisé une technique de biologie moléculaire pour cloner la protéine.

« Après bien des essais, nous avons pu produire la protéine humaine fonctionnelle de liaison au sperme. Nos prochaines étapes consisteront à confirmer son rôle biologique dans la fertilité humaine », a-t-il conclu.

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Le soya, mauvais pour la fertilité?

Des chercheurs de l’Université Harvard croient que l’infertilité masculine pourrait être causée par une alimentation trop riche en soya, qui diminuerait la concentration de spermatozoïdes, particulièrement chez les hommes obèses.

Chez ces derniers, la concentration de spermatozoïdes diminuait à 41 millions par millilitres, comparativement à la moyenne de 80 à 120 millions par millilitres chez les hommes qui ne mangent jamais d’aliments à base de soya.

Pour le Dr Jorge Chavarro, auteur principal de l’étude, le soya pourrait augmenter la production d’oestrogène chez l’homme, ce qui aurait pour conséquence de diminuer la qualité du sperme.

« Il est encore trop tôt pour cesser de consommer des aliments à base de soya », affirme le Dr Chavarro, qui croit que d’autres recherches devront être effectuées pour corroborer la sienne, dont les résultats complets sont dévoilés dans le journal scientifique Human Reproduction.

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L’horloge biologique au masculin

Des scientifiques du Centre Eylau en France ont découvert que la gent masculine avait, elle aussi, une horloge biologique qui se met en branle à la mi-trentaine. Ce phénomène a été observé auprès de 12 000 hommes dont le couple a de la difficulté à concevoir un enfant.

Selon les chercheurs, le taux de fertilité des hommes est en déclin vers 35 ans et s’accentue davantage vers 40 ans, alors que le taux de grossesse était de 12,3 % lorsque le père avait moins de 30 ans et chutait à 9,3 % lorsque ce dernier avait atteint 45 ans et plus. Quant au taux de fausses couches, il passait de 13,7 % à 32,4 %.

Stéphanie Belloc, l’auteure principale de la recherche, commente : « Nos travaux montrent pour la première fois un lien étroit entre l’âge du père et le résultat de l’insémination intra-utérine, une information qui devrait être prise en compte dans les programmes de reproduction assistée. »

Selon la Dre Belloc, la dégradation de l’ADN dans le sperme pourrait expliquer cette découverte.

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L’infertilité héréditaire

Une recherche menée auprès de 311 jeunes hommes du Danemark âgés de 18 à 21 ans nous en apprend davantage sur l’infertilité, qui semble se transmettre de génération en génération.

Selon les spécialistes, si les parents ont eu de la difficulté à concevoir leur future progéniture et que leurs efforts se sont prolongés plus d’un an, leur garçon a alors une quantité moindre de spermatozoïdes dans le sperme.

Pour l’auteure principale de l’étude, la Dre Cecilia H. Ramlau-Hansen, les gènes semblent jouer un rôle dans le développement du sperme. « L’hérédité, qui est responsable de la piètre qualité du sperme, tend à s’atténuer avec le temps, mais on en sait encore bien peu sur les conséquences à long terme de la procréation médicalement assistée », a-t-elle souligné.