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Spike Lee passe à l’histoire au Festival de Cannes

Le réalisateur Spike Lee sera le prochain président du jury du 73e Festival de Cannes, ce qui fait de lui le premier homme noir à occuper cette fonction. L’annonce a été faite ce mardi matin par l’organisation de l’événement cinématographique, selon ce que rapporte IndieWire. Le tout vient moins de 24 heures après les nominations des Oscars qui ont encore une fois été critiquées pour leur manque de diversité.

Cette grande nouvelle a été reçue avec énormément d’excitation et de fébrilité par le cinéaste qui travaille également d’arrache-pied pour améliorer la cause des noirs, le racisme étant une des thématiques récurrentes de ses oeuvres. « Je suis honoré d’être la première personne de la diaspora africaine à être nommée présidente du jury de Cannes, a déclaré Lee dans un communiqué avant d’ajouter, [p]our moi, le Festival de Cannes (en plus d’être le festival de cinéma le plus important au monde – sans manquer de respect à personne) a eu un grand impact sur ma carrière cinématographique. On pourrait facilement dire que Cannes a changé la trajectoire de ma carrière dans le cinéma mondial. »

En effet, Spike Lee entretient un lien particulier avec le Festival depuis le début de sa carrière, alors qu’il a présenté son tout premier long métrage en 1986, She’s Gotta Have It, qui a remporté le Prix de la Jeunesse. Par la suite, l’artiste multidisciplinaire est revenu six autres fois pour présenter Do the Right Thing (1989), Jungle Fever (1991), Girl 6 (1996), Summer of Sam (1990), Ten Minutes Older (2002) et BlacKkKlansman (2018). Ce dernier film lui a valu le Grand Prix avant de se retrouver nommé aux Oscars où il a remporté dans la catégorie du meilleur scénario adapté. Son discours de remerciement avait notamment fait réagir Donald Trump.

« Cannes est une terre d’accueil naturelle et une caisse de résonance mondiale pour ceux qui (r)éveillent les esprits et questionnent chacun dans ses postures et ses convictions. La personnalité flamboyante de Spike Lee promet beaucoup », a indiqué l’organisation du Festival. Reste à voir quel film saura l’impressionner.

On se rappelle que l’année dernière, le jury était présidé par Alejandro G. Iñárritu (The Revenant) qui a remis la Palme d’Or au film sud-coréen Parasite. Ce même film est maintenant en lice pour 6 nominations aux Oscars, dont le meilleur film de l’année et le meilleur film étranger!

Le Festival de Cannes se tiendra du 12 au 23 mai 2020.

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Donald Trump s’en prend à Spike Lee

Le cinéaste Spike Lee a exhorté les électeurs américains à « faire le choix de l’amour contre la haine » lors des prochaines élections américaines, prévues en 2020. Ces propos n’ont pas plus à l’actuel locataire de la Maison-Blanche.

Dans l’un de ses tweets matinaux, Donal Trump s’est senti attaqué par les propos du réalisateur, souhaitant même qu’il ne remporte pas de statuette. 

« Ce serait bien si Spike Lee pouvait lire ses notes ou, encore mieux, ne pas avoir à utiliser de notes du tout, lorsqu’il traite de raciste votre président, qui a fait davantage pour les Afro-Américains […] que presque n’importe quel président ! »

Spike Lee a remporté l’Oscar de la Meilleure adaptation pour son film BlacKkKlansman qui raconte l’histoire d’un policier noir ayant infiltré le Ku Klux Klan dans les années 1970. 

Lee avait été honoré par les Oscars en 2016 pour l’ensemble de sa carrière. Le prix remporté hier est son premier directement relié à son travail sur un film.

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Outre Lee qui a partagé ses opinions politiques, l’acteur espagnol Javier Bardem a aussi critiqué le président Trump, rappelant qu’« il n’y a pas de frontières ou de murs qui puissent freiner le talent », faisant référence au mur que le président désire construire à la frontière avec le Mexique.

Photo : Sheri Determan/WENN

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Adam Driver pour Spike Lee

Depuis qu’il a explosé dans la série de Lena Dunham, Girls, Adam Driver commence à tutoyer les plus grands du cinéma hollywoodien.

Comme le révèle Variety, la nouvelle étoile montante du cinéma américain sera prochainement du nouveau long métrage de Spike Lee, Black Klansman, un thriller noir sur le Ku Kux Klan.

Adam Driver y donnera la réplique à Laura Harrier, que l’on a pu apercevoir dans Spider-Man : Homecoming, et il jouera le rôle d’un des meilleurs policiers du Colorado chargé de tirer une affaire au clair.

Si aucune date de sortie n’a pour le moment été envisagée, les fans de Driver pourront prochainement le retourver à l’affiche de Star Wars : The Last Jedi, au cinéma le 15 décembre prochain.

Une nouvelle ? : scoop@buminteractif.com

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#OscarsSoWhite : Spielberg ne changerait pas complètement l’Académie

Le réalisateur Steven Spielberg est le plus récent joueur à ajouter son grain de sel dans l’actuelle polémique entourant la remise des Oscars, et l’Académie qui vote pour ces prix. En tant que membre le plus influent de l’industrie selon plusieurs, Spielberg pourrait voir sa pensée être largement diffusée au cours des prochains débats.

«On doit regarder quelques années en arrière, lorsque Lupita Nyong’o avait gagné pour 12 Years a Slave. Ce film avait aussi gagné le prix de meilleur long métrage. Je ne crois pas qu’il y ait énormément de racisme en raison de la blancheur des membres de l’Académie», a-t-il d’abord mentionné en entrevue avec The Hollywood Reporter.

«Je ne suis pas non plus certain à 100% que de retirer les votes à des membres de l’Académie qui ont fait leurs classes et qui ont rendu de fiers services […] serait une bonne idée. Je ne suis pas 100% derrière ça», a-t-il poursuivi.

Du coup, Spielberg confirme que des changements doivent tout de même être apportés, ce que la présidente de l’Académie Cheryl Boone Isaacs a déjà annoncé.

«Je pense que ce que l’Académie fait actuellement, d’ouvrir le vote de façon proactive, est très, très important. Mais ce n’est pas que l’Académie. Il faut aussi cibler les gens qui engagent au sein des studios. Il faut engager les gens talentueux, tout simplement», a résumé le célèbre réalisateur.

La cérémonie des Oscars du 28 février prochain sera boudée par quelques acteurs et réalisateurs, notamment Jada Pinkett Smith, Will Smith et Spike Lee.

Photo : BANG/BIG

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Obama croit à l’égalité à Hollywood

Le président américain Barack Obama n’avait pas encore annoncé son point de vue par rapport à la principale controverse qui a lieu actuellement dans le monde artistique américain. Depuis deux ans, aucune personne noire ou étant associé à une minorité n’a été sélectionnée dans les catégories principales de la cérémonie des Oscars.

Dans un discours, Obama a sans surprise encouragé Hollywood à permettre à tous de saisir les opportunités du monde du cinéma.

«Je pense que la Californie est un exemple de l’incroyable diversité de ce pays. C’est une force. Je pense que lorsque l’histoire de tous est exposée, l’art devient meilleur. C’est mieux pour l’industrie du divertissement. Tous se sentent alors inclus dans la famille américaine, donc je crois que le cinéma doit faire comme les autres industries, soit de considérer le talent et de donner une chance à tous», a-t-il expliqué.

Obama a aussi précisé que le débat actuel n’était que le reflet d’une problématique plus large.

«Sommes-nous certains que tout le monde obtient une vraie chance ?», a-t-il questionné.

Même si l’Académie, par la voix de sa présidente Cheryl Boone Isaacs, a confirmé que des changements seraient apportés rapidement à la composition des membres votant, plusieurs acteurs et réalisateurs ont annoncé boycotter la soirée des Oscars, notamment Jada Pinkett Smith, Will Smith et Spike Lee.

Photo : BANG/BIG

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Will Smith confirme son absence aux Oscars

Il semble que la sortie publique de la présidente de l’Académie, Cheryl Boone Isaacs, n’ait pas tout réglé en début de semaine. Consciente de la grogne suscitée par le manque de représentation des minorités parmi les sélections des Oscars de 2016 (et 2015), Boone Isaacs a publiquement appelé à un changement majeur au sein de son Académie, qui compte quelque 6000 membres votants.

Si cette sortie a été saluée par Jada Pinkett Smith, actrice et femme de Will Smith, il semble toutefois qu’il soit un peu trop tard pour reculer.

Le boycottage observé par plusieurs stars demeure en place.

Déjà, Spike Lee et Michael Moore ont aussi confirmé leur absence de la soirée la plus glamour de l’année.

Will Smith ne fait pas exception, alors que son film Concussion n’a mérité aucune sélection.

«Ma femme n’y va pas. Ce serait bizarre pour moi d’y aller. Nous en avons discuté. Nous faisons partie de l’industrie, mais en ce moment, nous ne sommes pas confortables d’y aller et de dire que tout va bien», a expliqué Smith à Good Morning America.

Will Smith affirme du coup que même s’il est fier de la polémique dont fait partie sa femme, il n’en savait rien avant qu’elle annonce publiquement ne pas vouloir se rendre à la cérémonie.

«J’ai entendu ses paroles et j’ai été frappé de plein fouet. J’étais heureux d’être marié à cette femme», a-t-il partagé.

L’acteur croit que même s’il avait été sélectionné, sa femme aurait souligné le fait que les minorités ne sont pas représentées lors de la cérémonie, ou dans l’industrie à proprement parler.

Photo : BANG/BIG

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Spike Lee n’a jamais appelé au boycottage des Oscars

Le réalisateur Spike Lee affirme qu’il n’a jamais appelé au boycottage de la cérémonie des Oscars, malgré le vent défavorable qui souffle actuellement sur l’événement.

Plusieurs personnalités, incluant la présidente de l’Académie Cheryl Boone Isaacs, ont appelé au changement en raison du manque de diversité au sein des membres votant, qui sont un peu plus de 6000. Peu de films, selon les contestataires, représentent la réelle diversité qui doit exister à Hollywood.

En entrevue à ABC, Spike Lee a toutefois affirmé ne jamais avoir utilisé le mot boycottage. «J’ai simplement dit que je n’irais pas ! Les autres feront bien ce qu’ils veulent», a-t-il affirmé.

Jada Pinkett Smith, une autre des figures principales associées au boycottage présumé, a aussi affirmé ne pas avoir demandé à d’autres personnes de ne pas se présenter.

Au lieu d’être présent aux Oscars, Spike Lee sera de la partie des Knicks de New York au Madison Square Garden, le 28 février prochain.

Par ailleurs, Lee n’a pas voulu condamner la décision de Chris Rock d’animer la soirée. Plusieurs aimeraient le voir laisser tomber son engagement en raison de la polémique qui a cours actuellement.

Photo : BANG/BIG

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Oscars : Jada Pinkett Smith persiste et signe

Jada Pinkett Smith, actrice et épouse du comédien Will Smith, dit avoir apprécié la sortie rapide de la présidente de l’Académie Cheryl Boone Isaacs, qui dénonçait à son tour le manque de diversité dans les nominations en vue de la cérémonie des Oscars, qui aura lieu à la fin février.

Boone Isaacs a publié une lettre sur Twitter en début de semaine afin de confirmer qu’un changement doit survenir au sein de son comité afin que les minorités aient droit à la place qui leur revient dans l’industrie cinématographique.

«Je voudrais exprimer ma reconnaissance à l’Académie, notamment Cheryl Boone Isaacs, pour avoir répondu aussi rapidement aux critiques qui ont été lancées. Je désire maintenant regarder vers l’avant», a écrit Pinkett Smith sur Twitter.

Tout de même, le site The Hollywood Reporter affirme que le boycottage des Oscars 2016 annoncé par certaines personnalités noires, par exemple Spike Lee et Al Sharpton (en plus de Pinkett Smith) était toujours d’actualité.

Photo : BANG/BIG

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#OscarsSoWhite : La présidente de l’Académie veut du changement

La cérémonie des Oscars 2016 pourrait être celle qui marquera un changement de cap radical dans la façon d’établir les nominations pour les meilleurs films, les meilleurs acteurs et toutes les autres sélections officielles.

Dans une lettre publiée sur Twitter, la directrice de l’Académie Cheryl Boone Isaacs s’est dite préoccupée par l’absence de personnalités, notamment le réalisateur Spike Lee et l’actrice Jada Pinkett Smith.

«C’est une difficile, mais importante conversation. Il est temps d’apporter de nombreux changements. […] Dans les prochains jours et prochaines semaines, nous allons revoir la composition de notre comité afin de proposer davantage de diversité en 2016 et à l’avenir. Comme plusieurs d’entre vous le savent, nous avons procédé à des changements au cours des quatre dernières années afin de diversifier nos membres, mais le changement n’est pas assez rapide. Nous devons faire plus, mieux et plus rapidement», a-t-elle notamment écrit.

L’animateur de la soirée 2016, qui aura lieu le 28 février prochain, sera Chris Rock.

Il a lui-même récemment renommé les Oscars les «White BET Awards», sur Twitter. 

Photo : BANG/BIG

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Cinéma

Un Oscar honorifique pour Spike Lee

Il semble que l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences ne tienne pas rigueur à Spike Lee pour ses nombreux commentaires sur les Oscars au fil des ans.

En fait, l’académie annonce qu’elle remettra un Oscar honorifique au réalisateur pour souligner sa belle carrière, rapporte Digital Spy.

Celui qui s’est imposé avec Do The Right Thing et qui a souvent surpris avec des titres comme She’s Gotta Have It, Jungle Fever, Oldboy et Inside Man recevra cet honneur le 14 novembre prochain.

Spike Lee s’est retrouvé en nomination aux Oscars en 1990 et en 1998, pour ses films Do The Right Thing et 4 Little Girls.

Cette fois, il aura droit à sa statuette pour l’ensemble de son œuvre, lors d’une cérémonie qui se tiendra au Grand Ballroom d’Hollywood.

Outre Spike Lee, les légendes Debbie Reynolds et Gena Rowlands seront également honorées avec un Oscar au cours de la soirée.