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Un régime riche en fer au secours des femmes et du SPM

Si le syndrome prémenstruel (SPM) relève du mythe et de la discrimination pour certaines, il s’agit d’un véritable fléau pour d’autres.

Il y a peut-être de l’espoir pour ces dernières, puisque The National Library of Medicine révèle une étude qui laisse croire qu’une alimentation riche en fer pourrait apporter une partie de la solution au problème.

Plus spécifiquement, le soulagement pourrait provenir des aliments riches en fer à base de plantes, donc de sources végétales.

Les symptômes de ce syndrome pourraient même être diminués jusqu’à 30 %, croient les spécialistes en tête de l’étude. Le zinc est mentionné spécialement dans ces conclusions. L’élément serait très important dans le traitement du SPM.

« On dirait bien que certains minéraux s’avèrent importants dans la gestion du cycle menstruel et du SPM. Les femmes devraient adopter un régime équilibré au quotidien, et si elles ne reçoivent pas les apports nécessaires de leur diète, elles devraient alors se tourner vers les multivitamines », croit Elizabeth Bertone-Johnson, professeure associée de l’Université du Massachusetts (Amherst).

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Les raisons du SPM

Une étude parue récemment dans le Biological Psychiatry nous apprend que le SPM serait dû à la réponse de cellules du cerveau. Celles-ci, nommées les récepteurs GABA, causeraient une instabilité de l’humeur.

Le syndrome prémenstruel est connu pour causer de l’irritabilité, voire de l’anxiété. On croit depuis longtemps qu’il serait d’origine hormonale au lieu de cérébrale.
 
Cette découverte a été faite par des chercheurs de l’Université de la Californie qui ont fait passer des imageries à résonnance magnétique à des patientes qui avaient un trouble dysphorique prémenstruel, lequel est plus sévère que le syndrome courant.
 
L’une des fonctions des cellules GABA est de réguler le stress et l’anxiété. La progestérone, chez les femmes ayant un trouble dysphorique, affecterait ces cellules du cerveau, d’où la maîtrise plus difficile des émotions.

Bien que ces résultats aient été obtenus auprès de patientes ayant un SPM sévère, cette explication s’applique à toutes les femmes.

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Traiter le syndrome prémenstruel avec la sertraline

Les rechutes sont fréquentes chez les femmes présentant un syndrome prémenstruel (SPM) sévère qui cessent de prendre l’antidépresseur sertraline pour traiter leurs symptômes.

174 femmes ont participé à cette étude et la moitié d’entre elles ont pris de la sertraline pendant quatre mois, pour ensuite consommer un placebo.

Dès le premier mois, les chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université de la Pennsylvanie ont observé une nette amélioration des symptômes liés au syndrome prémenstruel chez 125 des candidates. Dès que ces dernières cessaient de consommer l’antidépresseur, l’équipe de la Dre Ellen W. Freeman observait une rechute dans 60 % des cas.

« Les patientes avec des symptômes sévères liés au SPM étaient plus à risque de rechute comparativement à celles qui avaient des symptômes plus légers », a fait savoir Mme Freeman.