Des chercheurs allemands viennent de découvrir que la quantité et la diversité des champignons qui flottent dans l’atmosphère sont beaucoup plus importantes qu’on ne le croyait. Chaque fois que nous respirons, nous inhalons en moyenne de 1 à 10 spores fongiques.
Ces données recueillies par l’Institut Max Planck sont importantes, car certains champignons déclenchent des allergies ou des maladies et nuisent aux plantes, en plus de jouer un rôle dans la formation des nuages.
Les chercheurs ont collecté des échantillons de matière particulaire fine et grossière qui flotte dans l’air pendant un an et ont ensuite identifié les espèces fongiques. Dans chaque mètre cube d’air, il y a en moyenne 1 000 à 10 000 champignons.
Cette découverte aura sans doute des incidences sur différents domaines comme la médecine humaine et animale, l’environnement et l’agriculture. On pourrait même en arriver un jour à utiliser les spores fongiques pour déclencher des précipitations en cas de nécessité.