Catégories
Automobile

Spyker : une voiture tout simplement unique

Le Québec regorge de voitures exceptionnelles et de collectionneurs spectaculaires de telles voitures. Serait-ce la courte saison de l’été qui nous empêche de les célébrer que je ne serais pas surpris. Les chroniqueurs automobile de la Belle Province n’ont pas toujours l’opportunité de pouvoir parler de ces autos uniques sauf s’ils peuvent se déplacer dans d’autres régions du monde. Toutefois, la situation actuelle de pandémie ne leur donne pas cette opportunité. Bien entendu, ils choisissent de se lancer sur toutes les opportunités de faire un reportage sur les autos spectaculaires qu’ils peuvent couvrir. Mais, ils ne peuvent pas toujours mettre la main sur certaines autos spectaculaires que des propriétaires privés ne sont pas toujours prêts à mettre en évidence, question de conserver une certaine intimité.

Ce serait le cas de Yves-Luc Perreault de Laval qui est un de ces collectionneurs et «dealer» de voitures extra-spéciales qui aime opérer dans l’ombre. Toutefois, à sa défense, Yves est un amateur qui partage sa passion pour les voitures avec les autres amateurs mais avec une discrétion qui l’honore. Yves Perreault est un de mes amis. On est devenu amis par l’intermédiaire d’autres amis, tous des mordus de l’automobile avec un intérêt spécial pour des autos, en général «étrangères» mais surtout inusitées.

Yves est un collectionneur de voitures spéciales. Mais il n’est pas nécessairement «attaché» à ses autos. Il a su, avec le temps, négocier avec d’autres collectionneurs et vendre, acheter et revendre des véhicules spéciaux ou inusités et se retrouver avec des automobiles dignes d’intérêt. Puis, Perreault a aussi ses goûts! Par exemple, il n’est pas nécessairement un mordu de voitures américaines du genre muscle car mais il avoue son penchant pour les Ford Thunderbird. Il admire fortement les Thunderbird originales des années cinquante mais il est aussi très fier de rouler dans sa Thunderbird 2005 de la dernière génération.

Yves Perreault possède actuellement plusieurs autos dont la Thunderbird mentionnée plus haut, une Smart électrique, un coupé Mercedes de Classe C tout récent, une Fisker hybride électrique et quelques autres autos spéciales tout en attendant que son dernier «dada», un hot-rod Ford 1932 à moteur «Flathead» (en construction) soit prêt. Il possède également le premier «concept car» des studios de Nissan Design en Amérique mais son véritable «bijou» demeure une Spyker C8 Laviolette 2009, un coupé au design unique qu’il a acheté du seul concessionnaire canadien de la marque (à l’époque) de Calgary en Alberta. Il ne «sort» cette Spyker que très rarement. C’est pourquoi lorsqu’il m’a donné un coup de fil tout récemment me disant qu’il allait «dégourdir» la Spyker, je n’ai pu refuser son offre. De toute façon, cette balade occasionnelle lui aurait été moins intéressante sans «compagnon de voyage»?

Une voiture unique

Très peu de gens connaissent les Spyker. Cette marque d’auto d’origine hollandaise a été créée par les frères Spijker en?1875 ! Ceux-ci étaient plus impliqués dans le domaine aéronautique à l’époque (au moment où le développement des autos et des avions était intimement lié) d’où la raison d’y voir une hélice d’avion à l’emblème de l’auto. Malheureusement, la marque automobile ne réussit jamais à?prendre son envol (si vous me permettez l’allusion?) et elle se termina en 1926. La marque a été ressuscitée en 1999 avec la création d’une nouvelle société, Spyker Cars N.V., fondée par l’ingénieur néerlandais Martin de Bruijn et l’homme d’affaires Victor Muller (elle tentera éventuellement de mettre la main sur la marque Saab).

Si l’on met en «Fast forward», on apprendra que la Spyker Cars veuille se tailler une place de choix au sein du segment des voitures exceptionnelles. Ainsi est née le superbe modèle C8 d’abord en cabriolet Spyder, puis en coupé Laviolette. Attention, cependant, n’allons pas nous «peter les bretelles» en croyant qu’il s’agisse du fondateur de la ville de Trois-Rivières mais, plutôt de Joseph Valentin Laviolette, un ingénieur belge qui serait le concepteur de la première voiture équipée d’un six cylindres, de quatre roues motrices et de freins aux quatre roues, notamment la Spyker 60-HP de 1903, l’une des voitures supposément les plus marquantes de l’histoire…mais aussi des plus méconnues.

La gamme C8 est apparue vers la fin des années 2000 et Yves, un homme très aguerri au marché plus spécialisé de l’automobile, a flairé la bonne affaire en achetant un coupé Laviolette de l’unique «concessionnaire» de la marque au Canada, Delawri de Calgary. C’est donc un modèle 2009 et si l’on analyse les fiches techniques de l’auto, on se rend compte que, dans l’ensemble, la C8 est basée sur une mécanique d’Audi A-8 avec moteur V8 (maintenant central) de quelque 450 chevaux combiné à une boîte mécanique à six rapports. Il s’agit ici d’une auto exotique principalement faite d’aluminium pesant moins de 3000 livres.

Une ?uvre d’art sur roues

Lorsque Yves sort son coupé Laviolette du garage de sa maison privée de Laval, on constate immédiatement qu’il ne s’agit pas d’un «supercar» mais plutôt d’une auto exotique, une sorte d’?uvre d’art sur roues. Décrire l’auto est inutile. Il ne suffit que de regarder les photos. Le design des C8 (dont la production totale approche la soixantaine d’unités) est unique. Il ne fait pas concurrence aux belles italiennes ni aux autres véhicules faits sur mesure. Évidemment, son nez pointu avec des blocs optiques aérodynamiques attire d’abord notre attention. Mais c’est surtout le pavillon, le toit du coupé qui surprend, un véritable cockpit du style aviation avec des demi-glaces latérales qui ne sont pas sans nous rappeler celles des Subaru SVX des années quatre-vingt-dix. La lunette arrière (aérée) nous dévoile le moteur V8 de l’auto mais on ne peut y accéder. Son entretien est réservé à des techniciens spécialisés. Il y a, quand même, un petit coffre tout à l’arrière pour de petites mallettes et de menus objets. Tout à l’arrière, les échappements se terminent par des embouts sur lesquels il est inscrit : « Nulla tenaci invia est via» (Aux tenaces, nulle route n’est infranchissable).

Monter à bord de cette «?uvre d’art» est un véritable exercice physique. Les portières s’ouvrent vers le haut et pour se glisser dans les sièges baquets, il faut enjamber les énormes seuils, (un peu comme ceux d’une Ford GT de compétition des années soixante). Toutefois, le conducteur et son passager sont accueillis par un tableau de bord plat mais chargé d’instruments qui relèvent plus de l’horlogerie que de l’aviation et de commandes, surtout des «toggle switch». On met le V8 en marche comme on le ferait dans une auto de course avec un commutateur spécial avec protection par clapet.

Les sièges enveloppants de la C8 accueillent facilement les deux occupants de la voiture dont l’intérieur est recouvert d’une finition artisanale exemplaire mettant en vedette une sellerie en cuir avec motif en losanges nous rappelant celle des «customs» américains des années cinquante.

Quelques tours de roue

Le son du moteur derrière les passagers n’est pas si envahissant. Mais on apprécie le ronronnement d’un V8! Passer les vitesses se fait par un levier spécial dont le mécanisme exposé impressionne. Toutefois, tout se passe en douceur. Si le conducteur travaille avec un peu de précision, la Spyker se met en mouvement sans secousses. La voiture est basse mais on y voit tout le tour. Disons qu’elle impressionne plus les passants que les occupants.

La marque, ancêtre de Racing Point?

Une Spyker C8, ce n’est pas un dragster. Ce n’est même pas une auto de course. Mais il faut se souvenir que Spyker a déjà été en Formule Un. Spyker F1 Team a déjà été une écurie néerlandaise de Formule un engagée par le constructeur Spyker Cars N.V. en championnat du monde pendant la saison 2007. Spyker F1 Team est issue du rachat en septembre 2006 de l’écurie Midland F1 Racing, qui avait elle-même succédé à Jordan Grand Prix. En dix-sept Grands Prix de Formule Un, l’écurie Spyker a inscrit un point grâce à Adrian Sutil et a pris la tête d’une course pendant?six tours au Grand Prix d’Europe grâce à Markus Winkelhock. À la fin de la saison 2007, l’équipe Spyker F1 Team est rachetée par un consortium indien et rebaptisée Force India aujourd’hui connue sous le nom de Racing Point, propriété du montréalais Lawrence Stroll pour qui le conducteur principal est son fils, Lance Stroll. Et le père Stroll est un des propriétaires principaux d’Aston Martin, nom qui sera donné éventuellement à Racing Point née Force India née Spyker?vous me suivez?

Donc, la Spyker C8 n’est pas un dragster mais elle est capable d’accélérations de 0 à 100 km/h en moins de cinq secondes. Sa vitesse maximale serait de légèrement plus de 300 km/h mais, peu de conducteurs ne tenteront de l’expérimenter.

Il est difficile de juger de la tenue de route d’une Spyker sauf si on peut la conduire en piste. D’imposants pneus Michelin Sport contribuent au comportement notable de l’auto mais, ma seule expérience en piste avec la C8 s’est déroulée il y a une dizaine d’années au circuit privé d’Ascari en Espagne (comme passager) lors d’un évènement de pneus Vredestein (disons que ça passe bien dans une conversation). Inutile de vous préciser que c’était excitant.

On pourrait extrapoler longtemps sur mon expérience en Spyker C8 et porter toutes sortes de jugements. Toutefois, il ne sera jamais question ici de «critiquer» cette marque d’autos dont les exemplaires sont tellement rares chez nous (voire même en Amérique) mais plutôt d’apprécier l’opportunité de vivre, ne serait-ce que quelques moments avec un véhicule exotique presque unique dans notre monde. Et si j’en crois les dires de son propriétaire, il y a de fortes chances que ce Spyker reste au Québec encore longtemps.

Petite note au passage, au moment d’écrire ce texte, il y a une Spyker C8 Laviolette mise à l’encan Gooding avec une valeur affichée de 350 000 à 450 000 $ !

Photos d’Éric Descarries

La Spyker C8 Laviolette de Yves-Luc Perreault, une véritable ?uvre d’art.

Même vue de l’arrière, la Spyker impressionne.

L’intérieur de la Spyker ne laisse certes pas indifférent

Le tableau de bord est simple mais les instruments relèvent de la fine horlogerie.

Avez-vous déjà vu autant d’attention portée à un pédalier ?

Peu d’espace dans le coffre mais suffisamment pour les pièces de collection reliées à l’équipe de Formule Un de Spyker.

La seule façon de voir le moteur, par la lunette arrière aérée.

Même les pointes d’échappement ont été l’objet d’une finition avancée.

L’emblème à l’hélice nous rappelle les origines de la marque.

Oui, Spyker a déjà été en Formule Un

Catégories
Uncategorized

Spyker finalise l’achat de Saab

Si les accords ont été signés il y a déjà un moment entre Spyker et General Motors pour le rachat de Saab, ceux-ci prévoyaient que le nouveau propriétaire verserait un premier paiement de 50 millions de dollars en février, puis un second de 24 millions à la mi-juillet.

Avec quelques jours d’avance, Spyker vient d’annoncer avoir complété ce dernier paiement et est désormais entièrement propriétaire de Saab.

Cela ne signifie pas pour autant que General Motors sera totalement éloigné de la marque. Le groupe américain possède en effet pour 326 millions de dollars d’actions préférentielles et continuera, d’autre part, à fournir nombre d’éléments techniques à Saab.

Catégories
Uncategorized

Saab de retour en septembre

Après avoir frôlé la mort à la fin 2009, Saab a finalement été sauvé grâce à son rachat par Spyker. Ainsi, la marque reviendra au Canada fin septembre 2010, a annoncé sa porte-parole au quotidien La Presse Affaires.

Un retour au pays qui ne sera pas trop ambitieux, puisque Saab mise à l’heure actuelle sur 4 000 véhicules par an pour les 5 prochaines années. Il faut dire que des accords n’ont été signés qu’avec une vingtaine de concessionnaires à travers le pays.

Il sera donc possible d’acquérir de nouveau les fameuses Suédoises avant la fin de l’année.

Si le catalogue et les tarifs n’ont pas encore été dévoilés, on peut miser sur la présence en salles de démonstration de toutes les déclinaisons de la 9-3, mais possiblement aussi de la nouvelle 9-5.

Ces modèles devraient être rejoints plus tard par le VUS 9-4X et par la 9-2, une citadine à laquelle semble tenir particulièrement Victor Muller, le directeur de Saab et Spyker.

Catégories
Uncategorized

Saab est de retour

Sous les yeux du nouveau patron de la marque, Victor Muller, l’usine Saab de Trollhättan, en Suède, a produit hier (22 mars) sa première voiture depuis le divorce avec GM.

Il s’agit d’une nouvelle Saab 9-5, voiture dont on attend beaucoup pour le renouveau de la marque : tout un symbole.

Quelques autos plus loin, une Saab 9-3 cabriolet est en phase finale de son assemblage, car la chaîne de fabrication de l’usine est très flexible.

C’est notamment sur cette flexibilité que souhaite se reposer le nouveau Saab pour faire remonter ses productions. D’ici 1 an, avec l’arrivée de la familiale 9-5 SportWagon, pas moins de 5 modèles seront assemblés sur cette même chaîne.

L’enjeu est de taille, car Saab n’a jamais fait de bénéfices depuis son acquisition par GM. Ces dernières années, les chiffres de production s’étaient écroulés, passant de plus de 100 000 véhicules par an à 93 000 en 2008 et 38 756 en 2009.

Pour 2010, les estimations sont d’un peu plus de 35 000 voitures construites, soit presque la moitié des ambitions de Spyker (entre 50 000 et 60 000). Le nouveau propriétaire de Saab a toutefois indiqué qu’il comptait rendre Saab rentable avec des productions de 100 000 à 125 000 unités dès 2012.

Croisons les doigts pour que Spyker y parvienne.

Catégories
Uncategorized

Saab déménage

Dernière étape finalement logique dans la séparation entre GM et Saab, la marque suédoise a annoncé l’emplacement de son nouveau siège social.

C’est donc dans la ville de Roayl Oak, au Michigan, que Saab résidera désormais.

Un déménagement qui permet de créer ou maintenir près de 2 000 emplois aux États-Unis, mais qui a été rendu possible grâce aux aides du comté et de l’État.

Ainsi, Saab bénéficiera d’un crédit d’impôt de 1,4 million de dollars sur 5 ans afin d’étendre ses activités dans le Michigan plutôt qu’ailleurs.

Les valises sont donc sur le pas de la porte et Saab a trouvé un nouveau logement. Le divorce est donc pour ainsi dire terminé.

Catégories
Uncategorized

Les tarifs de la Saab 9-3X

Saab vient de faire son premier nouveau souffle. La marque vient en effet de dévoiler les tarifs de ses modèles 2010, dont l’originale 9-3X.

En attendant la 9-5, qui devrait véritablement faire souffler un vent de renouveau sur Saab, les modèles de la marque suédoise reprennent la direction des salles de démonstration la tête haute.

Parmi eux, la version « familiale baroudeuse » de la Saab 9-3 en profite pour dévoiler ses tarifs. Il faudra donc 37 800 USD (environ 39 000 CAD) pour espérer prendre le volant de cette 9-3X.

Si tout va bien, ceux qui veulent véritablement faire du tout chemin au volant d’une voiture un peu décalée pourront mettre la main sur le VUS Saab 9-4X d’ici mi-2011.

D’ici là donc, c’est la 9-3X qui tiendra le rôle. Espérons que le nouveau groupe Saab Spyker Automobiles aura les reins aussi solides que les pare-chocs de la familiale.

Catégories
Uncategorized

Spyker et Saab, c’est approuvé

La Banque européenne d’investissement (BEI) vient de donner son accord pour le prêt de 400 millions d’euros (plus de 570 millions de dollars canadiens) à Saab dans le cadre de son rachat par Spyker.

Ce prêt conditionnait la viabilité du projet de rachat à plus d’un titre : non seulement un investissement de 25 millions par Heerema Holding afin de payer la seconde partie de l’achat, mais également la capacité de la marque à investir dans de nouveaux projets et à se maintenir dans le monde.

Spyker doit désormais négocier avec le fabricant d’avions Saab AB pour l’utilisation de ce nom dans la création du groupe Saab Spyker Automobiles. Le problème devrait être résolu d’ici l’assemblée générale de Spyker le 22 avril 2010.

Il ne restera ensuite à Spyker qu’à payer la seconde partie de la transaction, soit 24 millions de dollars, d’ici le 15 juillet 2010 pour être le propriétaire officiel de la marque suédoise.

Catégories
Uncategorized

Les projets de Spyker pour Saab

Saab commence à pouvoir regarder vers l’avant après plusieurs semaines de morosité et une déclaration de décès finalement prématurée.

Toujours est-il que le groupe nouvellement fondé Saab-Spyker Automobiles a un budget de développement actuel estimé autour de 1 milliard d’euros dont il faudra faire bon usage.

Pour l’instant, la marque devrait donc assurer le lancement de la 9-5 berline qui viendra compléter la gamme avec la 9-3 (berline, familiale et cabriolet).

On évoque également la présence au salon de Genève de la version définitive du petit VUS 9-4X, un type de modèle presque obligatoire dans le secteur du haut de gamme automobile.

Même si le Saab 9-4X n’est pas en Suisse début mars, son lancement devrait intervenir dans les quelques mois qui viennent, son développement étant à peu de choses près terminé.

Le nouveau patron de Saab a également évoqué la possibilité d’agrandir la famille avec un modèle 9-1. Il pourrait être dérivé du concept 9-X et venir se positionner face à la Volvo C30 avec ses allures de petite familiale 2 portes.

Pour lancer un nouveau modèle, il faudrait un budget supérieur et donc de nouveaux investissements. Il faudra donc dans tous les cas attendre encore quelques mois afin d’observer si les ventes repartent pour en savoir plus.

Catégories
Uncategorized

Saab sauvé par Spyker!

Enfin, la saga de l’hiver s’est terminée avec l’annonce mardi (26 janvier) de la vente de Saab au petit constructeur hollandais Spyker.

General Motors a confirmé que Spyker paierait 74 millions de dollars (50 millions à la signature et 24 millions le 15 juillet). GM gardera des actions à hauteur de 326 millions de dollars, rachetables au 1er janvier 2016 ou plus tôt si Saab le souhaite.

Un investissement qui sera aidé par un prêt de 565 millions de dollars accordé par la Banque européenne d’investissement grâce au soutien du gouvernement suédois.

Spyker créera un nouveau groupe baptisé Saab Spyker Automobiles à la suite de la finalisation de la vente, probablement à la mi-février.

L’annonce de l’accord s’est fait de pair avec la confirmation du lancement des deux prochains produits phares de Saab : la berline 9-5 et le VUS 9-4X. Les deux modèles ne devraient cependant pas être vendus en Amérique du Nord.

C’est une bonne nouvelle pour tous les partisans de Saab à travers le monde, comme une belle histoire de David contre Goliath. Spyker n’a en effet vendu que 250 voitures depuis sa renaissance en 2000, toutes des supercars extrêmes facturés plus de 200 000 CAD.

Le constructeur espère tirer profit des compétences techniques ainsi que du réseau de distribution de Saab pour développer ses ventes.

Après les retraits de Koenigsegg et de Beijing Auto, Spyker était le seul candidat capable de sauver Saab. Les craintes de disparition de la marque suédoise sont donc désormais de l’histoire ancienne.

 

Catégories
Uncategorized

Des nouvelles de Saab

Alors que la date buttoir pour les offres de rachat avait été repoussée du 31 décembre au 7 janvier, le sort de Saab le 8 janvier n’est toujours pas fixé.

Le principal acheteur en lice, le constructeur de supercars hollandais Spyker, a fait une nouvelle offre plus avantageuse à General Motors quelques heures avant la fin de l’échéance jeudi soir. Le constructeur en a profité pour réaffirmer sa volonté d’acquérir la marque qu’elle estime être porteuse d’un véritable potentiel pour les deux entités.

Deux nouvelles offres seraient toutefois arrivées chez GM avant la date limite.

La première provient d’un groupe luxembourgeois baptisé Genii Capital. Ce fonds d’investissement qui vient d’acheter une majorité des actions de l’équipe Renault F1 se serait associé avec le richissime grand manitou de la Formule 1, Bernie Ecclestone, pour faire une offre.

Le troisième dossier serait une association de deux groupes suédois dirigés par un ancien responsable du constructeur de camion MAN (qui appartient au groupe Saab) et un ancien ministre suédois.

Parallèlement, General Motors a annoncé aujourd’hui avoir engagé le cabinet de restructuration AlixPartners pour commencer les démarches de fermeture de Saab, tout en déclarant continuer à étudier les offres d’achat.

Rebondissements, suspense, coups d’éclat et effets d’annonce, la saga GM/Saab a tout d’un bon téléroman à l’américaine. À suivre donc.