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Des statines protègeraient de la maladie de Parkinson

Les Archives of Neurology dévoilent une étude qui révèle que l’usage régulier de statines pour abaisser le cholestérol pourrait protéger de la maladie de Parkinson, surtout pour les moins de 60 ans.
 
Cependant, ces résultats sont à interpréter avec prudence.
 
38 192 hommes et 90 874 femmes ont participé à cette étude pendant 12 ans. 338 femmes et 306 hommes ont développé la maladie au cours de l’étude.
 
On note que les statines auraient eu un effet bénéfique contre la maladie, mais attention, seulement 70 % des utilisateurs d’anticholestérol utilisaient des statines.
 
Déjà, les chercheurs avaient établi un possible lien entre les effets anti-inflammatoires et immunomodulateurs et les effets neuroprotecteurs.
 
Toutefois, certaines statines ont aussi des effets indésirables sur les patients. Elles peuvent notamment réduire une enzyme neuroprotectrice chez des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
 
Maintenant, chaque type de statine doit être étudié sur ses possibles bienfaits sur la maladie.
 
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Les statines pour prévenir le cancer du sein?

Une étonnante découverte a été faite aux États-Unis. Selon la revue Cell, des chercheurs ont observé que les statines, les médicaments utilisés pour abaisser le taux de mauvais cholestérol, avaient une action anticancer pour les tumeurs du sein.
 
Les chercheurs ont présenté le mécanisme biochimique responsable de cet effet inattendu.
 
« Nos données suggèrent qu’il est possible d’identifier des sous-ensembles de malades éligibles à cette thérapie inédite. Mais nous ne pouvons pas encore, bien sûr, tirer de conclusions définitives tant que nous n’en savons pas plus », explique un des auteurs, Carol Prives, de l’Université Columbia.
 
Le gène p53 serait impliqué dans le processus. Cette molécule régule la prolifération cellulaire en freinant la croissance des cellules. 50 % des cancers sont porteurs de mutations de ce gène p53.
 
Maintenant, on souhaite procéder à des essais cliniques afin de confirmer ou infirmer les données obtenues pour les statines.
 

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Les statines augmentent les risques de diabète

Des chercheurs de la Clinique Mayo dans le Minnesota ont découvert que les femmes ménopausées qui prenaient des statines afin d’abaisser leur taux de cholestérol étaient plus à risque de développer le diabète de type 2.
Selon leurs travaux publiés dans les Archives of Internal Medicine, toutes les statines auraient un lien avec le diabète, et ce, même en tant compte des facteurs de risque du diabète comme l’obésité, l’âge et les origines ethniques.
 
« Le lien entre les statines et le déclenchement du diabète n’a pas été spécifiquement défini et mérite davantage d’attention étant donné le recours très étendu aux statines dans la population vieillissante », déclarent les chercheurs.
 
Ces résultats ont été obtenus après avoir analysé les données médicales de 153 840 femmes âgées en moyenne 63 ans et n’ayant pas le diabète.
 
Au cours de l’étude, on a noté 10 242 nouveaux cas de diabète chez celles qui prenaient des statines.
 
Des études plus approfondies sont nécessaires afin de clarifier ce lien entre les statines et le diabète. Pour le moment, les recommandations d’utilisation des statines ne sont pas modifiées, car elles permettent de réduire les conséquences cardiovasculaires liées au diabète.
 
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Statines : bénéfiques et sans danger

Une étude parue dans The Lancet affirme que les personnes avec un haut risque cardiaque qui prennent des statines pour abaisser leur taux de cholestérol sont moins à risque d’avoir un accident cardiovasculaire.
 
Après avoir suivi 20 000 personnes pendant deux ans, on constate que les statines ne causent pas de dommages à long terme, et leurs bienfaits persistent même après avoir arrêté d’en prendre.
 
Les 20 000 participants avaient été divisés en deux groupes, un recevant des statines, et l’autre un placebo, tous les jours pendant plus de cinq ans.
 
Les personnes qui avaient les statines ont bien sûr vu leur mauvais cholestérol être abaissé, comme cela devrait être le cas avec ce type de médicament. Aussi, les risques d’avoir un événement cardiaque majeur, comme un infarctus, étaient réduits de 23 %, comparativement au groupe qui avait reçu un placebo.
 
De plus, ces bénéfices ne faisaient pas grimper les risques de développer un cancer et n’augmentaient en rien le taux de mortalité.
 
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Les statines réduiraient les risques de cancer du sein récurrent

Une dose quotidienne d’un certain type de statines pourrait réduire les risques de récidive du cancer du sein.
 
Un médicament utilisé pour réduire le taux de mauvais cholestérol, les statines nommées simvastatine, réduirait les risques de récidive du cancer du sein de 30 %, rapporte le Journal of the National Cancer Institute.
 
Les chercheurs ont suivi, pendant sept ans, 19 000 femmes ayant eu un diagnostic de cancer du sein entre 1996 et 2003. Ils ont constaté que celles qui prenaient ce type de statines avaient moins de chances de voir leur cancer récidiver.
 
Ces résultats prometteurs justifient le début d’études plus approfondies sur le sujet afin de savoir si les statines peuvent réellement devenir une alternative clé dans la prévention des récidives du cancer.
 
Déjà, un taux de cholestérol élevé est à l’origine de nombreux problèmes de santé et serait un facteur de risque pour le développement d’une tumeur au sein.
 
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Les statines remises en question

La revue américaine réputée Cochrane met en garde les gens et les médecins contre l’utilisation des statines pour prévenir les problèmes cardiaques.
 
Ces médicaments sont des anticholestérol fréquemment prescrits pour prévenir un premier événement cardiaque chez les personnes qui ont un risque de maladies du cœur.
 
Après avoir analysé 14 études totalisant 34 000 personnes, on remet en doute l’efficacité des statines comme moyen de prévention.
 
On souligne que les précédentes études comportaient plusieurs lacunes et erreurs, dont le manque flagrant d’informations importantes sur les effets secondaires, surtout à long terme.
 
« Toutes ces erreurs sapent la validité des résultats. Il devient malaisé de se fier à ces études pour soupeser les bienfaits et les dangers de ces médicaments pour des patients à faible risque. Chez les personnes à haut risque (risque de décès de 20 % ou plus sur 10 ans), les bienfaits supplantent les dommages potentiels à court terme, mais les effets indésirables à long terme demeurent inconnus », mentionne le chercheur Carl Henegan.
De plus, plusieurs études étaient financées par des compagnies pharmaceutiques. « Il est bien établi que les études parrainées par l’industrie sont plus susceptibles de rapporter des résultats qui préfèrent le médicament au placebo », ajoute-t-il.
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Un nouveau traitement pour le cholestérol?

Des chercheurs américains et australiens mentionnent que des doses plus élevées de statines, pour abaisser un taux de cholestérol élevé, permettent de réduire du septième les risques d’accidents cardiaques et vasculaires cérébraux.
 
La revue The Lancet publie les résultats de leur étude qui a analysé 26 essais cliniques.
 
Les molécules des statines empêchent les complications dues à l’athérosclérose, en plus de diminuer considérablement le taux de mortalité. Après un an de recherche, on constate qu’une forte dose de statines réduit de 15 % les accidents cardiaques et de 19 % les accidents vasculaires cérébraux.
 
Des chercheurs britanniques en sont arrivés aux mêmes conclusions, mais il y a une ombre au tableau. Une forte dose de statines multiplie par dix la myopathie, une atteinte musculaire qui touche habituellement 1 patient sur 10 000 avec les doses habituelles.
 
Par contre, certains chercheurs croient que cette affection touche seulement des personnes avec une particularité génétique. Les recherches doivent donc se poursuivre.
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Les statines n’ont pas d’effets préventifs

Bien qu’elles soient très efficaces pour les personnes souffrant de maladies cardiaques, les statines n’obtiennent pas les résultats escomptés sur les personnes n’ayant pas d’antécédents.
 
Une équipe de l’Université Cambridge au Royaume-Uni a recruté 65 000 personnes pour une étude. Selon les Archives of the Internal Medicine, la moitié a reçu des statines à titre préventif et l’autre moitié a eu un placebo.
 
Après les quatre années de recherche, on a enregistré 2 793 morts, 1 346 chez le groupe ayant eu les statines et 1 447 pour ceux ayant reçu un placebo.
 
Cette différence n’est pas assez significative pour déclarer que les statines ont un effet préventif.
 
En fait, elles traitent efficacement les personnes qui ont des maladies coronariennes, car elles empêchent les complications dues à l’athérosclérose et elles diminuent considérablement le taux de mortalité de ces personnes.
 
Toutefois, pour les gens qui ne sont pas malades et qui sont tout de même à risque, notamment en raison d’un taux de cholestérol élevé, les statines n’ont pas d’effets comme traitement préventif. Elles ne diminuent pas le taux de mortalité comparativement aux personnes qui ne suivent pas ce type de traitement.
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Prévenir les mortalités dues aux grippes sévères

Les statines utilisées pour abaisser le taux de cholestérol pourraient aussi prévenir la mortalité dans les cas de grippes sévères.

Selon les chercheurs, de plus en plus de preuves tendent à démontrer que les statines (Lipitor, Crestor, Zocor) réduiraient le nombre de décès dans les cas d’infections graves. Toutefois, les résultats obtenus ne justifient pas encore l’utilisation des statines à grande échelle sans confirmer les données avec des essais contrôlés.

On sait que les statines seraient bénéfiques avec un vaccin ou des antiviraux, sans doute parce qu’elles diminuent l’inflammation de l’organisme lors d’une infection grippale.

Pour le moment, on ignore si les mêmes résultats seraient obtenus pour la grippe A (H1N1), même si cela porte à croire que ce serait possible de prévenir les mortalités avec cette maladie.

Les présentes données ont été obtenues avant que la grippe porcine ne fasse son apparition, soit pour les saisons grippales de 2007 et 2008.