The National Library of Medicine rapporte une étude qui se pose la question suivante : les visites médicales virtuelles sont-elles aussi efficaces que celles effectuées en personne? Il semble que oui, même si quelques bémols s’imposent, selon les experts.
D’abord, on confirme que les rendez-vous virtuels sont efficaces à bien des égards. Pas besoin de se préparer pour une sortie publique alors que l’on est symptomatique, pas besoin de trouver une place de stationnement, et surtout, pas besoin d’être en contact avec d’autres personnes malades.
De plus, dans les cas d’attente prolongée (une réalité propre au Québec, notamment), il vaut mieux attendre chez soi qu’en cabinet.
En contrepartie, on note une hausse significative des prescriptions d’antibiotiques par les praticiens lors de ces visites virtuelles, ce qui inquiète un peu les auteurs de l’étude.
Cependant, on rappelle qu’il est difficile d’établir un constat clair concernant cette nouvelle façon de faire. D’autres études et rapports sur le sujet sont attendus dans un avenir rapproché, afin de déterminer les bienfaits de l’arrivée de cette technologie en médecine.
Finalement, on note les grandes économies que procure le système virtuel, en plus de désengorger les salles d’attente. Le Québec devrait-il se tourner vers ce système de façon plus agressive? La question est lancée.