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La mammographie démontre certaines lacunes

Les campagnes de prévention du cancer du sein et de sensibilisation à l’importance de la mammographie chez les femmes abondent depuis quelques années, et le test de dépistage gagne en popularité.

Sans complètement discréditer l’affaire, une nouvelle étude américaine place cependant un bémol et estime que la mammographie démontre certaines lacunes, rapporte par Top Santé. Selon les chercheurs de Harvard qui dirigent cette nouvelle étude, les médecins surestiment le pouvoir de la mammographie, qui ne serait pas aussi précise qu’on voudrait le croire.

Les chercheurs croient plutôt que la mammographie permet de réduire les risques de mortalité due au cancer du sein d’environ 20 %, sans plus. La diminution du risque augmente toutefois à mesure que l’âge d’une femme progresse, dépassant les 30 % après 60 ans.

« Il y a eu récemment beaucoup de confusion autour du dépistage du cancer du sein, et nous avons souhaité mettre tout cela à plat, à l’attention des médecins. Au cours de nos recherches, nous nous sommes rendu compte que les bénéfices des mammographies sont plus petits qu’on le pensait, et que leurs dangers, comme des radiographies à répétition ou des biopsies pour des tumeurs qui s’avèrent non cancéreuses, sont vraiment sous-estimés », précise la Dre Nancy Keating.

L’étude conclut également que certaines femmes seront diagnostiquées et traitées pour une tumeur qui ne serait jamais devenue maligne ou mortelle, une donnée étonnante qui fait réfléchir.

Les conclusions de l’étude de Harvard ont été publiées dans le Journal of the American Medical Association.

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Un Québécois sur trois ignore sa prescription

Radio-Canada rapporte une statistique étonnante qui porte à réflexion, alors qu’une nouvelle étude affirme que le tiers des Québécois ne respecte pas les ordres du médecin lorsque celui-ci effectue une prescription.

Un Québécois sur trois, donc, ignorerait le traitement prescrit par son médecin, un résultat qui étonne les chercheurs de l’Université McGill en tête de l’étude. Malgré tout, la statistique ressemble au résultat obtenu chez nos voisins du sud, alors que les États-Unis affichent des résultats semblables en la matière.

Les raisons de ces refus d’obtempérer ne sont pas encore connues, puisque l’étude en question ne comprend pas de sondage à cet effet. On ne peut donc que spéculer sur les résultats obtenus par l’épidémiologiste Robyn Tamblyn, mais on peut s’attendre à ce que la peur des médicaments et leurs coûts parfois très élevés soient au cœur du phénomène.

38 % des prescriptions d’antidépresseurs, par exemple, ne seraient pas respectées par les patients, un sommet dans cette étude. Encore plus inquiétant, un nombre élevé de prescriptions de médicaments contre l’insuffisance coronaire, l’hypertension artérielle, le cholestérol et le diabète ne sont également pas respectées.

Les conclusions et statistiques de l’étude ont été publiées dans les Annals of Internal Medicine.

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Invalidité au travail : Le mal de dos en serait la cause principale

Les maux de dos seraient désormais la principale cause d’invalidité professionnelle dans le monde, selon Top Santé, qui rapporte la publication de deux études sur le sujet.

Ces deux études dites croisées sont le fruit des efforts de chercheurs américains et australiens, qui se sont penchés sur plusieurs autres recherches en la matière effectuées dans pas moins de 187 pays dans le monde.

Les résultats semblent clairs pour le Dr Damien Hoy de l’Université du Queensland, en Australie, et le Dr Roy Burstein de l’Institute for Health Metrics and Evaluation, à l’Université de Washington.

Les deux spécialistes constatent que les maux de dos sont devenus la première cause qui explique les requêtes en invalidité de la part des travailleurs sur la planète.

« La lombalgie entraine une invalidité globale et ces douleurs dans le dos ont tendance à augmenter avec l’âge. Avec le vieillissement de la population, il est urgent de poursuivre les recherches pour mieux comprendre les lombalgies et trouver des traitements efficaces », croit par ailleurs le Dr Hoy.

Les pires statistiques en matière d’invalidité due aux maux de dos et à la lombalgie seraient observables en Afrique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient.

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Leucémie : Un traitement expérimental pourrait augmenter les chances de survie

The National Library of Medicine rapporte la création d’un nouveau type de traitement contre la leucémie, qui semble faire ses preuves à la suite des premiers essais expérimentaux.

Baptisé l’idelalisib, le traitement sous forme de médicament permettrait d’augmenter considérablement les chances de survie à la maladie, croient des chercheurs de l’Université de Californie.

De plus, le traitement s’effectuerait sans chimiothérapie et causerait donc moins de dommages et de problèmes aux patients qui le subiraient.

« Je crois que si l’idelalisib est approuvé, les patients ont une chance de voir une incroyable extension de leurs chances de survivre en bonne santé », explique par ailleurs David Fruman, professeur à UCLA.

D’autres experts ont déjà qualifié ces résultats de « fantastiques », et on sent un véritable enthousiasme chez des professionnels pourtant largement modérés la plupart du temps.

On attend donc maintenant les conclusions de la FDA, qui doit évaluer le produit et donner son aval au lancement.

Les résultats et analyses concernant l’idelalisib ont été publiés dans le New England Journal of Medicine.

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Les ventes de médicaments toujours en hausse au Canada

Rien n’indique que les Canadiens consomment moins ou tentent de consommer moins de médicaments qu’auparavant, alors que les statistiques indiquent une nouvelle hausse de consommation et de ventes de ces produits pharmaceutiques.

Ces révélations sont celles de l’Institut canadien d’information sur la santé, qui publie une nouvelle fois son rapport en matière de santé au Canada. On note une hausse considérable et un nouveau record de ventes de médicaments au pays, avec des chiffres avoisinant les 30 millions de dollars.

La seule « bonne nouvelle », cependant, se cache du côté de statistiques de dépenses en médicaments des citoyens, qui bénéficient largement de l’accès aux médicaments génériques sur le marché.

« Si on regarde l’Alberta, par exemple, la contribution des médicaments génériques a augmenté beaucoup au cours des dix dernières années. C’était autour de 20 %, il y a une dizaine d’années, pour arriver maintenant à plus de 40 % au niveau des médicaments génériques. Cette situation-là varie d’une province à l’autre », résume Claude Lemay, porte-parole de l’Institut canadien d’information sur la santé, en entrevue à Radio-Canada.

M. Lemay explique aussi que le changement d’attitude des gouvernements envers les médicaments génériques y est pour quelque chose.

Malgré tout, il faut admettre que ce nouveau record de ventes demeure inquiétant, et qu’une sensibilisation en matière de surconsommation de médicaments reste à faire au pays.

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La pénurie d’infirmiers (ères) se poursuit au Québec

Alors que le nombre d’infirmiers et d’infirmières au Québec est toujours en progression, et que l’on croyait avoir enrayé le problème de manque, surtout parce qu’on en parle moins, Radio-Canada rapporte que la province est toujours aux prises avec un problème de pénurie.

Cette conclusion provient d’un rapport proposé par l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ) plus tôt cette semaine (5 mars), qui parle d’un manque à gagner de près de 2 %.

Si le nombre d’infirmiers et d’infirmières avait augmenté de plus de 8 % au cours des dix dernières années, il semble que seulement 50 % de ces travailleurs au public occupent un poste à temps plein.

De plus, un nombre grandissant d’infirmiers et d’infirmières travaillent maintenant dans le secteur privé ou auprès d’industries, ce qui ajoute au problème.

De nombreuses régions affirment être en pénurie, alors que d’autres refusent simplement d’augmenter le nombre d’infirmiers dans leurs établissements, pour une raison ou une autre.

Heureusement, le rapport confirme que les programmes en soin de santé sont pleins, refusant même des candidats et candidats, ce qui pourrait signifier une hausse des ressources de 3500 infirmiers et infirmières par année. Le nombre de retraites dans le domaine est évalué à 2300 par année.

Le problème n’est donc toujours pas résolu, mais il est permis de croire qu’il pourrait l’être au cours des prochaines années. 

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Football : Des casques souvent inefficaces

Le dossier des commotions cérébrales dans le sport est pris très au sérieux par les différentes fédérations, ligues, autorités sportives et athlètes depuis quelques années.

La violence et les coups portés à la tête sont notamment analysés au hockey et au football, et de nouvelles mesures sont implantées afin de protéger les joueurs, spécialement les plus jeunes.

Une nouvelle étude américaine en provenance du Florida State University College of Medicine et rapportée par The National Library of Medicine démontre cependant certaines lacunes alarmantes au niveau des casques portés par les joueurs de football.

Les casques ne protègeraient en fait que très peu des chocs reçus de façon latérale, c’est-à-dire de côté, selon les chercheurs floridiens. On parle d’une protection contre les blessures sérieuses à la tête de seulement 20 %, contrairement à 60 ou 70 % pour les coups reçus en ligne droite.

C’est après avoir conduit plus de 300 tests sur des mannequins arborant différents types de casques que le coauteur de l’étude, le Dr Frank Conidi, et son équipe ont pu conclure à d’aussi faibles résultats en matière de choc latéral au football.

Les chercheurs croient qu’il est impératif de remédier à la situation afin de protéger les jeunes joueurs de football de niveau secondaire et universitaire.

Le Dr Conidi et ses collègues présenteront leurs conclusions lors de la réunion annuelle de l’American Academy of Neurology (AAN), le printemps prochain.

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Des données encourageantes en matière de dons d’organes au Québec

La situation semble s’améliorer dans le dossier des dons d’organes au Québec, si l’on se fie à des données et statistiques rapportées par Radio-Canada.

La liste d’attente pour une greffe d’organe au Québec aurait raccourci pour la première fois au cours des huit dernières années, selon cette même source, ce qui s’expliquerait en partie par l’effort de sensibilisation effectué par Transplant Québec.

Cette diminution de 15 % encourage les autorités de la santé, qui voient une meilleure compréhension de l’importance du don d’organes de la part des citoyens québécois.

Si la hausse de 45 donneurs en 2013 peut sembler faible, il faut se rappeler que seulement 1 % des patients décédés en milieu hospitalier peut actuellement devenir un donneur d’organes.

Voilà pourquoi il est important que de plus en plus de citoyens signent leur carte à cet effet, et qu’un plus grand effort de sensibilisation se fasse auprès de la population.

Du nombre des organes transplantés avec succès en 2013, le rein arrive en première position. Près de 300 Québécois auraient subi une greffe du rien avec succès. D’autres greffes du cœur, du poumon, du foie et du pancréas ont également été effectuées avec réussite.

Une pétition est en ligne via le site de l’Assemblée nationale afin de changer les règles en matière de don d’organes et ainsi faciliter le phénomène. Pour en savoir davantage, visitez le www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-4577/index.html.

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Le poker en ligne crée les plus graves dépendances

De tous les jeux de hasard en ligne, le poker est celui qui présenterait les plus grands dangers de dépendance, selon ce que rapporte Top Santé.

Si on connaissait les dangers relatifs au poker en ligne, une nouvelle étude dévoile maintenant quelques statistiques pour illustrer les risques de dépendance découlant de ce loisir, qui peut parfois prendre des allures de cauchemar.

L’étude française, proposée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), explique qu’un joueur de poker en ligne sur cinq parie de façon quotidienne, contre un sur dix pour les autres amateurs de jeux de hasard.

La moyenne de dépense annuelle est également la plus élevée chez les joueurs de poker en ligne, et se situe à près de 1200 dollars (CAN).

Mais la statistique la plus éloquente est celle qui dévoile la moyenne d’âge des amateurs de ces sites de poker. La moitié des joueurs auraient moins de 33 ans, et les trois quarts moins de 41 ans.

L’étude rappelle donc l’importance d’être vigilant, de jouer avec modération et de se souvenir que ce genre de jeu relève du hasard. Les allégations de tricheries et de collusion du côté de certains sites américains rendent donc la chose encore plus dangereuse, et les consommateurs de poker en ligne doivent être conscients du grand nombre de risques inhérents à cette activité.

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La technologie est-elle à blâmer pour la hausse des cas de diabète et d’obésité?

Une nouvelle étude pose une question des plus intéressantes en matière de santé globale : serait-il possible que la technologie soit en partie responsable de la hausse des cas de diabète et d’obésité observable partout sur la planète?

Car si les populations des pays développés jouissent depuis un bon moment des avancées technologiques comme la voiture, les téléphones portables, la télévision, les ordinateurs et l’internet, le phénomène devient maintenant aussi vrai pour des pays moins riches ou en voie de développement.

En analysant les comportements des différentes strates de population dans le monde, en se basant sur les salaires moyens, les chercheurs canadiens en tête de l’étude observent bel et bien un impact des technologies sur la santé, selon The National Library of Medicine

Résultat? Il existe bel et bien une hausse observable des cas d’obésité et de diabète de type II dans les pays en voie de développement ou qui se situent dans la moyenne faible des salaires. Les populations qui découvrent les joies de la technologie semblent afficher un tour de taille plus important que celles des pays pauvres qui ne possèdent pas d’appareils comme des ordinateurs ou des téléphones portables.

Cependant, il est étonnant de constater que cette cause n’est pas observable lorsqu’on passe du côté des pays développés ou « riches », comme le Canada ou la Suède par exemple.

« Même si on a découvert une forte association entre la possession de ces appareils et les taux de diabète et d’obésité dans des pays à faibles revenus, nous avons été incapables de détecter la même relation dans les pays à revenus élevés », confirme l’auteur de l’étude, le Dr Scott Lear.

Les conclusions complètes de cette étude ont été publiées dans le Canadian Medical Association Journal.