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L’abus de drogues prescrites en baisse chez les jeunes adultes américains

L’utilisation massive des drogues de prescription chez les jeunes de 18 à 25 ans est en baisse de 14 % aux États-Unis, rapporte nlm.nih.gov.

Cette statistique provient d’un rapport fédéral américain rendu public lundi dernier (24 septembre), qui couvre la période entre 2010 et 2011. Durant cette année, le nombre de jeunes adultes admettant utiliser des médicaments d’ordonnances pour des usages autre que médical serait passé de 2 millions à 1,7 million.

Toutefois, la donne n’a pas changé en ce qui concerne les jeunes de 12 à 20 ans, ainsi que la tranche des 26 ans et plus. Autre fait surprenant, selon le National Survey on Drug Use and Health, le taux de consommation d’alcool chez les mineurs est aussi en baisse depuis 2002.

L’usage des drogues illicites, quant à lui, demeure stable chez les jeunes Américains. On parle ici de 8,7 % des jeunes de 12 ans et plus, comparativement à 8,9 % l’an dernier.

La drogue illégale la plus utilisée demeure la marijuana, qui a été consommée par 7 % des Américains en 2011, comparativement à tout juste 6 % en 2007.

Le fait le plus inquiétant de ce rapport concerne l’héroïne, qui a vu sa clientèle augmenter de presque le double depuis 2007 (373 000 en 2007, 620 000 en 2011).

À noter cependant que la classique cigarette passe de 15 % d’usagers pour 2002 à 10,7 % en 2010, pour s’établir à 10 % tout juste en 2011.

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Le taux de survie après une anesthésie générale s’améliore grandement

Le nombre de personnes qui survivent à une opération sous anesthésie générale s’améliore constamment depuis les 50 dernières années, estime un rapport canadien repris par le site nlm.nih.gov.

L’amélioration s’est fait sentir à travers le monde entier, même si les statistiques s’appliquent davantage aux pays les plus développés. Ainsi, il semble que le pourcentage de mortalité relié à l’anesthésie générale ait chuté de 90 % depuis 1970.

« Les anesthésies sont de plus en plus sécuritaires, et cela ne devrait que continuer de s’améliorer », affirme le Dr Daniel Bainbridge, du département d’anesthésie de l’Université Western Ontario.

Du même souffle, il note qu’il est de la responsabilité mondiale de s’assurer que de telles statistiques puissent également s’appliquer aux pays en voie de développement. « Les efforts sont en route, mais devraient être appuyés de façon plus convaincante », ajoute-t-il.

L’étude analysait plus de 21,4 millions de cas d’anesthésie générale dans le monde entier. Les conclusions tirées démontrent que même si de plus en plus d’opérations complexes et potentiellement mortelles sont pratiquées, les chances de mourir sous anesthésie générale sont 90 % moins grandes qu’auparavant.

De meilleurs traitements et médicaments, une science de la médecine qui avance constamment et le souci de sécurité des patients de la part des médecins et praticiens sont tous des facteurs qui contribuent à augmenter les chances de survie durant une anesthésie générale.

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Grossesses non désirées : il y en a toujours autant que dans les années 80

Il semblerait que plus d’un tiers (37 %) des naissances aux États-Unis soit le résultat de grossesses non désirées, involontaires ou non prévues. « Nous n’avons fait aucun progrès depuis 1982 dans la réduction du pourcentage de naissances involontaires », a déclaré l’auteur du rapport dévoilé le 24 juillet, William Mosher, un statisticien des US Centers for Disease Control and Prevention du CDC.

Selon les derniers chiffres, en 2008, parmi 4,2 millions de naissances, 1,6 million étaient involontaires (bébé-surprise), 600 000 n’étaient pas désirées (aucune intention d’avoir des enfants ou d’autres enfants), 600 000 ont été mal programmées par plus de deux ans, et 400 000 ont été mal programmées par moins de deux ans (la grossesse arrive avant ce qui est prévu).

Le seul changement survenu dans ce malheureux constat est que les femmes blanches sont moins concernées par la situation que dans les années 80, tout comme les adolescentes.

En effet, de nos jours, ce sont les hispaniques, les femmes dans la vingtaine et plus de célibataires qui sont davantage « victimes » de grossesses non désirées. « En 1982, les femmes blanches représentaient 66 % de ce genre de naissances, tandis qu’entre 2006-2010, elles étaient 43 % », a noté l’expert.

Les femmes de milieux défavorisés et moins éduquées sont plus touchées par la situation.

William Mosher avance que les soins médicaux pour les grossesses non désirées coûtent 11 milliards de dollars par an au gouvernement américain.

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Plus de précisions sur les bébés mort-nés

Il n’est pas question ici de poupons mort-nés uniquement dans les pays sous-développés. Une nouvelle étude a été effectuée à Londres et également en Grande-Bretagne, aux États-Unis ainsi qu’en France.  Les résultats indiquent que plus de 2 millions d’enfants sont mort-nés annuellement dans le monde.

L’étude, parue dans la revue médicale The Lancet, a été menée auprès de 200 pays, dont certains sont en voie de développement. Elle a été financée par l’organisme Save the Children, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Fondation Bill & Melinda Gates.
 
Les causes de décès sont diverses. Entre autres, on compte les complications lors des accouchements, les infections maternelles lors de la grossesse, l’obésité chez la femme enceinte ainsi que les anomalies congénitales. Cependant, l’OMS précise que le taux de mortalité est « directement lié au manque de soins qualifiés pour la mère et l’enfant au moment de l’accouchement ». 
 
« C’est un scandale qu’il y ait autant de morts avant la naissance, alors que cela pourrait être évité », affirme Joy Lawn, une responsable de Save the Children. Il s’agit là d’un constat alarmant, mais les chercheurs affirment que les données contiennent une marge d’erreur importante, puisque certaines statistiques sont basées sur des estimations diverses.

On estime que d’ici 2020, le taux de mortinatalité sera réduit de moitié, mais les fonds pour y arriver, selon l’ONU, sont évalués à 10 milliards de dollars.