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Nouveau test quant au syndrome de Turner

Des chercheurs de l’École de médecine de Yale travaillent en ce moment sur un nouveau test pour déceler rapidement, de manière précise et à peu de frais le syndrome de Turner. Les résultats de leurs recherches actuelles sont parus dernièrement dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.

Ce test aurait un impact majeur, car le délai du diagnostic retarde souvent le début d’une thérapie aux hormones de croissance. Elle est très importante pour les enfants atteints, car elle peut les aider à avoir une stature normale ou près de la normale à l’âge adulte.

Vu la très petite quantité d’ADN nécessaire pour faire ce test, l’échantillon pourra être pris dans le creux de la joue ou dans les gouttelettes de sang prélevées chez le nouveau-né pour les tests les plus courants.

Rappelons que le syndrome de Turner est une déficience génétique qui court-circuite la croissance normale et qui peut mener à des problèmes cardiaques et rénaux. Il touche beaucoup plus souvent les filles. Le diagnostic vient habituellement à la suite de l’observation d’un arrêt de croissance, la plupart du temps vers l’âge de 10 ans ou plus.

Le syndrome de Turner touche 1 fille sur 1 500 à 2 000. Celles qui ne suivent pas de traitement terminent leur croissance avec une taille moyenne de 4 pieds 8 pouces.

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Le charbon freine la croissance

Une étude de l’École de médecine de l’Académie des sciences en République tchèque pointe une nouvelle fois le charbon comme un facteur négatif sur la santé publique. 

Après avoir suivi 1 133 enfants tchèques et roumains de 1994 à 1998, on a remarqué que ceux vivant dans une maison chauffée au charbon étaient de plus petite taille que les autres. La différence de grandeur de ces derniers versus ceux vivant dans une maison chauffée à l’électricité ou au gaz naturel était notable.

En effet, les enfants qui vivaient dans une maison chauffée au charbon mesuraient près de 1,3 centimètre de moins que les autres à 36 mois.

Les auteurs de cette étude, parue dans le journal Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, soulignent donc l’évidence de la toxicité des combustibles à l’intérieur de la maison et leurs effets néfastes sur le développement.

Mentionnons au passage que l’utilisation d’un autre combustible, comme le bois, n’a pu être reliée aux mêmes impacts sur la croissance.

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont demandé aux parents des jeunes participants de remplir un questionnaire à la naissance puis lorsque l’enfant avait atteint l’âge de trois ans. Les questions touchaient aussi l’historique de santé et d’hygiène de vie de la mère.