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Les stéréotypes négatifs nuisent aux garçons à l’école

La revue Child Development publie les résultats d’une étude qui a tenté de comprendre pourquoi les garçons peuvent avoir tendance à sous-performer à l’école.

Les chercheurs ont d’abord observé 238 enfants, garçons et filles, âgés de 4 à 10 ans, pour tenter de comprendre les stéréotypes que ceux-ci assimilent plus ou moins consciemment.

À partir de 4 ans pour les filles, et à partir de 7 ans pour les garçons, la plupart des enfants associent des comportements « bons » et positifs à des filles, et des comportements « mauvais » ou négatifs à des garçons. Les enfants pensaient donc que les filles se comportent mieux, performent mieux et comprennent mieux les tâches qu’elles ont à faire que les garçons.

Ceci a surpris les chercheurs, puisqu’en fait, les garçons appartiennent à un groupe (celui des hommes) qui est associé au plus haut statut dans notre société et est favorisé de façon substantielle, selon Medical News Today.

Des adultes ont dit à un sous-groupe d’enfants que les filles réussissent mieux à l’école, puis leur ont fait passer certains tests. Les garçons ont vraiment moins bien réussi que les filles. Lorsque les mêmes tests ont été faits par des enfants à qui l’on a dit que les garçons et les filles réussissaient aussi bien, les résultats ont été plutôt similaires entre les deux sexes.

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Des déclarations qui influencent la performance des enfants

« Les garçons sont meilleurs en mathématiques », « Les arts sont pour les filles », « Tu es si bon en hockey, ne fais pas de soccer » sont des déclarations ou des stéréotypes de la part de parents ou d’adultes qui peuvent faire en sorte de saper les talents d’un enfant.

Une étude de l’Université de Guangdong en Chine et de l’Université Carnegie Mellon en Pennsylvanie, publiée dans la revue Psychological Science, a tenté de prouver que certains dires poussaient les enfants à s’asseoir sur leurs lauriers, à tenir pour acquis qu’ils excellent dans une tâche et à ne pas expérimenter certains domaines, faute de bon jugement.

« Certains enfants croient que leur capacité à accomplir une tâche est dictée par la quantité de talent naturel qu’ils possèdent pour cette tâche », a déclaré Andrei Cimpian, le directeur de l’étude.

Pour le spécialiste, la société envoie un message erroné en encourageant les enfants à croire que le succès dépend essentiellement du talent inné et a peu à voir avec des facteurs sur lesquels ils peuvent avoir le contrôle, comme « effectuer des efforts pour arriver à un but ».

Il a été démontré, dans cette étude réalisée auprès d’enfants de 4 à 7 ans, que ces derniers avaient plus de difficulté à accomplir une tâche à la suite de déclarations douteuses.

Les chercheurs appellent à la prudence dans les propos des adultes qui participent à l’éducation d’un enfant.

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Des déclarations qui influencent la performance des enfants

« Les garçons sont meilleurs en mathématiques », « Les arts sont pour les filles », « Tu es si bon en hockey, ne fais pas de soccer » sont des déclarations ou des stéréotypes de la part de parents ou d’adultes qui peuvent faire en sorte de saper les talents d’un enfant.

Une étude de l’Université de Guangdong en Chine et de l’Université Carnegie Mellon en Pennsylvanie, publiée dans la revue Psychological Science, a tenté de prouver que certains dires poussaient les enfants à s’asseoir sur leurs lauriers, à tenir pour acquis qu’ils excellent dans une tâche et à ne pas expérimenter certains domaines, faute de bon jugement.

« Certains enfants croient que leur capacité à accomplir une tâche est dictée par la quantité de talent naturel qu’ils possèdent pour cette tâche », a déclaré Andrei Cimpian, le directeur de l’étude.

Pour le spécialiste, la société envoie un message erroné en encourageant les enfants à croire que le succès dépend essentiellement du talent inné et a peu à voir avec des facteurs sur lesquels ils peuvent avoir le contrôle, comme « effectuer des efforts pour arriver à un but ».

Il a été démontré, dans cette étude réalisée auprès d’enfants de 4 à 7 ans, que ces derniers avaient plus de difficulté à accomplir une tâche à la suite de déclarations douteuses.

Les chercheurs appellent à la prudence dans les propos des adultes qui participent à l’éducation d’un enfant.

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Maman a raison, ou la télévision?

Une surprenante étude parue dans Sex Roles questionne une nouvelle fois le rôle de la mère quant au rôle sexuel et les attitudes qu’un enfant suivra. Il semble, de plus, que ce ne soit pas la même chose pour les filles et pour les garçons.

Selon les chercheurs belges qui ont dirigé cette recherche, il semble qu’une fille ayant une bonne relation avec sa mère sera protégée, d’une certaine façon, des stéréotypes télévisuels.

L’effet apparaît toutefois contraire chez un garçon. En effet, ce dernier sera plus enclin à reproduire les attitudes reliées aux stéréotypes du monde de la télévision s’il a un plus fort attachement envers sa mère.

Sous forme de sondage, l’étude en question a porté sur 1026 élèves dispersés dans 9 écoles de la Belgique. On a analysé les attitudes des sujets quant à la sexualité, aux rôles sexuels traditionnels, au temps passé devant la télévision et à leur attachement envers leur mère.

Il avait déjà été démontré, dans le cadre de recherches précédentes, qu’une maman peut jouer un rôle crucial quant au respect des attitudes et des rôles sexuels traditionnels.

On a donc évalué si l’attachement de celle-ci et de ses enfants pouvait en venir à jouer un rôle tampon quant aux stéréotypes véhiculés par l’univers télévisuel, et si l’effet était différent chez les garçons et les filles.

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Le sexisme viendrait de maman

Il existe certainement un lien intergénérationnel quant au sexisme, selon des chercheurs de l’Université du Pays Basque (Espagne). De plus, selon leur étude parue dans Psicothema, la transmission des stéréotypes sexistes se ferait surtout par la mère.

En effet, après avoir analysé les différentes relations au sein de la famille (mère-fille, mère-fils, père-fille et père-fils) de 1455 enfants et leurs parents, on a remarqué que la mère avait une grande influence quant au sexisme.

Elle transmettrait fortement ses idées préconçues à son fils comme à sa fille. Parallèlement, on a remarqué une forte influence du père quant à son fils. Les chercheurs soulignent un paradoxe, car si les femmes sont les plus importantes victimes du sexisme, il appert qu’elles sont celles qui donnent surtout l’exemple sur ce point.

Toutefois, certains facteurs pourraient expliquer ce phénomène. Parmi eux, on retrouve les tâches ménagères demandées par la mère, le temps passé avec chacun des parents et le rôle maternel dans la transmission des valeurs en général.

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Le scoutisme encouragerait les stéréotypes

Les résultats d’une étude parue dans Gender & Society pointent le scoutisme du doigt. En comparant les activités proposées aux garçons et aux filles qui font partie de ces regroupements, on a remarqué qu’on leur inculquait des stéréotypes.

Ainsi, les filles font beaucoup plus souvent des activités artistiques et sont mises de côté des projets scientifiques. Le contraire est aussi remarqué chez les garçons.
 
De plus, la distribution des rôles sociaux suit aussi des idées sexistes. Les filles sont le plus souvent poussées à faire des activités d’ordre communautaire : le tiers de leurs écussons s’y rapportent.

Ces observations appellent bien évidemment à la controverse, car le scoutisme est encore aujourd’hui très populaire auprès des enfants. Aux États-Unis seulement, on compte environ 5 millions de scouts.

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Une relation étroite avec la mère est très bénéfique

Une récente recherche mentionne que les garçons qui sont très proches de leur mère résistent mieux aux stéréotypes machos qui peuvent entraver leurs relations et leur santé mentale.
 
Les chercheurs ont suivi 426 garçons pour se rendre compte que ceux qui avaient une relation très étroite avec leur mère n’étaient pas nécessairement proches de leur père. Par contre, ils avaient mieux appris à communiquer, à exprimer leurs émotions et par conséquent, ces garçons étaient moins susceptibles d’être déprimés.
 
Une fois adultes, ces mêmes garçons continuaient d’exprimer leurs émotions et avaient donc une meilleure santé mentale que leurs congénères qui avaient adopté les stéréotypes plus machos du style « les hommes sont forts et indépendants ».
 
Le site ParentCentral ajoute que bien que l’on ne s’explique pas clairement les effets de la relation mère-fils, les scientifiques ajoutent qu’il est bénéfique que les garçons entretiennent une relation étroite avec leur mère, car les conséquences se répercuteront tout au cours de leur vie.