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La stimulation intellectuelle de bébé est complexe

C’est en positionnant des bébés de 7 et 8 mois sur les genoux de leurs parents et face à un écran qui présentait une vidéo faisant apparaître ou disparaître différents objets dans des boîtes que des chercheurs se sont aperçus que les bambins peuvent vite décrocher.

Pour être certains que l’environnement qui entourait les nourrissons ne les influencerait pas dans leur concentration, les chercheurs américains, dont l’étude est parue dans Public Library of Science One, ont muni les petits de casques et d’oreillettes pour leur permettre de voir uniquement la vidéo.

Il s’est avéré que lorsque certaines séquences de la vidéo étaient trop ennuyantes ou que l’enfant pouvait prévoir ce qui allait se produire, le bébé déconnectait en détournant le regard du téléviseur.

Si la vidéo était trop difficile à comprendre, la stimulation intellectuelle enregistrée diminuait considérablement et laissait croire à un découragement de la part de l’enfant.

Les chercheurs concluent donc que tous comme les adultes, les bébés ont besoin d’éléments-surprises et d’un juste milieu entre la complexité et la simplicité des informations pour qu’une situation les intéresse.

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Les victimes d’AVC pourraient se rétablir plus rapidement

Après un accident vasculaire cérébral (AVC), les personnes sont souvent découragées par la lenteur de la réadaptation. D’autant plus que bien souvent, elles cherchent leurs mots alors qu’elles savent pourtant ce qu’elles souhaitent dire. 

Une étude présentée lors de la rencontre annuelle de la Cognitive Neuroscience Society démontre qu’une stimulation cérébrale permettrait aux victimes de se rétablir beaucoup plus rapidement.
 
Cela consiste à placer des électrodes sur la tête, pour transmettre de petits courants électriques à travers le crâne pendant quelques minutes. Les premiers résultats ont été assez concluants pour poursuivre les recherches.
 
Cette technique est indolore, peu coûteuse et améliore les fonctions cognitives à long terme, sans danger. Cela pourrait aussi ouvrir la voie pour les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
 
Mais attention, les experts mentionnent que cette technique ne serait pas adaptée pour tous les patients. Ce serait une méthode à utiliser cas par cas.

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Percée encourageante pour la maladie de Parkinson

Le Lancet Neurology rapporte que les chercheurs de l’Université de la Floride ont découvert qu’une stimulation cérébrale profonde donne des résultats encourageants pour traiter le Parkinson.
 
Une centaine de personnes ont été traitées efficacement. Elles ont été suivies pendant douze mois et elles mentionnent une amélioration globale de leur qualité de vie, une plus grande aisance dans leurs activités quotidiennes, une plus grande mobilité et un meilleur état émotionnel.
 
Seulement cinq personnes ont eu des effets indésirables de troubles d’élocution.
 
La technique consiste à implanter une ou deux électrodes dans différentes zones du cerveau afin de recevoir une faible stimulation électrique pour freiner le signal qui cause les symptômes de la maladie.
 
On espère que ces résultats mèneront à une nouvelle thérapie pour les personnes atteintes de la maladie.
 
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Manger moins peut stimuler votre cerveau

Faire l’impasse sur le flan et autres douceurs est bon pour le cerveau. Une nouvelle étude italienne met en lumière les bienfaits de la « restriction calorique ». De petites portions amélioreraient la santé et l’espérance de vie, surtout.

Des chercheurs ont décidé de se concentrer sur une protéine appelée CREB1, qui est connue pour être importante pour la mémoire et l’apprentissage.

Lors de leurs expériences sur des souris, les scientifiques ont notamment démontré que la réduction de calories stimule l’apprentissage.

Une tasse de café peut aussi être bénéfique, si l’on regarde les résultats de récentes études qui mettent en évidence le rôle de la caféine. Cette dernière augmenterait la quantité de CREB1 dans le corps.

Finalement, on comprend mieux pourquoi les résidents de l’île d’Okinawa, au Japon, vivent longtemps. En effet, ces personnes consomment peu de calories.

« Cette découverte a des implications importantes pour développer des thérapies futures afin de garder notre cerveau jeune et prévenir la dégénérescence du cerveau et du processus de vieillissement », a indiqué un des chercheurs, le Dr Pani de l’Université catholique du Sacré-Coeur de Rome, dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Une chirurgie pour traiter le Parkinson

Une équipe de l’Institut et Hôpital neurologiques de Montréal (Neuro) a réalisé une première très prometteuse dans la lutte contre la maladie de Parkinson.
 
On a implanté des appareils de stimulation cérébrale profonde à des patients atteints de Parkinson grâce à l’appareil O-Arm, un outil d’imagerie qui permet aux chirurgiens de voir l’emplacement exact de cette implantation dans le cerveau.
 
Auparavant, après la chirurgie, on utilisait l’imagerie par résonnance magnétique. Si l’appareil n’était pas placé au bon endroit, on retournait en salle d’opération.
 
5 % des malades ont noté une amélioration de leur qualité de vie et on croit que cette proportion pourrait atteindre jusqu’à 15 % dans les prochaines années. Les patients notent moins de tremblements et de raideurs avec cette technique.
 
Les recherches se poursuivent encore afin de pouvoir faire ces implantations à un plus grand nombre de personnes.
 
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Prévenir la violence par l’éveil des enfants

On peut lire dans Pediatrics qu’un programme éducationnel entamé dans les années 80 a fait ses preuves quant à la prévention de la violence.

En effet, une série d’études ayant porté sur ledit programme ont démontré que l’éveil chez le bébé joue un rôle prédominant quant à son comportement futur.
 
Ainsi, un jeune enfant que l’on pousse à interagir et à jouer avec sa mère deviendrait un adulte ayant moins recours à la violence et ayant une meilleure éducation. Il aurait même un quotient intellectuel plus élevé.
 
La recherche en question, menée par l’Université des Indes occidentales en Jamaïque il y a une vingtaine d’années, avait porté sur 129 bébés jamaïcains. D’une durée de deux ans, elle avait constitué en la comparaison de trois groupes.
 
Les enfants du premier groupe avaient suivi le programme de stimulation, alors que ceux du deuxième groupe avaient simplement reçu du lait maternisé. Un troisième groupe comprenait des enfants qui avait à la fois suivi le programme et pris du lait.

Finalement, les participants ont subi une évaluation lorsqu’ils ont eu 22 ans. Ceux qui avaient reçu une stimulation étaient 65 % moins enclins à avoir recours à la violence.

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On peut devenir dépendant à la nourriture

Les Archives of General Psychiatry dévoilent une nouvelle étude qui établit clairement un lien entre la nourriture et la dépendance.
 
48 jeunes femmes corpulentes en bonne santé ont participé à cette étude. Devant un appétissant lait frappé au chocolat, leur activité cérébrale a été accrue dans certaines zones du cerveau, les mêmes que l’on remarque chez les toxicomanes devant de la cocaïne.
 
Selon l’équipe de l’Université Yale, une dépendance à la nourriture est donc possible avec une plus grande activation de zones précises du cerveau chez certaines personnes. Ainsi, ces dernières ne peuvent que difficilement maîtriser leurs fringales.
 
Cette découverte est importante, puisque le taux d’obésité de cesse d’augmenter. Cela pourrait s’expliquer en partie par la publicité alimentaire omniprésente, qui devient alors une grande source de stimulation pour le cerveau.
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Un traitement innovateur contre la dépression majeure

Une technique de stimulation du cerveau améliore les symptômes liés à la dépression majeure, selon des chercheurs qui ont présenté les résultats de leurs travaux au congrès annuel de l’Association américaine des neurochirurgiens se déroulant à San Diego.

« En moyenne, nos patients ont souffert de dépression pendant 27 ans et ont utilisé 10 types de médication sans succès. Leur dernier épisode de dépression a duré environ six ans. Ce sont des gens très malades qui avaient très peu d’options », a expliqué le Dr Emad Eskandar, l’auteur principal de cette recherche.

Le chercheur a installé sur le crâne des électrodes qui émettaient de faibles pulsations électriques qui bloquaient l’activité cérébrale liée à la dépression.

Pendant huit semaines, une douzaine de patients ont reçu ce nouveau traitement. Ils ont avoué ensuite que leur qualité de vie était améliorée de 25 à 30 %.