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Les thérapies sensorielles pour traiter l’autisme remises en question

Les thérapies sensorielles où l’on utilise divers objets comme des brosses sont pourtant de plus en plus utilisées par les thérapeutes qui traitent l’autisme.

« C’est correct que les parents essaient ces types de thérapies, mais il n’y a que peu de recherches qui certifient leur efficacité ou qui attestent qu’elles donnent des résultats positifs à long terme chez les enfants atteints d’un trouble du développement », explique la professeure adjointe en pédiatrie du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, Michelle Zimmer.

Certains enfants autistes peuvent avoir des anormalités au niveau des stimuli sensoriels. Par exemple, ils peuvent réagir fortement lorsqu’on les touche sans qu’ils s’y attendent. Cependant, cela ne signifie pas que le problème vient de la façon dont leur cerveau traite les informations sensorielles, comme le sous-entend le terme « trouble du traitement sensoriel ».

Selon l’Académie américaine de pédiatrie, le trouble du traitement sensoriel ne devrait pas être diagnostiqué comme seul responsable de ce comportement chez le patient. Les médecins doivent considérer l’autisme ou le trouble envahissant du développement au même titre que le trouble du traitement sensoriel.

Rappelons que beaucoup de parents qui ont un enfant autiste ne sont pas portés à demander conseil à leur pédiatre. Quant aux médecins, ils disent que faute de temps et de connaissances, ils sont mal à l’aise de suivre les patients autistes, selon une étude du Centre régional de recherche sur l’autisme de Philadelphie.

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Les coliques infantiles sont associées aux migraines maternelles

Une étude sur les mères et leurs jeunes bébés, réalisée par des neurologues de l’Université de la Californie à San Francisco, stipule que la colique chez le bébé peut être un symptôme précoce de la migraine.

Sur 154 mères sondées en clinique deux mois après la naissance de leur bébé, 295 des nourrissons dont les mères avaient des migraines ont eu des coliques, comparativement à 11 % des bébés dont les mères n’avaient pas de maux de tête.

Selon l’étude, cela pourrait même signifier que les bébés qui ont des coliques pourraient à leur tour être atteints de migraines, plus tard dans la vie.

« Les bébés souffrant de coliques peuvent être plus sensibles aux stimuli de leur environnement, au même titre que les migraineux. Ils peuvent avoir plus de difficulté à faire face à l’assaut de nouveaux stimuli après la naissance, car ils sont poussés de l’obscurité, de la chaleur, de la vie sourde à l’intérieur de l’utérus dans un monde qui est lumineux, froid et bruyant ».

Des études supplémentaires seront effectuées pour en connaître davantage sur le lien entre les migraines et les coliques, car aucune source réelle n’a encore été découverte pour les coliques et les pleurs excessifs associés à des problèmes gastro-intestinaux depuis plus de 50 ans.

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La méditation permet de contrôler la douleur

Les personnes qui pratiquent la méditation zen seraient moins sensibles à la douleur, selon des chercheurs montréalais.
 
La douleur ne serait pas traitée dans la zone de leur cerveau qui est responsable de l’évaluation, du raisonnement et de la formation de la mémoire.
 
On a évalué la réponse à des stimulus douloureux de 13 adeptes de la méditation zen et de 13 autres personnes qui ne la pratiquaient pas. La réponse de leur cerveau a été mesurée par l’imagerie par résonnance magnétique.
 
Les adeptes expérimentés ont eu des réactions beaucoup plus basses que les autres. On croit que ces personnes ont acquis une aptitude à neutraliser des processus cérébraux tout en continuant à ressentir la douleur, mais à un degré beaucoup plus inférieur.
 
« Ces résultats remettent en question les concepts actuels du contrôle mental, censé s’obtenir par un effort ou une activité cognitive croissante. Nous pensons, à l’inverse, qu’il est possible d’autoréguler ces processus de manière plus passive en neutralisant les zones du cerveau qui, dans ce cas, sont normalement impliquées dans le traitement de la douleur », mentionne le chercheur Joshua Grant.
 
Cette découverte pourrait éventuellement influencer la prise en charge des maladies comme l’arthrite, les maux de dos et même certains cancers.