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Les traumatismes liés à l’accouchement plus fréquents qu’on ne le croit

Des chercheurs du Département des soins et d’obstétrique de l’Université de Sydney Ouest, en Australie, ont mené une étude sur le sujet.

Leurs résultats sont parus récemment dans le Journal of Advanced Nursing. La clé, selon eux, serait l’ouverture au dialogue. 

En effet, ils recommandent que l’on encourage les nouvelles mères à parler de leur expérience afin de leur permettre d’accéder facilement à la thérapie. Ils proposent aussi qu’elles reçoivent plus de soutien si elles choisissent d’allaiter.

Bien que l’on entende peu parler de ce type de traumatisme, il est pourtant bien réel. Le manque d’empathie à la douleur des femmes en couche serait l’une des causes. Ainsi, une nouvelle mère pourrait subir les suites d’un accouchement traumatisant sans qu’elles aient pu être prévues.

Parmi les symptômes, on note les retours en arrière, le sentiment de peur et de panique, les cauchemars et les problèmes de sommeil.

Un traumatisme non réglé peut avoir des répercussions sur toute la famille. La mère peut se détacher de ses sentiments pour éviter d’en vivre les symptômes liés. Elle peut aussi devenir surprotectrice, voulant protéger sa famille et elle-même.

Cela peut aussi influer négativement sur sa façon d’interagir avec les autres et avoir des répercussions physiques et émotionnelles.

Finalement, une femme ayant traversé un stress post-partum est plus à risque de revivre une expérience traumatisante lors de ses prochains accouchements.