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Maltraitance chez les enfants, attention au stress post-traumatique

Une étude menée par des médecins de la NYU School of Medicine a été publiée récemment sur JAMA Pediatrics. Les résultats démontrent que les enfants d’âge préscolaire sont plus souvent victimes de maltraitance physique et psychologique lorsque leur mère est atteinte du trouble de stress post-traumatique (TSPT).

Le TSPT peut apparaître selon différents facteurs, à la suite d’un élément déclencheur unique (mort, agression, accident grave, viol, etc.) ou chez les personnes anxieuses et dépressives, notamment chez les femmes vivant une dépression post-partum sévère.

Selon l’étude, qui a gravité autour de 97 femmes ayant des enfants de 3 à 5 ans, 1 femme sur 4 qui était déprimée souffrait d’un TSPT, et la moitié d’entre elles étaient également en dépression. Cet état psychologique, reconnu comme étant propice à la maltraitance chez l’enfant et à un niveau plus élevé de colère et d’agressivité chez le patient, a démontré des résultats probants.

Les enfants de mères sans aucun symptôme dépressif ou de celles souffrant uniquement de dépression subissaient en moyenne 1,3 épisode de maltraitance. En contrepartie, les femmes combinant la dépression et le TSPT faisaient grimper la moyenne à 3,5 épisodes de maltraitance, et celles souffrant uniquement du TSPT à 5 épisodes.

Ainsi, si vous croyez souffrir du trouble de stress post-traumatique, n’attendez pas. Consultez un spécialiste pour vous aider.

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Les personnes cardiaques souffrent aussi de stress post-traumatique

Le syndrome du stress post-traumatique (SSPT) est habituellement déclenché après une exposition à un événement traumatisant.
 
« Alors que la plupart d’entre nous pensent au SSPT comme un trouble réservé aux vétérans ou aux survivants de sévices sexuels ou de séisme, il est extrêmement fréquent chez les patients ayant vécu un événement coronaire sévère. Non seulement de tels événements mettent la vie en danger, mais leur impact psychologique peut être dévastateur et durable », explique l’auteur principal de l’étude, le Dr Donald Edmondson, professeur adjoint de médecine comportementale à la Columbia University.
 
Selon le PLoS ONE, les symptômes courants avec un stress post-traumatique vont des cauchemars, de l’évitement des souvenirs de l’événement à une fréquence cardiaque et une pression artérielle plus élevées.
 
Le SSPT double les risques de récidive d’un deuxième événement cardiaque dans les trois ans, chez les personnes qui en ont vécu un premier.
 
Ainsi, le SSPT doit donc être pris en considération lors du suivi médical.
 
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La santé mentale des enfants-soldats

On estime que dans le monde, 250 000 enfants (soit âgés de moins de 18 ans) sont soldats. Ils participent à des conflits armés au sein de 14 pays et territoires. Comment soutenir ces enfants, une fois qu’ils sont sortis de cette situation?
 
Une étude parue dans JAMA fait état d’une thérapie ciblée qui pourrait leur venir en aide. Elle a été évaluée auprès d’anciens enfants-soldats ougandais.
 
Basée sur la réponse au traumatisme, elle s’étale sur un court laps de temps. Son utilisation auprès des enfants a démontré des résultats probants.
 
En effet, les anciens enfants-soldats qui l’avaient suivie ont vu leurs symptômes liés au stress post-traumatique réduit grandement, en comparaison de ceux qui avaient reçu une autre forme d’aide thérapeutique.
 
Vu l’étendue de la guerre, on prévoit que l’Ouganda fera face à de grands enjeux quant à ses enfants-soldats, au cours des prochaines années.
 
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Un médicament pour effacer les mauvais souvenirs

Une équipe de l’Université de Montréal a découvert qu’un médicament pouvait réduire les émotions négatives reliées à des souvenirs, à condition que celui-ci soit administré peu de temps après l’événement en question.
 
C’est qu’en diminuant le niveau de cortisol, on réduirait les émotions douloureuses reliées à un mauvais souvenir. Le cortisol est l’hormone du stress qui joue un rôle dans le rappel des souvenirs.
 
33 hommes ont participé à la recherche à Montréal. Selon le Journal of Clinical Edocrinology and Metabolism, ils devaient apprendre une histoire avec des éléments négatifs et neutres. Trois jours après, ils étaient divisés en trois groupes.
Le premier groupe a reçu une dose unique de métyrapone, qui réduit le niveau de cortisol. Le deuxième groupe a reçu une double dose, alors que le troisième groupe a reçu un placebo.
 
Quatre jours après avoir eu le médicament, on a demandé aux hommes de raconter l’histoire qu’ils avaient apprise. Ceux ayant eu la double dose ont eu du mal à se souvenir des éléments négatifs de l’histoire, mais se souvenaient des éléments neutres.
 
Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, ces résultats laissent présager que l’on pourrait traiter les personnes avec un stress post-traumatique.
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Un traumatisme durant l’enfance raccourcit la vie

Selon Biological Psychiatry, une étude américaine aurait démontré que les traumatismes que peut vivre un enfant auraient des répercussions sur sa santé, plus tard dans sa vie.

La raison en est que les télomères, des complexes de protéines se trouvant dans l’ADN, seraient affectés par les traumatismes. En conséquence, ils seraient beaucoup moins longs que ceux des autres personnes.
 
Ainsi, un enfant vivant avec un stress post-traumatique en grandissant aurait plus de risques d’avoir le cancer, des maladies cardio-vasculaires, des maladies dégénératives ou de connaître une mort prématurée, entre autres.
 
Parmi les traumatismes relevés dans le cadre de cette recherche, on retient la violence familiale, les sévices sexuels et la négligence.

On a par ailleurs remarqué que les personnes qui avaient vécu plus d’un type d’événement traumatisant durant l’enfance avaient les plus courts télomères.

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Les avortements ne causent pas plus de problèmes psychiatriques

Une nouvelle étude confirme des résultats antérieurs disant qu’un avortement ne provoque pas de dépression chez la femme.
 
Selon le New England Journal of Medicine, des chercheurs danois ont noté très peu de différence entre les visites psychiatriques avant ou après un avortement.
 
Les scientifiques ont suivi 84 620 filles et femmes ayant subi un avortement et 280 930 ayant eu un premier accouchement.
 
Les femmes qui avaient vécu un avortement ne vivaient pas plus de dépression ou de syndrome de stress post-traumatique. Plusieurs études n’ont jamais réussi à établir un lien clair.
 
Bien que les femmes qui avaient eu un avortement aient eu un peu plus de problèmes de santé mentale, le nombre de visites chez le psychiatre avant et après la procédure marquait une différence de seulement 0,5 %.
 
On croit également que ces problèmes de santé mentale sont déjà présents avant même l’avortement, ce qui fait sans doute que les femmes choisissent cette option d’ailleurs.
 
Pour les femmes ayant accouché, les visites avant et après la naissance chez le psychiatre augmentaient de 0,4 %.
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Un traitement contre le syndrome de stress post-traumatique

Une étude menée par le Dr Pal-Orjan Johansen, de l’Université Norvégienne de Science et Technologie de Trondheim, démontre que l’usage de la drogue ecstasy pourrait aider à mieux maîtriser les émotions des personnes aux prises avec l’état de stress post-traumatique (ESPT).

« Les patients qui souffrent d’ESPT ont tendance à fuir les expériences qui les traumatisent. Lorsqu’ils prennent de l’ecstasy, nous croyons que ça améliore leur condition, que ça tempère leurs craintes et qu’ils n’utiliseront plus le mécanisme de la fuite », a fait savoir l’auteur.

Selon lui, l’ecstasy favoriserait la production d’ocytocine, une hormone favorisant un état de confiance vis-à-vis d’autrui et de l’environnement.

Le Dr Johansen suggère maintenant que d’autres recherches soient effectuées afin de mieux comprendre le lien entre la drogue, le syndrome de stress post-traumatique et les troubles anxieux.

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Enquête sur la santé mentale des soldats canadiens

Selon une équipe de chercheurs provenant de l’Université McGill, de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, de l’Université de Montréal, de l’Université Dalhousie et de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, nombreux sont les troubles mentaux dont peuvent souffrir les soldats canadiens.

Les scientifiques déplorent qu’un tabou entoure ces troubles et empêche les personnes concernées à obtenir de l’aide professionnelle.

« Les résultats révèlent que plus de la moitié des militaires aux prises avec un trouble mental n’utilisent pas les services de santé mentale qui leur sont offerts », mentionne Deniz Fikretoglu, auteure principale de l’étude.

Selon Stéphane Guay, professeur de criminologie à l’Université de Montréal, cette réticence s’explique par « le refus d’admettre un quelconque besoin d’aide et par le manque de confiance envers les services administratifs militaires de santé ».

Les chercheurs croient que les autorités militaires devraient continuer à mener des campagnes d’éducation pour démystifier les problèmes de santé mentale afin de gagner la confiance de leurs troupes.

8 441 militaires canadiens ont répondu à un questionnaire de l’Organisation mondiale de la santé. Parmi ceux-ci, 1 220 ont avoué souffrir de dépression, de dépendance à l’alcool, de phobie sociale ou de symptômes qui s’apparentent au stress post-traumatique.