Santé Log rapporte une excellente nouvelle dans le dossier du syndrome post-traumatique, qui commence enfin à jouir de la visibilité médiatique qu’il mérite.
En effet, il s’agit d’un véritable fléau pour une panoplie de gens, les plus connus étant bien sûr les soldats de retour d’Afghanistan et d’Irak, les deux dernières guerres auxquelles ont participé le Canada et les États-Unis.
Depuis le retour des premiers soldats, on constate que presque tous les combattants se retrouvent aux prises avec des problèmes reliés au syndrome post-traumatique, à grande ou à moindre échelle.
Il est donc primordial de sensibiliser les gens à la cause et de trouver des traitements adéquats. On parle justement ici de la rapamycine, un médicament, et de ses effets bienfaiteurs sur l’organisme grâce à une réduction du stress et de la peur.
Agissant par l’inhibition de certaines protéines, le traitement permet de constater des résultats prometteurs. C’est ce que croient les chercheurs de l’Université McGill, qui publient leurs résultats dans l’édition du mois de mars des Actes de l’Académie des Sciences américaine (PNAS).
Le professeur Karim Nader et son équipe ont bel et bien confirmé les effets de la rapamycine. Ils croient qu’une porte vient de s’ouvrir sur de meilleurs traitements contre le syndrome post-traumatique.