Cependant, si l’on se fie à une étude menée dans les universités de Liverpool et au King’s College à Londres, une solution simple et efficace a des effets positifs remarquables.
Selon eurekalert.org, les mères qui caressent ou frottent le corps de leur nouveau-né dans les premières semaines de vie renversent le processus de stress vécu pendant la grossesse. Donc, par exemple, en caressant la tête, le dos ou les bras du nouveau-né, les cellules associées enregistrent l’information et diminuent ou éliminent le sentiment de peur ou d’agressivité.
Des chercheurs du monde entier ont déjà fait état des conséquences postnatales du stress pendant la grossesse chez l’enfant. Or, cette nouvelle étude s’est attardée sur la solution à ce problème.
D’ordinaire, les enfants développent un comportement d’agressivité, d’instabilité émotionnelle ou de peur à la suite d’une grossesse où la mère vit un stress en permanence ou une dépression. La solution présentée jouerait donc directement sur le mécanisme émotionnel de l’enfant.
La Dre Helen Sharp, de l’University of Liverpool’s Institute of Psychology, Health and Society, explique : « Nous poursuivons notre étude sur le développement continu de l’enfant, à la suite des gestes de réconfort et d’affection prodigués par la mère. Nous voulons être certains que les effets ne s’estompent pas avec le temps ».