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Le stress et la dépression réduisent la taille du cerveau

 

Le Nature Medicine rapporte que des chercheurs de l’université de Yale croient que les gens qui souffrent de stress chronique ou de dépression ont une perte du volume de leur cerveau. Ce qui expliquerait pourquoi certains développent des troubles affectifs et cognitifs.

Les chercheurs ont découvert, dans ces deux pathologies, un interrupteur génétique qui freine l’expression de plusieurs gènes nécessaires à la formation de connexions synaptiques entre les neurones. Ce phénomène finit par entraîner une perte de volume du cerveau.

« Nous avons voulu vérifier que le stress entraîne une perte de synapses chez les humains. Nous montrons que les circuits normalement impliqués dans l’émotion et dans la cognition sont perturbés lorsque ce facteur de transcription unique est activé », explique l’auteur principal de l’étude, Ronald Duman.

Chez les gens déprimés, par exemple, on a noté des niveaux moindres de l’expression des gènes liés aux connexions entre les neurones.

Si on trouve le moyen de renforcer ces connexions, on entrevoit la possibilité de développer des traitements plus efficaces que les antidépresseurs.

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Les hommes stressés aiment les femmes pulpeuses

Une étonnante étude britannique publiée dans la revue PLoS ONE démontre qu’en situation de stress, la perception des standards peut changer.

Les chercheurs ont plongé des hommes dans des situations de stress comme passer une entrevue ou prendre la parole en public. Ils leur ont demandé leurs préférences face à des images de femmes allant de maigres à obèses.

Leurs résultats ont été comparés à ceux d’hommes non stressés. Alors qu’en temps normal, les hommes auraient préféré les femmes de poids dit normal, sous l’effet du stress, ils sont plus attirés vers les femmes rondes, notamment en raison du mythe rassurant qu’elles peuvent dégager.

Même chose dans un environnement où la nourriture se fait plus rare, nous serions attirés vers les corps plus enveloppés. « La société nous pousse à croire qu’il existe un idéal, mais cette préférence est flexible. Changer les médias ou son style de vie font partie des choses qui peuvent influencer votre façon de considérer votre idéal féminin », mentionne le chercheur Martin Tovee, dans une entrevue avec la BBC.

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Les effets néfastes du stress sur la santé prouvés scientifiquement

(Relaxnews) – Le stress réduit l’espérance de vie, c’est ce que démontre une nouvelle étude britannique.

Pour cette étude publiée le 31 juillet dans la revue BMJ, des chercheurs ont pris en compte des données concernant plus de 68 000 adultes de 35 ans et plus, suivis dans le cadre du National Health Survey de 1994 à 2004.

Les chercheurs ont montré que les participants à cette étude souffrant ne serait-ce que d’angoisses passagères voyaient leur risque de mourir grandir de 20 % au cours des dix années suivantes, en comparaison avec les personnes ne souffrant pas de ces symptômes.

Les scientifiques ont pris en compte d’autres paramètres à risque en lien avec le stress, comme le fait de fumer ou de boire, mais aussi le manque de sport, la prise de poids ou des facteurs comme une pression artérielle élevée et le diabète.

Lors d’une autre étude, des chercheurs de Brigham et du Women’s Hospital de Boston ont découvert que les femmes souffrant d’anxiété phobique, comme le vertige, avaient des télomères plus courts (cette partie des chromosomes qui se raccourcit avec l’âge) que leurs pairs non phobiques.

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L’alimentation de la mère affecte le niveau de stress du bébé

Une étude publiée dans la revue Faseb Journal révèle qu’un régime alimentaire riche en choline réduirait le stress chez le bébé.

Le fait est que la choline est un nutriment essentiel que l’organisme ne synthétise pas, selon les chercheurs de la Cornell University qui ont effectué l’étude.

La vitamine influe cependant sur le cortisol, une hormone reliée à l’anxiété.

Les femmes devraient donc ingérer plus de 930 Mg de choline, plutôt que les 480 mg que l’on prescrivait avant que cette étude ne soit publiée.

Toutefois, les effets de la choline chez les bébés ne durent pas toute sa vie durant. D’autres recherches devront être menées.

De plus, les experts rappellent que le stress est un processus complexe et que d’autres facteurs peuvent l’influencer. L’éducation, la qualité de vie ainsi que les expériences vécues par l’enfant peuvent l’entraîner.

Rappelons par ailleurs que si c’est plutôt maman qui est stressée ou dépressive durant la grossesse, le bébé pourrait aussi être affecté. Les futures mamans souffrant de dépression seraient plus susceptibles de mettre au monde des enfants prématurés.

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Le sourire serait-il un remède au stress ?

(Relaxnews) – En situation de stress, une étude américaine démontre que l’on peut se sentir mieux si on sourit, même d’un sourire forcé.

Des chercheuses de l’Université du Kansas ont soumis des étudiants à des tâches génératrices de stress et ont remarqué que ceux qui souriaient étaient moins angoissés que les autres.

Cette étude, dirigée par deux psychologues, Tara Kraft et Sarah Pressman, sera publiée dans la prochaine édition de la revue Psychological Science.

« De vieux adages, comme ‘grin and bear it’ [gardez le sourire en toutes circonstances] suggère que le sourire est un important indicateur non verbal de bonheur et met aussi en avant le sourire comme panacée quant aux événements stressants de la vie, » a confié Tara Kraft. « Nous voulions examiner ces adages pour voir s’ils avaient une teneur scientifique; et voir si le sourire pouvait avoir de vrais bienfaits sur la santé. »

Pour arriver à leurs conclusions, les chercheuses ont testé les réactions de 169 étudiants en situation de stress, lorsqu’elles leur faisaient plonger les mains dans une bassine d’eau glacée, en les forçant à sourire ou non.

Au final, les sujets qui souriaient ont enregistré un degré de stress moindre que ceux qui gardaient une expression de visage neutre.

« La prochaine fois que vous serez coincé dans un bouchon ou dans une situation de stress quelconque, vous pourriez essayer de sourire pendant un moment », a ajouté Sarah Pressman. « Cela vous aidera non seulement […] psychologiquement, mais cela pourrait aussi améliorer votre santé cardiaque ».

Vidéo de Ron Gutman sur Le pouvoir caché du sourire (en anglais) : www.ted.com/talks/ron_gutman_the_hidden_power_of_smiling.html

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Le yoga pour réduire le stress et l’inflammation

 

(Relaxnews) – D’après une nouvelle étude de l’University of California, Los Angeles (UCLA), 12 minutes de yoga par jour pendant huit semaines suffisent à réduire le niveau de stress en diminuant les inflammations de l’organisme.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Psychoneuroendocrinology : pour parvenir à leur conclusion, les chercheurs se sont penchés sur 45 personnes qui s’occupent de membres de leur famille atteints de sénilité, qu’ils ont répartis en deux groupes.

Le premier groupe devait pratiquer le yoga chaque jour pendant douze minutes, sur une période de huit semaines, et le second écoutait de la musique apaisante douze minutes par jour sur la même période. Le type de yoga choisi par les chercheurs était le Kirtan Kriya alliant méditation et chants, dérivé du yoga Kundalini.

Les chercheurs ont ainsi découvert chez les sujets ayant pratiqué le yoga un changement de réaction dans 68 gènes en réponse à la méditation, ce qui a entraîné une baisse des inflammations dans l’organisme.

Les inflammations peuvent entraîner toutes sortes de problèmes de santé, des maladies cardiaques à la dépression, en passant par le diabète.

« C’est un résultat encourageant », d’après la chercheuse Helen Lavretsky, professeure de psychiatrie à UCLA, dans un communiqué daté du 24 juillet. « Les personnes qui aident un parent sénile n’ont souvent ni le temps, ni l’énergie, ni les contacts qui leur apporteraient un peu de répit dans leur stress quotidien; cette forme brève de médiation yogique, facile à apprendre, est un outil utile ».

Dans une étude antérieure d’UCLA, le Kirtan Kriya a été associé à un taux inférieur de dépression chez les personnes qui le pratiquent, ainsi qu’à une amélioration des fonctions cognitives par rapport à d’autres formes de relaxation.

Pour en savoir plus sur le Kirtan Kriya, voici une démonstration en vidéo (en anglais) :
youtube.com/watch?v=yMzitUCItVM

 

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Des abus qui peuvent tourner au cancer

« Les personnes qui ont été souvent émotionnellement ou physiquement maltraitées par leurs parents durant l’enfance sont plus susceptibles d’avoir un cancer à l’âge adulte. Le phénomène est particulièrement plus visible et important chez les filles lorsque ce sont les mères qui ont abusé d’elles, et chez les garçons quand cela s’est produit par leur père. Plus les sévices ont été intenses et fréquents, plus élevé est le risque qu’un cancer se développe chez l’enfant devenu grand », explique Kenneth Ferraro, professeur de sociologie à l’Université de Purdue.

L’expert précise que les cas de stress durant l’enfance poussent davantage les garçons à développer un cancer à l’âge adulte. Cependant, les enfants qui sont maltraités par un parent du même sexe qu’eux, qu’ils soient filles ou garçons, courent le même risque.

C’est en enquêtant auprès de 2101 adultes américains et en comparant plusieurs malheurs qui peuvent marquer l’enfance, tels que la pauvreté, la perte d’un parent ou le niveau d’éducation familial, que les chercheurs ont déterminé que les sévices avaient un lien avec le risque de cancer à l’âge adulte.

À ce compte, les chercheurs tendent à affirmer que la maltraitance des enfants peut être un facteur environnemental à la cause du cancer. En poursuivant les recherches, des solutions de préventions à la maladie pourraient être trouvées pour aider à atténuer les risques à long terme et améliorer la condition à court terme des enfants victimes de violence.

L’étude est parue en ligne dans le Journal of Aging and Health.

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Quand problème d’argent rime avec maltraitance d’enfants

Comparativement aux années 90, entre 2000 et 2009, le taux de maltraitance des enfants nécessitant une admission à l’hôpital a augmenté de 3 % par an.

Le taux de blessures traumatiques au cerveau soupçonnées d’être causées par des sévices a augmenté de 5 % par an pour chaque augmentation de 1 % du taux hypothécaire, rapporte une étude de la Dre Joanne Wood, professeure adjointe en pédiatrie au Centre hospitalier pour enfants de Philadelphie.

Des études antérieures ont également démontré que le taux de traumatisme crânien abusif chez les enfants était passé de neuf pour 100 000 enfants à 15 par 100 000 enfants entre 2004 et 2009, et que le taux de traumatisme crânien abusif durant la récession avait doublé chez les enfants de 2 ans et moins.

Le rapport, qui sera publié en détail en août dans le numéro de Pediatrics, révèle que dans les familles en situation précaire, la maltraitance des enfants est beaucoup plus probable. Mme Wood explique : « Le stress est souvent un facteur qui contribue aux sévices, mais souvent, ce n’est pas seulement un facteur en particulier, mais une accumulation de facteurs qui conduisent à cette violence ».

Pour remédier à cette situation, la spécialiste suggère qu’il y ait davantage d’aide gratuite fournie dans les communautés, que les parents s’éloignent et prennent une bonne respiration pendant 10 secondes avant de commettre un geste grave, et que l’entourage ne craigne pas d’intervenir ou de déclarer une scène abusive aux autorités.

Pour en arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont recueilli les données de 38 hôpitaux à travers les États-Unis, incluant la base de données du système d’information hospitalier pédiatrique, qui ont été combinées à des données sur les saisies hypothécaires, le chômage et les retards de paiements hypothécaires dans la zone géographique de chaque hôpital.

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Grossesse : de nouvelles données sur les effets du stress

La recherche, menée par un chercheur de l’Université de Princeton, montre de nouvelles avancées sur les effets du stress sur la grossesse. Le scientifique s’est basé sur les registres des naissances au Texas entre 1996 et 2008.

Au cours de cette période, l’état de santé des enfants à la naissance a été comparé à celui des frères et soeurs dont la gestation n’avait pas coïncidé avec un événement météorologique majeur.

L’étude a analysé les données des ouragans et des tempêtes tropicales qui ont frappé le Texas, notamment la dépression Allison en 2001, qui a causé plus de 50 milliards de dollars de dommages, et l’ouragan Ike.

Les résultats ont démontré que les mères vivant dans un périmètre proche de la trajectoire d’un ouragan au cours de leur troisième trimestre étaient 60 % plus susceptibles d’avoir un nouveau-né avec des conditions de santé anormales.

Cette étude ouvre la voie à de nouvelles recherches sur l’impact potentiel du stress sur le développement de ces enfants plus tard, a expliqué le chercheur.

Une cause possible des problèmes de santé révélés par l’étude est une augmentation des hormones de stress chez la femme enceinte causée par les fortes tempêtes.

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Le stress et l’obésité derrière la puberté précoce

L’étude de chercheurs américains a démontré que la poitrine des petites filles dont le père était absent était 2,4 fois plus susceptible de se développer plus tôt.

L’enfant peut être affecté par des changements dans le milieu familial même si les relations entre les parents ne sont pas tendues.

« Il peut y avoir un beau-père ou l’enfant peut vivre dans deux maisons. Tout ça est assez stressant, et c’est beaucoup plus commun aujourd’hui que ça ne l’était avant », explique Richard Sharpe du Center for Reproductive Health.

Aussi, ils ont établi un fort lien entre la puberté précoce, les relations sexuelles à un jeune âge ainsi que la grossesse à l’adolescence.

De plus, les chercheurs ont remarqué que le stress à long terme menant à la puberté précoce pouvait être dû à la pression des parents de jeunes filles pour qu’elles réussissent à l’école et se conforment aux autres.

Toutefois, ces facteurs ne font pas qu’accélérer la croissance des filles. En fait, la puberté précoce est liée à un risque plus élevé de cancer du sein plus tard dans la vie.

Rappelons qu’il n’y a pas que ces facteurs émotionnels qui peuvent accélérer le développement des jeunes filles. Une grande consommation de viande et de lait peut aussi influencer le début de la puberté, de même que certains produits chimiques que l’on retrouve dans le maquillage et le vernis à ongles, qui peuvent stimuler la production d’œstrogène.