C’est ce qu’une étude publiée dans l’édition du mois de mai de Pediatrics révèle.
L’étude s’est faite sur 1605 enfants de niveau préscolaire. Les experts ont noté différents facteurs de stress, comme les symptômes dépressifs chez la mère, la consommation de substances par celle-ci, l’insécurité à la maison ou encore la violence conjugale.
À l’issue de leur recherche, ils ont découvert que les filles qui vivaient plus d’un de ces facteurs de stress avaient un risque accru d’être obèses à l’âge de cinq ans.
Les fillettes avec plus de deux de ces facteurs étaient encore plus à risque de développer l’obésité.
Cependant, du côté des garçons, aucune donnée significative pouvant relier le stress à l’obésité n’a été relevée par les chercheurs.
Selon les auteurs de l’étude, ces facteurs de stress sont souvent vécus par des familles plus fragiles.
Ils estiment que les adultes qui côtoient des enfants, une fois mis au courant de ces facteurs, pourraient reconnaître plus facilement les enfants à risque et aider à développer des programmes d’intervention.
Rappelons que le diabète de type 2, l’hypertension et l’obésité, qui sont des problèmes qui ne touchaient que les adultes il y a 30 ans, atteignent même les bébés aujourd’hui.