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Psychcentral.com mentionne que cette recherche, qualifiée « d’intrigante », associe le tempérament de l’enfant en bas âge à la réponse hormonale selon deux types psychologiques définis. Le tempérament du faucon et celui de la colombe.
Il s’agit de deux comportements opposés, développés par une réaction chimique en relation avec la surproduction (colombe) ou l’arrêt de production (faucon) de cortisol dans l’organisme à la suite de l’exposition à un grand stress.
Dans l’étude publiée en ligne dans le journal Development and Psychopathology, le psychologiste et meneur de la recherche, Patrick Davies, explique l’objectif. « Les différentes réactions engendrées sont tant comportementales que chimiques et peuvent provenir de l’évolution génétique de la réponse au stress léguée par nos ancêtres. Par contre, ces comportements ne sont pas nécessairement adaptés à l’environnement familial dans lequel vivent les enfants ».
Alors que le type « colombe » agit de façon prudente, vigilante et soumise lorsqu’il est confronté au stress, le type « faucon » est audacieux et démontre assurance et agressivité.
L’étude a été menée auprès de 201 jeunes enfants de 2 ans, provenant de familles démunies avec des profils socioéconomiques similaires. Les candidats étaient régulièrement exposés à différents niveaux d’agression entre leurs parents.
Les résultats, lorsque les jeunes ont été placés dans une simulation de même nature, ont clairement séparé le groupe en colombes et en faucons. Ainsi, les colombes étaient plus affectées par les menaces, alors que les faucons y réagissaient avec véhémence.
Dans les Émirats arabes unis, une entreprise a même lancé la boisson Piper, qui diminue les inhibitions et favorise une interaction sociale comme l’alcool, mais sans qu’elle soit alcoolisée.
Finalement, le yaourt et le lait contiennent l’acide aminé tryptophane qui produit de la sérotonine, laquelle a un effet calmant sur l’organisme.
On s’inquiète des répercussions possibles sur la santé de l’enfant si sa mère vit une dépression durant sa grossesse. Un nouveau risque en découlant vient d’être annoncé : la prépondérance des problèmes respiratoires.
Une dépression maternelle et des états comme l’anxiété et le stress augmenteraient les risques d’asthme chez l’enfant. Selon des résultats parus dans Annals of Allergy, Asthma & Immunology, ce lien serait très fort.
En effet, dans le cadre de cette recherche, 70 % des femmes ayant vécu d’importants symptômes dépressifs durant leur grossesse avaient aussi remarqué que leur enfant, une fois l’âge de 5 ans atteint, avait une respiration difficile ou râlante.
Par cette corrélation, on soutient aussi l’idée selon laquelle les risques d’asthme sont très élevés durant la période prénatale.
Cette étude a porté sur 279 femmes (et conséquemment leurs enfants) et s’est étendue sur quelques années, soit avant, pendant et après leur grossesse.
Toutefois, la méditation ne doit pas remplacer les traitements médicaux, mais plutôt être pratiquée en complément de ces derniers. Plus d’études se pencheront sur le sujet prochainement.
Une vie de famille plus polluante?
Il semble qu’un milieu familial stressant influencerait les effets néfastes de la pollution automobile sur la santé respiratoire des enfants. C’est ce que suggère une récente étude de l’Université de la Californie du Sud parue dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.
Pour en arriver à cette corrélation, les parents de près de 1 400 enfants de 10 à 12 ans ont répondu à un questionnaire. Les enfants ont aussi été évalués quant à leur santé respiratoire ou des problèmes pulmonaires.
Les substances polluantes auxquelles ils auraient été exposés ont été reconnues comme étant l’oxyde nitrique, le dioxyde d’azote et les oxydes d’azote. Leur exposition totale comprenait celle à la maison et celle à l’école.
En comparant les résultats, on a donc remarqué que chez des enfants en santé, une vie familiale stressante était plus fortement associée à des problèmes pulmonaires dus à la pollution qu’un milieu familial calme.
Une nouvelle étude internationale du Douglas Mental Health University Institute, publiée dans Nature, met en lumière les risques pour la santé des gens nés ou vivants dans de grandes zones urbaines.
Pour la première fois, des chercheurs ont défini deux zones distinctes du cerveau qui sont affectées par la vie en ville.
Les résultats de l’étude démontrent que les gens de la ville ont 21 % plus de chance de souffrir d’anxiété que ceux qui vivent en zone rurale. Au niveau des troubles psychologiques, les urbains ont 39 % plus de chance d’avoir différentes pathologies.
Dans le cas de certaines maladies, comme la schizophrénie par exemple, les urbains ont pratiquement deux fois plus de chance de souffrir de cette maladie que les gens qui vivent à la campagne.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont suivi les activités cérébrales de volontaires provenant de régions rurales et urbaines. Ils ont procédé à une série de tests de résonnance magnétique. Les conclusions démontrent que certaines régions du cerveau sont plus sensibles aux expériences vécues en ville.
D’autres études à venir permettront de comprendre les liens entre la psychopathologie et les maladies psychologiques. Les conclusions de toutes ces recherches pourraient influencer le travail des urbanistes qui doivent créer les villes du futur.
Le pire moment de la journée!
Une intéressante étude ayant porté sur 2 000 mères du Royaume-Uni nous révèle les pires moments de la journée pour une mère de famille. Les résultats de cette recherche menée par Betterbathrooms ont été présentés dans le Telegraph.
L’heure la plus stressante est 17 h 55, ce qui correspond au moment de la préparation du repas du soir. Il semble que la conciliation travail-famille comprenne certaines plages horaires assez intenses pour les mamans.
De plus, la moitié des mères ont ajouté que leurs enfants refusent de manger, une fois le repas servi. Elles trouvent aussi difficile de varier les plats chaque jour.
La seconde position du moment le plus stressant est 7 h 15, qui est aussi l’heure, pour plusieurs familles, du bain des tout-petits. Vient ensuite le moment de dormir, soit 20 h 45. Plusieurs mères seront soulagées d’apprendre qu’elles ne sont pas les seules à avoir de la difficulté à endormir leurs rejetons.
Les mères ayant participé à ce sondage ont finalement avoué que s’occuper de leur famille est plus stressant et demandant que leur emploi.