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Dépistage du stress par la salive

Des chercheurs montréalais sont parvenus à créer un outil pour détecter des hormones de stress dans la salive. Les résultats de cette recherche ont été présentés lors du Colloque de la santé mentale au travail qui s’est tenu à Montréal le 18 septembre dernier.

Le dépistage vise à intervenir rapidement auprès des personnes à risque, avant même que les symptômes de stress ne surviennent.

Le taux d’hormones de stress élevé influence le glucose, l’insuline et le cholestérol, ce qui peut mener au diabète, à des troubles de mémoire et des problèmes immunitaires.

L’outil mesure donc les taux d’adrénaline et de cortisol, deux hormones associées à la dépression et à l’épuisement professionnel.

Les chercheurs mentionnent que les entreprises pourraient s’en servir afin de repenser les tâches, offrir du soutien et favoriser un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.

Toutefois, cette percée n’est pas accueillie favorablement par tous. Du côté syndical, on craint que des résultats insatisfaisants nuisent à l’embauche de candidats intéressants ou discréditent des employés ayant des antécédents de stress au travail.

Bien entendu les chercheurs préconisent un encadrement sérieux du côté éthique.

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L’aromathérapie pour lutter contre le stress

Des scientifiques japonais vont bientôt publier, dans The Journal of Agricultural and Food Chemistry, une étude qui démontre les bienfaits de l’aromathérapie pour la santé.

Leurs recherches ont démontré que le linalol, un dérivé d’agrumes, de mangue et de plantes aromatiques, peut avoir un effet sur la chimie physiologique et abaisserait les taux de stress.

Des tests sur des rats de laboratoire ont démontré qu’en condition de stress, l’inhalation de linalol faisait diminuer le nombre de globules blancs et que l’activité génétique augmentée par le stress retournait à des taux normaux.

L’aromathérapie est utilisée depuis des siècles dans certaines sociétés pour répondre aux troubles physiques et émotionnels. Cette étude pourrait donner des fondements scientifiques à ceux qui croient que l’aromathérapie est bonne pour la santé.

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Parents stressés, enfants asthmatiques

Selon Ketan Shankardass, un chercheur associé au Centre for Research on Inner City Health de l’hôpital St. Michael de Toronto, la pollution atmosphérique augmente le risque d’asthme chez l’enfant, mais lorsque ses parents sont stressés, cette incidence grimpe.

« La cause de l’asthme est toujours inconnue. C’est une condition qui touche des gens de partout dans le monde et nous ignorons encore toutes les causes de la maladie, ce qui fait que nous ne pouvons pas bien la traiter », a suggéré monsieur Shankardass.

Cette étude, qui est publiée dans la version en ligne du Proceedings of the National Academy of Sciences, a été commentée par le Dr Clifford Bassett, qui ne se dit pas très surpris par les effets du stress sur l’asthme. « Le stress agit sur le système immunitaire. Cela démontre donc que la combinaison entre le stress, le tabac et la pollution est nocive pour la santé », a-t-il conclu.

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Le stress fait engraisser

Selon une recherche, dont les détails sont publiés dans l’American Journal of Epidemiology, le stress ferait engraisser particulièrement les personnes qui ont déjà un surplus de poids.

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe du Dr Jason Block, de l’Université Harvard aux États-Unis, a travaillé avec 1 355 sujets.

Ce sont les femmes qui sont plus sensibles aux effets du stress comparativement aux hommes. Ces dernières avouent que ce sont les situations familiales difficiles et les finances personnelles qui génèrent le plus de stress chez elles, tandis que les hommes sont plus stressés par la vie professionnelle.

« Nos résultats montrent que le stress devrait être reconnu comme une menace pour le bien-être des adultes américains, surtout ceux qui sont déjà en surpoids. De plus, on remarque des différences apparentes liées au sexe dans la façon dont le stress influence la prise de poids », a indiqué le Dr Block.

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Le syndrome d’Asperger lié à une hormone?

Selon des chercheurs de l’Université de Bath, en Angleterre, un faible taux de cortisol pourrait causer le syndrome d’Asperger, un trouble envahissant du développement.

L’équipe du Dr Mark Brosnan a remarqué que les enfants atteints de ce syndrome présentaient un taux plus faible de cette hormone à leur réveil et que le niveau de cortisol ne cessait de baisser au cours de la journée.

« Nous croyons que la différence dans cette hormone liée au stress pourrait être significative pour expliquer le syndrome d’Asperger chez les enfants qui sont moins capables de gérer les changements imprévus », a expliqué le Dr Brosnan.

Selon le chercheur, les symptômes de cette maladie sont exacerbés par le stress et l’hypothèse du cortisol pourrait être explorée davantage comme piste de solution.

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Le yoga pour les femmes souffrant d’un cancer

Une étude menée par la chercheuse Suzanne Danhauer, de l’Université Wake Forest aux États-Unis, conclut que le yoga améliore le moral des femmes atteintes d’un cancer du sein.

« Considérant tout le stress que vivent les femmes ayant un cancer du sein, le yoga leur procure un sentiment de calme et de paix intérieure », a souligné Mme Danhauer, qui a travaillé avec 44 femmes souffrant de la maladie.

La moitié du groupe a suivi des leçons de yoga pendant 10 semaines. Celles-ci ont avoué se sentir moins dépressives et plus calmes que les autres participantes à la recherche.

« Il y a de plus en plus de preuves que l’équilibre entre le corps et l’esprit améliore l’humeur, la qualité de vie et les effets secondaires des traitements contre le cancer. Le yoga est l’une de ces thérapies faciles à pratiquer et ce n’est pas très dispendieux », a conclu Mme Danhauer.

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L’ADN altéré par les traumatismes infantiles

Selon une équipe de l’Université McGill et de l’Institut Douglas à Montréal, les traumatismes infantiles altèrent l’ADN et les gènes.

Les scientifiques ont analysé 36 cerveaux de rats, dont 12 ayant été abandonné par leur mère, et ont découvert différentes marques dans les zones du cerveau associées au stress, comme l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS).

« L’expérience clinique nous a appris qu’une enfance difficile peut avoir des conséquences sur le cours de la vie », a fait savoir l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Gustavo Turecki.

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Le stress exacerbe l’asthme

Une étude, publiée dans la revue Psychosomatic Medicine, nous apprend la corrélation entre les traumatismes infantiles et l’asthme chez les adultes.

Pour la Dre Kate M. Scott de l’Université de l’Otago à Wellington, en Nouvelle-Zélande, ces résultats confirment le lien entre des facteurs psychologiques et les symptômes de la maladie respiratoire. « Nous savions déjà que le stress ou l’anxiété pouvaient exacerber l’asthme, mais nous venons de démontrer qu’ils peuvent aussi augmenter l’incidence de souffrir de l’asthme », a-t-elle souligné.

La chercheuse a analysé les dossiers médicaux de plus de 18 000 adultes pour en arriver à ces conclusions.

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Le Tetris pour vaincre le stress post-traumatique

Selon la psychologue Emily Holmes, de l’Université d’Oxford, jouer au jeu vidéo Tetris immédiatement après un évènement traumatisant aiderait à diminuer la fréquence des souvenirs négatifs associés à cet évènement et ainsi l’incidence de stress post-traumatique.

Mme Holmes a bon espoir que ces résultats préliminaires permettront un meilleur traitement de ce trouble psychologique. « Ce n’est toutefois qu’un premier pas pour trouver une approche qui préviendrait le stress post-traumatique », a-t-elle mentionné.

40 volontaires ont participé à cette étude. Après une présentation de 30 minutes d’images violentes, la moitié du groupe a joué à Tetris, ce qui leur a permis d’oublier complètement les images que la chercheuse avait montrées.

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Une cause du syndrome de fatigue chronique

Une recherche, dont les détails se retrouvent dans Archives of General Psychiatry, démontre que le syndrome de fatigue chronique chez l’adulte pourrait être causé par des traumatismes émotionnels ou physiques survenus au cours de l’enfance.

« Le stress (dans l’enfance) combiné à d’autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire », a observé l’un des auteurs de cette étude, la Dre Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta.

Pour tenter de définir les facteurs de risque de ce syndrome, qui touche environ 2,5 % de la population américaine, les chercheurs ont étudié 113 sujets souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé.

Les résultats démontrent que le risque de souffrir de ce syndrome augmente de 600 % chez les participants du premier groupe, qui étaient également plus enclins à souffrir de dépression, d’anxiété et de stress post-traumatique.