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Le Tetris pour vaincre le stress post-traumatique

Selon la psychologue Emily Holmes, de l’Université d’Oxford, jouer au jeu vidéo Tetris immédiatement après un évènement traumatisant aiderait à diminuer la fréquence des souvenirs négatifs associés à cet évènement et ainsi l’incidence de stress post-traumatique.

Mme Holmes a bon espoir que ces résultats préliminaires permettront un meilleur traitement de ce trouble psychologique. « Ce n’est toutefois qu’un premier pas pour trouver une approche qui préviendrait le stress post-traumatique », a-t-elle mentionné.

40 volontaires ont participé à cette étude. Après une présentation de 30 minutes d’images violentes, la moitié du groupe a joué à Tetris, ce qui leur a permis d’oublier complètement les images que la chercheuse avait montrées.

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Une cause du syndrome de fatigue chronique

Une recherche, dont les détails se retrouvent dans Archives of General Psychiatry, démontre que le syndrome de fatigue chronique chez l’adulte pourrait être causé par des traumatismes émotionnels ou physiques survenus au cours de l’enfance.

« Le stress (dans l’enfance) combiné à d’autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire », a observé l’un des auteurs de cette étude, la Dre Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta.

Pour tenter de définir les facteurs de risque de ce syndrome, qui touche environ 2,5 % de la population américaine, les chercheurs ont étudié 113 sujets souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé.

Les résultats démontrent que le risque de souffrir de ce syndrome augmente de 600 % chez les participants du premier groupe, qui étaient également plus enclins à souffrir de dépression, d’anxiété et de stress post-traumatique.

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Les probiotiques utiles contre le stress

Selon des chercheurs du McMaster University Medical Centre en Ontario, l’intestin communiquerait lui-même des messages au cerveau.

Cette communication bidirectionnelle est une nouveauté qui soulève « l’hypothèse d’un rôle central de la microflore dans le cas de troubles gastro-intestinaux, fonctionnels comme le syndrome de l’intestin irritable, pour lequel des perturbations de la flore vont non seulement induire des dysfonctionnements intestinaux, mais pourraient aussi contribuer à la comorbidité psychiatrique que l’on retrouve chez 60 % des patients », rapportent les chercheurs.

Les probiotiques auraient donc une influence non négligeable sur l’axe intestin-cerveau. 

Des tests réalisés sur des animaux ayant consommé des levures probiotiques témoignent d’effets positifs sur la digestion des bêtes et surtout sur leur psychisme, comme l’a montré une étude menée sur des truies à un stade particulièrement sensible de leur cycle de production. 

Pour les chercheurs, ces études sont encourageantes pour lutter contre l’anxiété chez les personnes atteintes par ce type de troubles.

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Les effets du cortisol

Une recherche, dont les résultats complets se retrouvent dans la revue scientifique Biological Psychiatry, démontre que les adolescents peuvent aussi évoquer les hormones pour justifier leurs sautes d’humeur.

Dans leur cas, il s’agit du cortisol, une hormone sécrétée dans le cortex surrénal du cerveau, qui contrôle le niveau de stress.

Des chercheurs ont analysé les réactions cérébrales de jeunes hommes lors d’un jeu vidéo stressant et frustrant. Ils ont observé qu’un déficit de cortisol causait des sautes d’humeur.

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Les parents, responsables du stress chez leurs enfants?

Des chercheurs de trois universités de la Caroline du Nord et de la Pennsylvanie croient que le style parental et le bagage génétique pourraient expliquer la réaction de leur progéniture devant une situation stressante.

142 bébés ont participé à cette étude. On a mesuré l’hypertonie vagale, une condition où le coeur ralentit beaucoup en période de repos et s’emballe lors d’un stress, lorsqu’ils étaient séparés de leur mère. Les chercheurs ont aussi analysé les gènes des participants, afin de déterminer s’ils étaient porteurs de celui qui règle la dopamine et qui est souvent associé à l’agressivité, la dépendance à la drogue et divers problèmes de comportement.

Les bébés de 12 mois, porteurs du gène analysé et dont la mère démontrait un tempérament plus inquiet, souffraient davantage d’hypertonie vagale lorsqu’ils subissaient un stress quelconque.

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Les vertus de la gomme à mâcher

Selon une étude financée en partie par Wrigley, important producteur de gommes, mâcher de la gomme aiderait à réduire le stress et l’anxiété.

40 sujets ont participé à cette recherche et ont avoué être beaucoup plus détendus et relaxés après avoir mâché de la gomme. De plus, ils étaient plus alertes et plus concentrés.

Ce n’est pas la première étude qui vante les vertus de la gomme à mâcher. En 1939, des scientifiques concluaient qu’elle réduisait la tension musculaire et rendait les gens beaucoup plus détendus. L’armée américaine avait d’ailleurs décidé de fournir gratuitement à ses militaires de la gomme à mâcher à la suite de la publication de ces résultats.

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Stress et schizophrénie vont de pair

En analysant les dossiers médicaux de 88 000 enfants nés à Jérusalem de 1964 à 1976, une équipe de chercheurs de l’Université de New York a découvert que le stress ressenti par le foetus lors de la grossesse augmente son risque de souffrir de schizophrénie.

Les filles dont la mère en était à son deuxième mois de grossesse lors de la guerre des Six Jours entre Israéliens et Arabes présentaient un risque 4,3 fois plus grand d’être touchées par la schizophrénie que les autres participantes à cette étude.

Chez les garçons, cette fréquence est un peu moins élevée : le risque est 1,2 fois supérieur à celui des garçons dont les mères n’ont pas subi un tel stress.

Les scientifiques expliquent ce phénomène par les hormones du stress, qui traversent le placenta et finissent par affecter le foetus.

D’autres chercheurs en sont arrivés à des conclusions similaires en observant des poupons nés de mères ayant connu la crise du verglas en 1998.

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L’odeur du café déstressante

Des chercheurs de l’Université de Séoul viennent de démontrer qu’en dehors des effets de la caféine, l’odeur même des grains de café grillés aurait ses propres vertus sur la santé.

Lors de tests effectués sur des rats, les chercheurs ont découvert que l’odeur des grains de café avait un effet calmant sur les gènes liés au stress.

Selon ces constatations, les vertus antistress de l’arôme du café contrebalanceraient ainsi l’effet excitant du café, lié à sa teneur en caféine.

Avis aux intéressés, les tests ont été réalisés avec des grains de café colombien.

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La réaction au stress diffère selon le sexe

Les travaux menés sur des rats par des scientifiques montréalais du Centre de recherche Fernand-Seguin démontrent que la réaction neurologique face au stress varie selon le sexe.

Si c’est l’hémisphère droit des rongeurs mâles qui est activé dans des situations tendues, c’est l’hémisphère gauche qui réagit davantage chez les femelles.

Des recherches antérieures avaient prouvé qu’une sollicitation de l’hémisphère gauche entraînait des symptômes dépressifs, troubles que les femmes développent deux fois plus souvent que les hommes en situation stressante.

L’un des auteurs de l’étude, le Dr Ron Sullivan, apporte toutefois quelques nuances à ces découvertes : « Aucun des deux sexes n’emploie exclusivement un hémisphère ou l’autre dans une situation stressante. Cependant, l’hémisphère dominant semble être différent selon le sexe, ce qui nous permet de croire que les hommes et les femmes présentent une réactivité différente face au stress qui, elle, pourrait être reliée à la plus grande vulnérabilité observée chez les femmes. »

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Le niveau de stress chez les travailleurs est élevé

Selon une enquête menée par CROP pour l’Ordre des conseillers d’orientation du Québec, 49 % des travailleurs affirment vivre avec le stress dans le cadre de leur emploi; dans le tiers des cas, ces derniers ont de la difficulté à ne pas penser au travail lorsqu’ils sont à la maison.

Ce sont les femmes qui sont les plus touchées par le stress, 53 % d’entre elles le subissant, tandis que 44 % des hommes sont sujets au stress.

« Ces résultats peuvent paraître inquiétants, particulièrement chez les femmes. Il faut savoir qu’elles subissent probablement davantage de stress, car elles assument encore de nombreuses responsabilités familiales. Il est parfois difficile de tracer une limite entre les réalités personnelle et professionnelle. C’est pourquoi il importe de mettre en place plus de mesures permettant de mieux équilibrer le travail et la vie personnelle », a précisé M. Florent Francoeur, président-directeur général de l’ordre professionnel.

Le sondage démontre également que ce phénomène augmente puisque 51 % des travailleurs québécois estiment que le stress dans leur milieu de travail a tendance à augmenter.