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La première année de maternité difficile à surmonter

L’étude a été menée par Nurofen for Children and Babies, une compagnie sise au Royaume-Uni. Selon ce que rapporte The Bump, la première année de maternité est décrite comme étant « chaotique », « épuisante » et « stressante ».

Parmi les facteurs soulignés, le manque de sommeil, le sentiment d’impuissance, de solitude, et le choc du changement de routine étaient pointés du doigt. Le fait le plus accablant est sans doute celui qui indique qu’une femme sur 2 a senti qu’elle « perdait son identité » pendant cette première année en tant que mère.

Selon la représentante de Nurofen for Children, Dre Pixie McKenna, les réponses ne sont pas surprenantes. « Il est facile de sous-estimer l’impact d’un enfant sur la vie d’une femme. Avant de s’embarquer dans l’aventure, plusieurs femmes ont une carrière et ont une routine bien définie. »

McKenna ajoute que la confiance en soi en prend un coup lorsqu’on réalise qu’on ne sait pas comment réagir avec un bébé qui dépend de nous. C’est d’ailleurs un des éléments qui est ressorti en force dans le sondage. 

Par ailleurs, nombre de répondantes ont aussi trouvé très difficile de changer complètement leur vie sociale, qui passait parfois de très enrichissante à pratiquement inexistante.

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Un plus gros placenta chez les femmes stressées

Après avoir suivi 75 000 femmes enceintes, des chercheurs ont démontré que le stress augmentait la taille du placenta.

L’étude en question, dirigée par la Faculté de psychologie de Bâle, en Suisse, a été publiée dernièrement dans le magazine PloS One.

Dans le cadre de celle-ci, on a pu constater que le placenta était plus gros et plus lourd à la naissance de l’enfant chez les femmes vivant le plus grand stress.

Parmi les éléments stressants relevés, on compte ceux reliés au milieu de travail et à la vie familiale.

Il semble que ce développement accru du placenta proviendrait d’un besoin de protection du bébé. Il protégerait le fœtus des effets néfastes du stress.

D’autre part, les chercheurs ont remarqué que des facteurs comme la peur et la dépression n’ont aucune incidence sur la grosseur du placenta.

On ignore encore si la taille du placenta a une influence sur la santé du bébé.