De passage sur le plateau de Dans les médias ce mercredi soir, sur les ondes de Télé-Québec, Pier-Luc Funk s’est entretenu sur divers sujets avec l’animatrice Marie-Louise Arsenault. Il a notamment été question de son évolution tant personnelle que professionnelle devant les caméras, mais également de ses expériences à la télévision québécoise et de la vague de dénonciations ayant eu lieu l’été dernier.
Marie-Louise Arsenault a notamment interrogé le comédien d’Entre deux draps et Rue King, en début d’émission, sur son désir d’être un bon invité sur les plateaux de variété. L’animatrice l’a plus précisément questionné à savoir s’il avait parfois l’impression d’être utilisé pour donner un bon spectacle, grâce à son sens de la répartie très aiguisé. En répondant par l’affirmative, Pier-Luc a donné en exemple sa participation à l’émission Studio G, pilotée par Maripier Morin.
« C’est une émission de surprises. Donc, tu n’es pas au courant que tu t’en vas faire Studio G. J’étais fatigué, j’étais brûlé, j’avais besoin de dormir. J’étais supposé faire une dernière entrevue de 20 minutes et retourner me coucher. Mais, je suis arrivé là-bas et, finalement, c’était un show de quatre heures de tournage où on te demande des anecdotes. C’est un show surprise où on te roast. Moi, je ne m’attendais pas à ça. Ma copine a eu le cœur gros et elle m’a dit que j’avais l’air d’un tigre de cirque, que le monde me pokait en me disant : » aller, donne-nous en, monte sur la table! « », raconte-t-il.
L’artiste de 26 ans ajoute : « En effet, dans ce milieu-là, des fois, il y a ça. Ça va me faire plaisir de donner mon 100%, mais je veux arriver et que tu me proposes quelque chose! Parce que j’haïs ça sentir que c’est tout entre mes mains, si le show va être bon ou non. »
Marie-Louise Arsenault a aussi abordé la vague de dénonciations de l’été 2020, et plus particulièrement les allégations visant Maripier, en relatant qu’en un instant, tous les privilèges et les opportunités peuvent disparaître; ce à quoi l’animateur de Sans rancune a répondu : « Je n’ai pas paniqué. Je pense que, comme n’importe qui, même encore plus quand [on est devant la caméra], on doit faire attention à nos actions. Je pense que quand tu fais des actions qui ont des répercussions négatives, il faut que tu en paies les conséquences. […] C’est un privilège d’avoir sa place au soleil, mettons, dans l’œil public. Donc, dépendamment de tes actions, des fois, ça peut revenir vers toi et tu peux la perdre, cette place au soleil. » Pier-Luc a également affirmé que cette vague de dénonciations a inévitablement offert un examen de conscience à tous et chacun, tant dans le showbiz québécois que dans le public, et une importante remise en question sur nos actions.
C’était bien connu : Maripier et Pier-Luc étaient de bons amis. L’animatrice l’a alors interrogé à ce sujet. « On s’est vus beaucoup pendant une période de temps, mais on s’était un peu perdus de vue dans les derniers moments, avant que tout ça arrive. Quand l’histoire a explosé, on est juste restés à la même place, c’est-à-dire quelques textos », a-t-il confié.
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