Une nouvelle étude a été faite sur les substances contaminantes pouvant se retrouver dans le lait maternel. Deuxième du genre, c’est l’Institut de la santé publique de la Norvège qui l’a menée.
Les Norvégiennes sont les championnes mondiales de l’allaitement : 80 % des bébés y sont nourris au sein jusqu’à 6 mois. De plus, il n’y est pas rare qu’un enfant soit allaité jusqu’à 18 mois.
Or, selon cette étude parue dans Environmental Science and Technology, il semble qu’après un an, on décèlerait de 15 à 94 % moins de substances contaminantes provenant de l’environnement dans le lait maternel.
Mentionnons au passage que le lait maternel est un aussi bon indicateur que le sang pour démontrer l’exposition à des substances dangereuses ou contaminantes.
L’industrie aurait fait un grand pas durant la dernière décennie, car on retrouve de nos jours une concentration beaucoup plus faible de substances nocives dans le sang et le lait maternel.
Ces nouvelles données pourraient réconforter plusieurs personnes et encourager l’allaitement sur une longue période.
Rappelons que l’allaitement jusqu’à six mois a été remis en question dernièrement par une étude londonienne, mais que l’Organisation mondiale de la santé maintient sa position sur la question.