Des poupons dont la mère a été exposée à certaines substances ignifuges durant sa grossesse seraient plus enclins à avoir un faible poids de naissance. Les produits chimiques en question ont été retirés du marché, mais on en trouve encore dans d’anciens meubles.
Des chercheurs de l’Université de la Californie ont analysé les taux sanguins de PBDE (polybromodiphényléther) de 286 femmes enceintes. À la suite de la naissance de leur enfant, on a conclu que chaque augmentation de 10 fois était reliée à une diminution du poids de naissance de 4,1 onces.
On rappelle toutefois que ces produits chimiques ne sont plus utilisés, mais puisqu’ils l’étaient sur des objets que l’on ne remplace pas souvent, comme des meubles, ils demeurent présents dans de nombreux foyers.
Il semble en fait que la plupart d’entre nous sont exposés aux PBDE; 97 % en auraient une présence dans le sang. Les résultats complets de cette recherche sont parus dans l’American Journal of Epidemiology.