Jusqu’à présent, seul l’âge de la mère pouvait aider à déterminer si une fécondation in vitro (FIV) avait des chances de réussir, mais des chercheurs de la Faculté de médecine de Stanford, en Californie, ont élaboré une nouvelle méthode pour évaluer les chances de succès.
Selon les Proceedings of the National Academy of Science, cette nouvelle méthode se base plutôt sur les données recueillies lors d’un cycle de FIV qui n’a pas fonctionné. Les chercheurs analysent notamment le nombre d’ovules et d’ovocytes présents au cours de ce cycle. Ainsi, on a découvert que plus ils sont nombreux, plus les chances de succès sont grandes.
« Nous avons montré que les données d’un précédent cycle peuvent être efficacement utilisées pour fournir des probabilités de naissance vivante lors d’un cycle ultérieur », disent les chercheurs.
D’autres études seront faites et si les résultats se confirment, il sera même possible de prédire les chances de réussite dès le premier essai d’une FIV. De cette façon, les spécialistes aideront les couples à poursuivre leur démarche ou pourront leur recommander d’autres alternatives comme le don d’ovocytes et d’embryons.