Étiquette : sucre
PepsiCo prend un virage plus santé
L’Institut national du diabète et des maladies digestives et rénales s’est penché sur les effets des édulcorants artificiels sur le métabolisme humain, car de plus en plus, les gens utilisent ces faux sucres dans leur alimentation.
Selon une nouvelle étude réalisée avec 22 jeunes en bonne santé et de poids normal, lorsque ces édulcorants sont combinés à du glucose, ils provoquent une sécrétion de l’hormone GLP-1 dans l’estomac. Ceci envoie un message de satiété au cerveau et du coup, l’apport calorique est diminué, ce qui permet de mieux contrôler le taux de glycémie chez les personnes.
Selon les premiers résultats, les édulcorants n’ont pas d’hydrates de carbone, mais combinés à ceux-ci, ils ont un effet bénéfique sur la santé.
Ainsi, on croit que les boissons à base d’édulcorants, par exemple, pourraient être intéressantes dans une alimentation quotidienne.
Bien entendu, d’autres études seront effectuées, cette fois sur des personnes ayant le diabète de type 2, afin de savoir si on obtiendra les mêmes résultats bénéfiques.
L’American Heart Association affirme que les Américains ingèrent environ 22 cuillères à thé de sucre chaque jour et qu’ils doivent diminuer cette consommation, rapporte Msnbc.com.
La plupart de ces sucres ajoutés proviennent des boissons sucrées ou des friandises et valent environ 355 calories.
Les femmes ne devraient pas consommer plus de 6 cuillères à thé ou 100 calories de sucres ajoutés par jour. Pour la plupart des hommes, la limite recommandée est de 9 cuillères à thé ou 150 calories par jour.
Ces limites ne s’appliquent pas aux sucres naturels que l’on retrouve par exemple dans les fruits et légumes.
Rachel K. Johnson, professeure de nutrition à l’Université du Vermont à Burlington, a déclaré : « Analysez très soigneusement votre alimentation. Découvrez quelles sont les sources de sucres ajoutés et réfléchissez à une manière de diminuer votre consommation. »
Selon Health News, quand vient le temps de perdre du poids, il serait plus profitable de réduire la consommation de boissons gazeuses que de couper dans la nourriture.
Selon certaines études, la réduction des calories provenant des boissons sucrées favorise la perte de poids. Le Dr Liwei Chen déclare : « La perte de poids provenant de calories liquides est plus profitable que celle provenant de nourriture solide. »
Chen ajoute : « Si vous réduisez votre consommation de boissons, particulièrement celles qui contiennent du sucre, c’est un moyen simple et facile de vous aider à maintenir votre poids et vous pouvez ainsi prévenir la prise de poids. Si vous suivez une diète, c’est un moyen facile et simple de vous aider à atteindre vos buts. »
La glycémie, liée à l’Alzheimer?
Selon le Dr Robert Vassar et son équipe, de l’école de médecine Feinberg, affiliée à l’Université Northwestern de Chicago, la diminution du débit sanguin dans le cerveau favorisait la formation de plaques de protéines, ce qui pourrait expliquer l’apparition de la maladie neurodégénérative d’Alzheimer.
« Ces résultats sont importants, puisque ça suppose que le flux sanguin dans le cerveau peut être une approche intéressante pour prévenir ou traiter la maladie d’Alzheimer », suggère le Dr Vassar.
Pour les besoins de l’étude, le chercheur et ses collègues ont analysé des cerveaux humains et de rongeurs pour y découvrir que la protéine elF2alpha est altérée quand le cerveau ne reçoit pas suffisamment de sang. Cette protéine est à l’origine de la formation des plaques amyloïdes.
La dépendance au sucre
Le Dr Bart Hoebel, un professeur de l’Université Princeton, croit que le sucre provoque les mêmes réactions de dépendance observées dans le cerveau que peut provoquer la consommation de drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne.
« Boire de l’eau sucrée lorsque l’on a faim cause des changements neurochimiques dans le cerveau qui ressemblent étrangement à ceux chez les personnes qui consomment de la drogue. Ça va bien au-delà du syndrome de sevrage », a observé le Dr Hoebel.
Pour cette étude, les chercheurs ont privé de nourriture des rats de laboratoire pendant 12 heures quotidiennement, pour ensuite les nourrir d’aliments contenant du glucose et du sucre blanc.
Lors de l’ingestion de ces aliments, les chercheurs ont observé une hausse de dopamine dans le cerveau. Cet acide aminé est souvent associé à la réaction neurologique lors de la dépendance aux drogues.
Dans son deuxième bilan annuel de l’alimentation, le quotidien Le Devoir nous apprend que l’industrie alimentaire éprouve quelques difficultés à diminuer la teneur en gras, en sucre et en sel de ses plats préparés et congelés.
L’équipe du Devoir a analysé 80 produits tels que des pizzas et repas-minute offerts dans les épiceries.
Ainsi, le taux de sodium est demeuré relativement stable entre janvier 2007 et janvier 2008, soit 456 mg par tranche de 100 g.
Du côté des lipides, les gras trans sont progressivement éliminés tandis que les gras saturés sont toujours au menu et se trouvent même en plus grande quantité, particulièrement dans les pâtés en tout genre.
Quant au sucre, les repas congelés en contiennent 2,8 g par tranche de 100 g, soit autant qu’en 2006.
Le ScienceDaily rapporte que les enfants qui mangent moins de sel consomment moins de boissons sucrées et peuvent ainsi réduire considérablement les risques d’obésité, de pression élevée et, à plus long terme, les risques de crise cardiaque. C’est ce que démontre une recherche publiée en ligne par Hypertension : Journal of the American Heart Association.
Des études précédentes ont démontré que l’utilisation de sel diététique chez les adultes augmentait leur consommation de liquide. Cependant, des chercheurs de l’Université St. George, à Londres, ont voulu examiner le même phénomène chez les enfants.
Le principal auteur de l’étude a déclaré : « Les boissons sucrées sont une source importante de consommation de calories chez les enfants. Il a été démontré que la consommation de boissons sucrées est reliée à l’obésité chez les jeunes personnes. Cependant, il n’est pas clair s’il y a un lien ou non entre la consommation de sel et celle de boissons sucrées. »
Lors d’une étude effectuée auprès de 1 600 filles et garçons de 4 à 18 ans, les chercheurs ont découvert que les jeunes qui mangeaient moins de sel buvaient moins de liquide et, surtout, moins de boissons sucrées.
Cette recherche prouve donc qu’en réduisant leur consommation de sel, les jeunes réduisent leur consommation de boissons sucrées, et diminuent par le fait même leur risque d’obésité.