Déjà, dans une recherche précédente, on expliquait qu’une alimentation excessive de sucre et de gras modifiait la réponse du cerveau relativement à la « récompense ». En d’autres termes, elle prédisposait à la suralimentation et à diverses dépendances.
Or, cette nouvelle étude, menée par la neuroscientifique Nicole Avena, de l’Université de Floride, vient appuyer ces conclusions. Dès la gestation, le fœtus est sensible à l’apport en graisses et en glucides, et une surexposition le prédispose aux dépendances d’alcool et de drogues.
Ces conséquences se développeraient plus tard, à l’âge adulte, selon Santé Log, et s’ajoutent au risque très élevé de surpoids dès la naissance.
Dans le cas présent, ce sont deux groupes de rats qui ont été testés, le premier constitués de rats nés de mères nourries avec un régime alimentaire équilibré, et le second avec des rats dont les mères avaient été gavées de sucre et d’aliments gras.
La sensibilité à l’alcool et aux amphétamines des rats du second groupe était nettement plus élevée que ceux du premier groupe. Des résultats qui, malheureusement, sont très probants.
Cela encourage cependant les futures mères à prendre en compte leur alimentation dès les premiers trimestres de la grossesse.