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La chirurgie plastique, sous-estimée

Les travaux menés par la chercheuse Andrea Polonijo, de l’Université de la Colombie-Britannique, ont permis de conclure que les magazines nord-américains traitent avec une certaine légèreté les chirurgies plastiques.

Selon elle, les magazines féminins sous-estiment les risques psychologiques liés à ce type d’intervention en banalisant la chirurgie esthétique et en la présentant comme un simple soin de beauté. En effet, les conséquences psychologiques de la chirurgie n’étaient indiquées que dans 18 % des articles qu’elle a analysés.

« L’anxiété et la dépression peuvent être accentuées et une profonde insatisfaction envers son corps augmenter après une chirurgie esthétique. Certaines études font un lien entre les implantations mammaires et le risque de problèmes psychologiques ou les tendances suicidaires », a observé Mme Polonijo.

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Le taux de suicide lié au statut socioéconomique

Une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université Tufts, aux États-Unis, conclut que le niveau socioéconomique pourrait avoir une incidence sur le taux de suicide chez les jeunes.

Selon eux, les adolescents issus de milieux défavorisés ont quatre fois plus de chances de commettre un suicide que ceux qui habitent un quartier mieux nanti.

Ces jeunes présentent aussi davantage de symptômes dépressifs et sont deux fois plus susceptibles de souffrir de pensées suicidaires.

« Ils sont plus vulnérables, car des événements de vie difficiles, comme le fait d’avoir connu une personne s’étant suicidée ou de vivre une rupture douloureuse avec un ou une partenaire de coeur, semblent susciter plus souvent des pensées suicidaires ou des tentatives de suicide », a observé Véronique Dupéré, auteure principale de cette recherche.

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Enquête de la FDA

L’agence de la santé américaine, la Food and Drug Administration (FDA), enquête sur les effets secondaires de certains médicaments utilisés pour le traitement de l’asthme, le contrôle des crises d’épilepsie et pour aider à cesser de fumer. Selon la FDA, ces médicaments augmenteraient le risque de suicide.

Parmi les médicaments, on retrouve le Prozac, le Paxil, le Wellbutrin, les anticonvulsivants Lyrica et Neurontin, le Champix, ainsi que l’antiacnéique Accutane.

Cet été, lors d’une table ronde portant sur 11 médicaments antiépileptiques et réunissant des spécialistes, des essais cliniques ont démontré que le Neurontin avait entraîné de pensées suicidaires chez 2 patients sur 1 000.

« Même si un médicament est utilisé pour le contrôle du poids, pour aider à cesser de fumer ou pour traiter l’asthme, ces médicaments ont aussi souvent des impacts sur le cerveau, alors il y a toujours des probabilités de risques secondaires psychiatriques », a mentionné le Dr Thomas Laughren, chef de la division des produits psychiatriques de la FDA.

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L’insomnie rend-elle suicidaire ?

Lors du congrès annuel organisé par l’Associated Professional Sleep Societies, des chercheurs sont venus présenter les résultats de leur recherche, à savoir que la qualité du sommeil est associée aux tendances suicidaires.

La Dre Rebecca A. Bernert et ses collègues de l’Université de l’État de la Floride en sont arrivés à ces conclusions en observant 322 étudiantes âgées de 19 à 24 ans.

Même en traitant la dépression, qui est souvent associée aux pensées suicidaires, il semble que les troubles du sommeil et l’insomnie augmentent de façon considérable de telles pensées.

Selon la Dre Bernert, d’autres études devront être menées afin de corroborer cette thèse et ainsi améliorer la prévention auprès de ceux qui souffrent d’insomnie.

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Les mauvais traitements au cours de l’enfance laissent des traces

L’équipe du professeur Moshe Szyf, de l’Université McGill, a découvert que les cerveaux des personnes qui ont subi de mauvais traitements au cours de l’enfance présentent des différences au niveau du marquage épigénétique.

Les variations de ce revêtement chimique ont été observées dans le cerveau de 13 hommes qui se sont suicidés et qui ont tous connu une enfance difficile.

« C’est la première fois qu’on observe une différence d’ADN entre des personnes qui se suicident et d’autres qui ne se suicident pas », a mentionné le Dr Szyf.

Avec cette découverte, les chercheurs s’interrogent maintenant à savoir si ce phénomène existe aussi dans l’ADN sanguin. Dans un tel cas, cette découverte mènerait vers un meilleur diagnostic pour effacer ces différences dans les marqueurs épigénétiques.

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Le Singulair fait l’objet d’une enquête

L’agence fédérale de la santé et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis mènent une enquête conjointe sur le Singulair, un médicament utilisé pour traiter l’asthme et les allergies qui aurait comme effet secondaire d’augmenter les pensées suicidaires.

Depuis octobre dernier, trois suicides ont été commis aux États-Unis par des personnes qui prenaient le médicament fabriqué par Merck Frosst et commercialisé au Canada depuis 1998. Aucun incident de ce genre n’a été répertorié au Canada.

Le fabricant pharmaceutique a pris le soin d’ajouter les pensées suicidaires à la liste des effets secondaires pouvant être produits par le Singulair. Il précise toutefois, en se basant sur 40 études cliniques regroupant plus de 11 000 personnes, « qu’aucun rapport de pensées ou de gestes suicidaires n’a été signalé et qu’aucun suicide n’est survenu chez les patients ayant reçu Singulair. »

Bien que Santé Canada et la FDA n’aient pas encore déposé leurs conclusions, ils affirment que « les patients ne devraient pas cesser de prendre le Singulair avant d’en avoir parlé à leur médecin. »

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Hausse des idées noires chez les épileptiques

La Food and Drug Administration (FDA) vient d’émettre une mise en garde concernant 11 médicaments contre l’épilepsie et les migraines qui pourraient avoir une incidence sur la hausse des pensées suicidaires.

Après avoir analysé les résultats de 200 études, l’agence américaine des médicaments a constaté un accroissement de 0,43 % des pensées suicidaires chez les patients épileptiques ou aux prises avec de violents maux de tête. 0,22 % des sujets qui utilisaient un placebo ont avoué avoir des idées suicidaires.

Ces analyses de la FDA ont débuté en 2005 auprès de 27 863 patients consommant des antiépileptiques et 16 029 personnes ayant absorbé un placebo.