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La thérapie à la rescousse de l’autisme?

Il semblerait, selon une nouvelle étude de l’Université Columbia à New York, que les compétences sociales et la communication de certains enfants autistes pourraient s’améliorer avec le temps grâce à la thérapie.

Cependant, d’autres enfants ne verront pas leur sort s’améliorer et continueront d’avoir des problèmes fonctionnels à mesure qu’ils vieillissent. Selon les experts, tout dépend de l’âge où l’enfant a reçu son diagnostic : plus jeune est le mieux pour entreprendre un suivi rapide et efficace.

De plus, au moment du diagnostic, il faut remarquer si l’autisme était léger ou sévère, car ceux qui sont des cas moins lourds sont plus aptes à s’améliorer, tout comme ceux qui ne sont pas atteints d’une déficience intellectuelle supplémentaire.

Il semblerait que les parents qui offrent un soutien précoce à leur enfant autiste voient de meilleurs progrès auprès de leur jeune.

L’étude indique que les parents instruits et de race blanche avaient tendance à se tourner davantage vers la thérapie et diverses organisations pour aider leur progéniture, ce qui permettait à l’enfant de se retrouver dans le 10 % des autistes qui connaissent les plus grandes améliorations au niveau social entre 3 et 12 ans.

La recherche révèle également que contrairement aux compétences sociales et à la communication, les comportements répétitifs n’auront pas tendance à s’améliorer ou à s’aggraver au fil du temps, pour la majorité des enfants.

Optimisme et persévérance devraient être deux éléments au programme quotidien des parents, selon les chercheurs. De plus, ces derniers espèrent que des lois seront adoptées sous peu pour permettre la légitimité des traitements pour tous, peu importe le statut social, afin d’aider le plus d’autistes possible. Ces derniers devraient poursuivre la thérapie à l’âge adulte, conseillent les chercheurs.

Les détails de cette étude sont parus récemment dans la revue Pediatrics.

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Suivi médical des mères et dés bébés : le Québec manque à l’appel

Dans un rapport déposé le 23 février à l’Assemblée nationale, le commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois, met en avant-plan le manque et l’absence de suivi médical chez les femmes enceintes et les bébés, pendant et après la grossesse.

Avec la pénurie de spécialistes et le nombre de naissances grandissant, M. Salois propose que le Québec s’aide en s’outillant d’un réseau de cliniques du nourrisson qui permettrait d’offrir un meilleur encadrement, notamment lors du premier trimestre de grossesse qui s’avère très déterminant.

Ces cliniques rassembleraient en un endroit des personnes qui pourraient échanger, en privé ou en groupe, avec une personne-ressource pendant et après la grossesse. Selon lui, un site internet complet avec des informations sur la petite enfance et davantage de cours postnataux devrait être offert.

Le commissaire a interrogé 200 personnes, 49 familles et 27 experts, qui ont tous conclu que le Québec éprouve de grandes difficultés et ne fait pas de l’enfant sa priorité.

La province connaît une hausse du taux de natalité depuis quelques années. En 2010, 88 000 naissances ont d’ailleurs été enregistrées. On compte 500 000 enfants de 0 à 5 ans. Selon le rapport, il semblerait que seuls 68 % des bébés ont eu droit à des visites postnatales à la maison.

Pour le ministre de la Santé, Yves Bolduc, qui a pris connaissance du document, il n’y a pas place à l’inquiétude, car toutes les femmes finissent par avoir accès à un professionnel de la santé durant la grossesse. De plus, le taux de mortalité infantile au Québec est parmi les plus bas du Canada.