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L’espoir de guérir le sida dépend de rares sujets naturellement résistants

(AFP) – L’espoir grandissant de pouvoir un jour guérir l’infection par le virus du sida repose sur de rares personnes dans le monde naturellement résistantes, expliquent des virologues à la 19e Conférence mondiale sur la maladie qui se tient depuis dimanche à Washington.

Pour la première fois, « nous avons la preuve qu’il est possible » d’obtenir une guérison du sida en éradiquant le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) ou en le neutralisant de façon durable (comme la varicelle), a récemment expliqué à l’AFP Françoise Barré-Sinoussi, professeure et prix Nobel de médecine 2008 pour la co-identification du virus.

Elle évoquait le cas de l’Américain Timothy Brown, 47 ans, seul cas connu au monde dont le virus a totalement disparu après une greffe de moelle osseuse en 2007 pour traiter une leucémie.

Le donneur avait des cellules immunitaires mutantes résistantes au VIH, un groupe de personnes très rares qui représenteraient moins de 0,3 % de la population.

Les chercheurs soulignent que les greffes de moelle osseuse sont des interventions médicales très lourdes et risquées qui ne peuvent pas être appliquées aux 35 millions de personnes dans le monde vivant avec le VIH, d’où la nécessité de développer un vaccin pour ceux qui ne sont pas infectés et un traitement pour guérir les séropositifs.