Le magazine Science dévoile une étude démontrant que les supérieurs doivent leur réussite à beaucoup de stress, autant que leurs subordonnés.
L’étude a été réalisée sur des babouins en liberté pendant neuf ans. Les chercheurs ont recueilli des échantillons de testostérone et de l’hormone du stress par les excréments des singes.
Selon eux, les mâles dominants vivent autant de stress que ceux en bas de l’échelle, et ce, même s’ils ont en principe plus facilement accès à la nourriture et aux femelles.
« Les mâles dominants ont montré un taux plus élevé de l’hormone du stress que les mâles dominés, laissant imaginer qu’être en haut de l’échelle pouvait être bien plus pénible qu’on le croyait », mentionnent les chercheurs.
De plus, les mâles supérieurs dépensent beaucoup d’énergie pour conserver leur rang.
Les mâles dominés, quant à eux, recevaient autant d’attention de la part des femelles que les autres.