Ce sont les résultats d’une récente étude publiée dans le Journal of Public Health Management & Practice qui mettent en lumière les lacunes au niveau de la règlementation des suppléments diététiques.
Les chercheurs de diverses universités (Temple, Harvard, Rhode Island et Boston) ont rassemblé leurs efforts pour sensibiliser toutes les instances gouvernementales et de la santé.
« Le marché américain de suppléments alimentaires représente désormais un revenu de 32 milliards annuellement, avec la moitié des adultes qui en consomment régulièrement », a indiqué l’un des scientifiques.
Malheureusement, selon eux, les produits sont mal étiquetés, cachent de l’information aux utilisateurs, et sont aussi accessibles aux adolescents. « Il n’y a aucune protection pour la santé des consommateurs. » Sans compter que les médecins ne les recommandent pas.
« Ce sont les avocats d’État qui ont la responsabilité de défendre le citoyen, et ils doivent intervenir et imposer leurs normes auprès de la mise en marché de ces dangereux suppléments. »
Les chercheurs espèrent que les pharmaciens collaboreront aux efforts pour mettre en garde les consommateurs, rapporte Science World Report.