C’est ce que révèle une étude des Centers for Disease Control and Prevention publiée aujourd’hui (4 juin).
Si une mère commençait à allaiter son bébé dans l’heure suivant sa naissance et que ce dernier ne recevait donc pas de suppléments alimentaires des médecins, elle serait plus susceptible d’allaiter son enfant durant plusieurs mois avec succès, selon les experts.
Cependant, 40 % des mères ayant pris part à cette étude affirment que le personnel médical auquel elles avaient eu affaire a donné à leur bébé des suppléments dès leur naissance.
Certains scientifiques s’inquiètent, puisque les suppléments sont rapidement donnés pour calmer le bébé ou tester son habileté à sucer.
« Les suppléments utilisés par les hôpitaux sont associés avec l’apparition tardive de la lactation, des pratiques suboptimales de l’allaitement, la perception de problème durant l’allaitement pendant le séjour à l’hôpital ainsi qu’une durée plus courte de l’allaitement », peut-on lire dans la revue Pediatrics.
Rappelons que l’allaitement au sein augmente le nombre de bactéries bénéfiques pour l’intestin des bébés. Il permettrait aux petits d’avoir une colonisation bactérienne plus diversifiée que les enfants nourris par préparation artificielle, étant ainsi mieux protégés contre les antigènes alimentaires et les agents pathogènes.