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Un parasite pour maigrir

Privés de nourriture, les larves de Caenorhabditis elegans entrent dans une phase nommée dauer larva, qui se caractérise par un ralentissement du métabolisme et une augmentation du temps de survie, malgré l’absence de nourriture, qui peut durer jusqu’à six mois.

« Lorsque ces vers passent au stade dauer, ils modifient radicalement leur métabolisme. Ils mettent en veilleuse tout ce qui est énergivore, à savoir, la recherche de nourriture, la division cellulaire et la reproduction », a précisé Richard Roy, chercheur en cancérologie au Département de biologie de McGill et spécialiste du contrôle de la division cellulaire.

L’auteur principal de cette recherche espère que cette découverte va déboucher vers d’autres études, avec des sujets obèses, sur les enzymes qui permettraient l’élimination des lipides au lieu du stockage.

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L’IMC complètement dépassé

La nutritionniste Marie-Claude Paquette, de l’Institut national de santé publique du Québec, affirme que l’indice de masse corporelle (IMC), qui sert à évaluer le poids santé d’une personne, est complètement dépassé.

Lors du congrès Journées annuelles de santé publique, Mme Paquette a mentionné : « Les professionnels de la santé devraient y penser à deux fois avant de conseiller à leurs patients de perdre du poids sur la base de leur IMC, car celui-ci est loin de révéler le véritable état de santé de la personne. »

Pour la nutritionniste, les kilos en trop ne sont surtout pas synonymes de mauvaise alimentation et de sédentarité. À l’inverse, plusieurs personnes ayant un IMC dans la moyenne sont adeptes de la malbouffe et ne pratiquent aucun sport.

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Les troubles du sommeil, signe d’embonpoint

Le Dr Jacques Montplaisir et son équipe, du Centre d’excellence en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, affirment que les troubles du sommeil, comme les terreurs nocturnes, le bruxisme, l’énurésie et l’éveil nocturne, ne sont pas sans conséquence chez les enfants.

Selon eux, les enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit voient le risque de souffrir d’embonpoint multiplié par 4.

« 26 % des enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit entre deux ans et demi et six ans font de l’embonpoint; le taux est de 15 % chez les enfants qui dorment 10 heures et il tombe à 10 % chez ceux qui dorment 11 heures », affirme le Dr Montplaisir.

Le chercheur croit que les changements de sécrétion hormonale causés par le manque de sommeil pourraient expliquer les kilos en trop chez les participants à cette étude. « Lorsque nous dormons moins, nous produisons plus de ghréline, une hormone sécrétée par l’estomac et qui stimule l’appétit », a-t-il expliqué.

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Des artères bouchées, même chez des enfants

Une étude menée par la Dre Geetha Raghuveer, de l’Université du Missouri à Kansas City, démontre que les dépôts de gras dans les artères des enfants obèses sont si importants que le risque de maladies cardiovasculaires est similaire à celui des adultes âgés de plus de 45 ans.

Pour ce faire, la cardiologue a mesuré l’épaisseur de l’artère carotide dans le cou de 70 enfants obèses. L’épaisseur était similaire à celle d’un adulte dans la mi-quarantaine.

La Dre Raghuveer a avoué être peu surpris que l’obésité entraîne un rétrécissement des artères chez les enfants, mais s’inquiète beaucoup de l’ampleur du phénomène au cours des 30 dernières années. « Je prédis que nous allons voir de plus en plus de cas précoces d’angine et d’accident vasculaire cérébral », a-t-elle noté.

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La pilule miracle pour perdre du poids?

Des scientifiques de l’Université de Copenhague se sont penchés sur un nouveau traitement contre l’obésité : le tesofensine. Selon eux, ce médicament est deux fois plus efficace pour perdre les kilos en trop que les placebos.

« Le tesofensine entraîne une perte de poids de 10 % comparativement au placebo ou aux régimes suivis par les patients obèses », prétend l’auteur derrière ces résultats, le Dr Arne Astrup.

Le Dr Astrup va même jusqu’à affirmer que ce traitement miraculeux pourrait remplacer la chirurgie bariatrique. Il croit aussi que la perte de poids pourrait atteindre 20 % si le tesofensine est jumelé à un régime strict.

Tous les détails de cette étude se retrouvent dans la version en ligne du journal médical The Lancet.

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Aimer manger pour mieux maigrir

Une équipe de psychologues de l’Université du Texas croient que l’apparition de l’obésité pourrait s’expliquer par une réaction chimique dans le cerveau.

Les chercheurs ont fait passer des tests d’imagerie du cerveau afin d’évaluer les réactions cérébrales liées à la production de dopamine pendant que les sujets mangeaient. Cette molécule, qui joue un rôle dans le désir et la sensation de plaisir, s’active lorsque la personne mange.

Il semble que les chercheurs ont pu prédire que les participantes, dont la sécrétion de dopamine était moins élevée, allaient prendre plus de poids au cours des mois suivants. « Cette recherche révèle que les personnes obèses pourraient compter moins de récepteurs de dopamine dans leur cerveau les conduisant à manger plus pour compenser ce déficit de plaisir », prétend l’auteur derrière ces résultats, le Dr Eric Stice.

Le Dr Stice croit toutefois que l’obésité n’est pas un automatisme lorsque les zones du cerveau liées au plaisir émettent moins de dopamine. Une saine alimentation et de l’exercice physique sont encore le meilleur moyen de prévenir le surplus de poids.

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Des migraines à cause d’un surplus de poids?

Selon le Dr Andrew Hershey, directeur du Headache Center de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati, il existe un lien entre les migraines chez les enfants et adolescents et les kilos en trop.

Parmi les 913 sujets qu’il a observés, le Dr Hershey a observé que 34,1 % des jeunes patients ayant un surplus de poids souffraient de maux de tête et que le degré de sévérité de ces migraines augmentait en fonction de l’indice de masse corporelle.

Le chercheur a aussi observé que la fréquence et la sévérité des migraines diminuaient quand le participant perdait du poids. C’est pourquoi il recommande aux professionnels de la santé d’envisager la perte de poids comme moyen de traitement des migraines.

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L’obésité est une véritable maladie

Des chercheurs de la Temple University School of Medicine, de Philadelphie, arrivent à la conclusion que les cellules graisseuses des personnes obèses sont déficientes.

Leurs recherches ont porté sur des échantillons de graisse de la cuisse de personnes obèses et de personnes minces.  Des différences importantes entre les cellules graisseuses des deux groupes ont été découvertes.

Les chercheurs ont découvert plusieurs différences dans la partie des cellules qui sert à synthétiser les protéines. Ces protéines entraîneraient une résistance à l’insuline. Cette résistance jouerait un rôle majeur dans les conditions d’apparition de l’obésité.

Selon les auteurs de l’étude, cette différence des cellules graisseuses entre personnes obèses et minces expliquerait le lien entre l’obésité et le risque de diabète, de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.

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Les problèmes de poids pris en charge par l’État

Avec son projet de loi approuvé reconnaissant les troubles alimentaires comme des maladies, le gouvernement argentin force les organismes de santé publics et privés à rembourser les frais de traitement déboursés par les contribuables aux prises avec l’obésité, la boulimie et l’anorexie.

L’Argentine prend donc le taureau par les cornes alors que 40 % de sa population souffre d’un surplus de poids et que l’obésité est la deuxième cause de mortalité au pays, après le tabagisme.

En plus du remboursement des frais liés aux problèmes de poids, un volet préventif est aussi au menu, notamment un encadrement plus restrictif des publicités sur les régimes et les méthodes amincissantes.

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Obésité ne rime pas toujours avec maladie

Un article publié dans le journal spécialisé Archives of Internal Medicine déboute le mythe concernant le piètre état de santé des personnes obèses.

En effet, selon deux recherches, une allemande et une américaine, le surplus de poids n’est pas toujours un facteur de risque des maladies cardiovasculaires.

314 participants ont été suivis par l’équipe de chercheurs de l’Université de Tübingen. Ils ont été répartis en deux groupes selon leur résistance à l’insuline, souvent associée à un état prédiabétique.

Ceux qui résistaient mieux à l’insuline avaient davantage de graisse dans les muscles squelettiques et présentaient aussi des parois d’artères durcies, ce qui augmente normalement l’incidence de maladies cardiovasculaires.

Quant aux sujets sensibles à l’insuline, ils présentaient un bilan de santé similaire aux personnes ayant un poids santé.

Les chercheurs américains, de leur côté, en arrivent à des conclusions similaires, alors que leurs participants obèses avaient une tension artérielle et un taux de cholestérol normaux.