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Les enfants sont-ils tous égaux?

On lit dans le Bulletin hebdomadaire épidémiologique que les inégalités sociales, en ce qui a trait à la santé, seraient visibles dès la maternelle. Les enfants de cinq ans vivraient de telles différences selon la région qu’ils habitent.

Selon sa situation socio-économique, un enfant serait plus enclin à souffrir d’un surpoids, voire d’obésité, et il serait plus vulnérable à avoir des caries dentaires. Par exemple, on a remarqué qu’un enfant de la maternelle avait moins tendance à accuser un surpoids si son père occupait un poste de cadre que s’il était ouvrier.

D’autre part, les petites filles seraient plus nombreuses à avoir un surpoids (14 %) que les petits garçons (10 %). S’ils vieillissent un peu, cet écart s’amenuise toutefois (20 % contre 19 %).

En général, on estime que les inégalités sociales liées à la santé ici observées chez des enfants de la maternelle prendraient leur source dans les habitudes de vie, surtout en ce qui concerne l’alimentation.

Selon son milieu social et son environnement, un enfant serait plus ou moins enclin à consommer des boissons gazeuses, à écouter la télévision et jouer à des jeux vidéo, ou jouer à l’extérieur. Toutefois, on n’a pu vérifier, dans la présente enquête, si les enfants pratiquaient ou non un sport de façon régulière.

Ces constats ont été faits selon une enquête menée auprès de 23 000 jeunes enfants de 2005 à 2006.

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Maman en surpoids : impacts sur le foie

On lit dans Pediatric Research que les effets de l’embonpoint sont nombreux chez l’enfant. Des chercheurs ont découvert une autre influence de l’indice de masse corporelle (IMC) de la future maman.

C’est qu’un IMC élevé durant la grossesse aurait des répercussions encore plus importantes que l’on croyait jusqu’ici. Ainsi, un bébé né d’une mère en surpoids sera non seulement plus gros et aura plus de gras dans la région de l’abdomen, il aura aussi une plus grande quantité de gras dans son foie.

De plus, même si l’indice de masse corporelle de la mère demeure dans les normales, il peut tout de même influencer la quantité de gras que le bébé accusera à sa naissance. On soutient aussi que ce lien pourrait exposer l’enfant à de plus grands risques de problèmes métaboliques.

Cette étude a porté sur 105 nouveaux nés dont on a déterminé l’indice de masse corporelle. L’IMC de leur mère avait été évalué avant leur naissance.

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Enfant gros, enfant malade

On lit sur Health l’avis d’une spécialiste de la Miller School of Medicine (University of Miami), Dr Sarah Messiah, quant au surpoids en bas âge.

Selon elle, un enfant âgé d’à peine deux ans est déjà exposé à des problèmes de santé importants dans sa vie adulte s’il a un surpoids. Dès cet âge, il présente des symptômes du syndrome métabolique.

Ce problème de santé peut mener entre autres à une maladie cardiaque et au diabète. Ainsi, un enfant qui souffre de problèmes de poids est déjà un enfant malade. Néanmoins, l’un des premiers dangers consiste en la résistance à l’insuline, laquelle est déjà observable chez des enfants de cinq ans.

Dr Messiah rappelle que le premier enjeu auquel est confronté l’enfant en surpoids est la prévalence du diabète.

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Surpoids des ovaires?

On connaissait déjà le lien entre l’obésité et les difficultés de conception. On sait aussi que les femmes qui souffrent de diabète ont plus de difficulté à tomber enceinte et à mener une grossesse à terme.

Or, des chercheurs avancent maintenant que ces femmes produisent des ovules plus gras. Leur recherche est parue dernièrement dans le Public Library of Science ONE.

C’est que les femmes ayant un surpoids ont un métabolisme qui tend à stocker plus de gras, ce qui entraîne des taux d’acides gras plus élevés dans les ovaires, donc dans les ovules.

Ensuite, ces ovules gras mènent à des embryons comprenant moins de cellules et pouvant présenter des changements génétiques et métaboliques. C’est la première fois qu’on peut définir l’impact négatif des acides gras sur l’embryon.

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Le surpoids et l’asthme

On lit dans le Journal of Epidemiology and Community Health que le surpoids et l’obésité durant la grossesse peuvent causer l’asthme chez le futur enfant.

Précisément, selon les résultats d’une étude, une femme qui a un surpoids ou qui est obèse lorsqu’elle tombe enceinte, expose son bébé à naître à de plus grands risques de symptômes respiratoires liés à l’asthme durant son adolescence.

On a tiré ces conclusions après avoir suivi 7 000 adolescents qui étaient nés entre 1985 et 1986. Leurs mères ont quant à elles été questionnées sur leur style de vie et leur milieu social durant leur grossesse, entre autres.

Les enfants dont la mère était obèse ou présentait un surpoids avant d’être enceinte ont de 20 à 30 % plus de risques de souffrir de l’asthme ou d’avoir certains problèmes respiratoires. 

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Une thérapie sur l’image corporelle aide à la perte de poids

Des chercheurs de l’Université Technique de Lisbonne et de l’Université Banger du Pays de Galles ont suivi des femmes en surpoids.
 
En plus du régime alimentaire, une partie du groupe a suivi une thérapie pour améliorer son image corporelle. Ces femmes ont perdu 7 % de leur poids, comparativement à seulement 2 % chez les femmes n’ayant pas eu de thérapie.
 
Ainsi, l’étude publiée dans le Journal of Behavior Nutrition and Physical Activity laisse croire qu’avoir une bonne image corporelle de soi aide à perdre plus de poids.
 
« Les problèmes d’image corporelle sont très communs chez les personnes en surpoids ou obèses, les poussant souvent à manger pour se rassurer et à prendre des habitudes alimentaires rigides, qui sont autant d’obstacles à la perte de poids », explique le chercheur Pedro J. Teixeira.
 
« Nos résultats ont montré une forte corrélation entre une meilleure image de son corps (surtout en réduisant les inquiétudes sur ce que les autres pouvaient penser) et des changements positifs d’habitudes alimentaires. Nous pensons donc qu’un rapport plus sain à son corps représente un aspect important de la perte de poids et devrait être travaillé par tous les programmes de contrôle du poids », ajoute le chercheur.
 
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Les parents sont plus conscients de l’obésité infantile

Une enquête menée auprès de 2 000 parents révèle que nous sommes de plus en plus concernés par l’obésité. Il semble même qu’un grand nombre d’entre eux (85 %) se sont dits responsables de l’état de santé de leurs enfants et souhaiteraient faire plus d’exercice avec eux.

Cette recherche américaine a aussi confirmé le taux grandissant d’obésité infantile dans la société d’aujourd’hui : un parent sur huit considérait que son enfant accusait un surpoids, lisons-nous sur OnePoll.

Plusieurs ont par ailleurs répondu que leur enfant était obèse et la majorité de ces derniers ont avoué tenir comme responsable leur mauvaise alimentation. Ajoutons que certains parlent encore beaucoup d’une possible raison génétique pour expliquer les problèmes de poids de leur progéniture.

Bien que les parents semblent conscients des défis que représente l’obésité chez la génération de demain, très peu semblent équipés pour y répondre efficacement. L’éducation demeure la meilleure voie.

À l’heure actuelle, seulement 58 % des répondants disaient avoir un enfant de poids normal. On prédit qu’en 2050, 25 % des enfants seront obèses, c’est-à-dire qu’ils auront un indice de masse corporelle supérieur à 30.

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L’obésité se joue-t-elle avant la naissance?

Afin de mieux comprendre en quoi le développement fœtal peut influencer celui d’un futur surpoids, des chercheurs américains se sont penchés sur la question hormonale. Leurs résultats sont parus dans Endocrinology.

Il semble qu’un changement dans les taux de ces hormones altère, en quelque sorte, le développement fœtal, soit au niveau du cerveau. Une telle transformation de l’évolution cellulaire aurait un impact sur les fonctions cérébrales qui régissent l’appétit.

Bien que ces observations aient été effectuées sur des modèles animaliers, il est évident, selon les chercheurs, qu’elles peuvent être reportées chez l’humain. Cette découverte représenterait donc, selon eux, l’une des explications primaires de l’obésité.

Parallèlement, des niveaux de leptine et d’insuline déréglés ont été relevés chez des enfants dont la mère était obèse, souffrait de diabète de grossesse ou s’alimentait de façon inadéquate.

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La santé de maman durant la grossesse a des effets direct sur le bébé

Cette semaine seront présentés les résultats d’une autre étude qui atteste un risque du surpoids durant la grossesse pour le nouveau-né. On peut déjà en lire les grandes lignes sur Medical News Today.

Il semble, comme il a déjà été démontré lors de recherches précédentes, qu’une femme aura tendance à mettre au monde un bébé ayant un fort taux de gras si elle accuse un surpoids.
 
Selon cette nouvelle étude américaine, cela est indépendant du poids qu’avait la mère avant sa grossesse. On savait déjà que les enfants dont la maman avait pris trop de poids durant la grossesse avaient plus tendance à présenter un surpoids pour leur âge.
 
De plus, nous savons qu’un taux élevé en gras à la naissance est un facteur possible d’obésité infantile. Il y aurait donc raison de s’inquiéter quant aux répercussions d’un surpoids durant la grossesse.

Mentionnons finalement que les chercheurs de la présente recherche ont suivi 56 mamans. Aucune d’entre elles ne souffrait de diabète de grossesse. On a donc pu cibler le poids des femmes comme facteur sans tenir compte du diabète, ce que les études précédentes n’avaient pu faire.

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Les jeux vidéo encore sous la loupe

Les études portant sur les jeux vidéo en arrivent souvent à se contredire, les qualifiant à la fois de bons et mauvais pour la santé des enfants. Une toute nouvelle recherche, cette fois menée par l’Université d’Auckland, vante certains mérites de cette activité, lit-on sur TVNZ.

Selon les chercheurs, certains types de jeux vidéo peuvent être bénéfiques pour les enfants en surpoids. On fait ici référence à ceux comprenant un élément actif – un tapis de danse ou des capteurs de mouvement, par exemple.
 
Ils ont en effet remarqué un effet positif sur l’indice de masse corporelle des enfants qui avaient utilisé ce type de console. Au total, l’étude portait sur 300 enfants et elle s’est échelonnée sur 2 ans.
 
Bien que les effets remarqués ne soient pas si grands, les jeux vidéo interactifs pousseraient les enfants à demeurer actifs.

On devine déjà qu’ils pourraient tenir un rôle assez important dans certains programmes de remise en forme et dans le domaine de la santé.