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Si maman travaille, bébé est gros?

Une récente étude menée par trois universités américaines a fait un lien entre l’occupation de la mère et le poids de son enfant. Il semble que plus une maman travaille, plus l’indice de masse corporelle (IMC) de son enfant est élevé.

Pour arriver à cette conclusion, on a suivi 979 enfants jusqu’à la 6e année. Pour chaque 5,3 mois où la mère travaillait, l’IMC de son enfant était 10 % plus élevé que la moyenne habituelle.

Cela revient à dire qu’à chacune de ces périodes de 5,3 mois, les enfants engraissaient de près de 500 grammes de plus que ce qui était attendu en fonction de leur croissance.

Rappelons au passage que l’IMC des enfants a été analysé en fonction du statut de la mère, mais que celui du père ainsi que son rôle n’ont pas été abordés.

On ne saurait expliquer ce phénomène pour l’instant, encore moins en tirer des conclusions hâtives.

Toutefois, une piste d’explication serait que les femmes sur le marché du travail ont moins de temps et seraient portées à acheter plus souvent des plats préparés au lieu de cuisiner des repas santé.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Child Development.

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Un lien entre les amygdales et le poids

L’opération chirurgicale la plus commune chez les enfants est sans contredit le retrait des amygdales. On devrait pourtant s’inquiéter de leur élimination systématique en apprenant les conclusions d’une récente étude.

Il semble en effet, selon la revue Otolaryngology – Head and Neck Surgery, que le retrait des amygdales, avec ou sans celui des adénoïdes, augmenterait les risques de surpoids par la suite.

La recherche dont il est question ici regroupait 795 enfants âgés de 0 à 18 ans, lesquels étaient de poids normal ou en surpoids et avaient eu une opération de retrait des amygdales ou des adénoïdes.

La raison première d’une opération était les difficultés respiratoires durant le sommeil, soit dans 47,7 % des cas à l’étude.

Chez 127 participants, l’indice de masse corporelle (IMC) avait augmenté de 5,5 à 8,2 % à la suite de l’intervention. Pour 419 enfants, cette augmentation a été de 46 à 100 %, tandis qu’elle a été de 50 à 75 % pour 249 des patients.

Plusieurs pistes d’explication pourraient être abordées, dont le fait que la dysphagie dont souffriraient les enfants avant leur opération pourrait être reliée à une perte de calories. Après le retrait des amygdales, l’enfant serait mieux disposé à ingérer plus de calories.

D’autre part, les parents seraient portés à suralimenter leur enfant après une opération chirurgicale. Un meilleur encadrement nutritionnel serait donc nécessaire à la suite du retrait des amygdales et des adénoïdes.

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Accouchement difficile pour les femmes obèses

Une femme qui était déjà obèse ou en surpoids avant sa grossesse court de plus grands risques lors de son accouchement.

Celui-ci doit plus souvent être provoqué, car le temps de gestation d’une femme dans cet état de santé tend à être trop long. Le recours à une césarienne serait aussi plus fréquent.

Ce sont les conclusions d’une étude de l’Université de Liverpool parue dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology.

Ayant porté sur 30 000 femmes qui ont accouché au cours des 4 dernières années, elle a permis d’établir certaines comparaisons entre les femmes en surpoids et celles d’un poids considéré comme normal.

Il semble donc que 3 femmes obèses sur 10 ont dépassé leur temps de gestation, contre 2 sur 10 pour les autres.

De plus, si le quart des femmes de poids santé ont dû faire provoquer leur accouchement, c’est la réalité de plus du tiers des femmes en surpoids ou souffrant d’obésité.

Parmi celles-ci, 3 sur 10 ont vu leur accouchement se solder par une césarienne, alors que moins de 20 % des femmes en général vivent cette situation à la suite d’un accouchement provoqué.

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Nouvelles recommandations de l’OMS

En ce moment, 43 millions d’enfants dans le monde souffriraient d’obésité ou de surpoids.

Devant ces présentes données, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis de nouvelles recommandations.

Tout d’abord, les milieux de vie et d’apprentissage des enfants ne devraient offrir en aucun cas des aliments hautement commercialisés contenant de fortes teneurs en gras saturés, en acides gras, en sel et en sucre.

Ces lieux comprennent les écoles, les garderies, les prématernelles, les centres récréatifs ainsi que les unités de pédiatrie.

Selon l’OMS, l’exposition au marketing et à la publicité des aliments riches en gras et en sel prédisposerait les enfants à choisir de mauvaises habitudes alimentaires et à développer ainsi un surpoids ou l’obésité.

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L’obésité touche aussi les bébés

Il semble que si les enfants sont aussi visés par le nombre grandissant de cas d’obésité, les bébés n’en seraient pas non plus à l’abri.

Selon une étude de l’Université Wayne State à Détroit, parue dans l’American Journal of Health Promotion, plus du tiers des bébés de neuf mois risqueraient de devenir obèses.

Cette étude longitudinale a porté sur 16 400 bébés nés en 2001. Au moment des analyses, 8 900 d’entre eux étaient âgés de 9 mois, tandis que 7 500 avaient 2 ans.

Parmi ces enfants, 31,9 % des bébés de 9 mois risquaient de souffrir d’obésité. Ceux qui étaient âgés de 2 ans avaient quant à eux un taux de risque de 34,3 %.

Ces données sont le résultat de calculs en fonction de la prise du poids des enfants à l’étude. En général, les filles étaient moins à risque que les garçons.

En regard de ces révélations, les chercheurs rappellent l’importance qu’ont les parents quant aux bonnes habitudes alimentaires à transmettre à leurs enfants.

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La diversification alimentaire : pas si vite

On suggère aujourd’hui de diversifier les aliments, voire de donner de la nourriture solide aux bébés, à compter de quatre à six mois afin de prévenir les allergies.

Or, une récente étude publiée dans l’International Journal of Obesity stipule que la raison de cette méthode pourrait aussi être le maintien futur d’un poids santé.

En effet, l’étude en question, qui a porté sur 300 enfants, a démontré un lien entre la diversification alimentaire d’un bébé et son poids une fois enfant.

À l’âge de 10 ans, les participants de la recherche à qui les parents avaient trop vite donné de nombreux aliments risquaient plus souvent de souffrir de surpoids ou d’obésité.

On recommande donc d’être prudent et de faire manger plusieurs aliments différents aux bébés à partir de l’âge de cinq mois seulement.

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Les filles, à l’école plus tôt pour contrer l’obésité?

Selon une étude récemment parue dans le Journal of Adolescent Health, on aurait tout intérêt à faire entrer les filles à l’école dès que possible.

C’est que ces mêmes enfants auraient tendance à ne pas souffrir d’obésité à l’adolescence, selon une analyse de données portant sur près de 6 000 filles et réalisée par des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Rochester.

Un tel lien n’a pas été remarqué chez les garçons. Ce fut pourtant le cas chez les filles, lesquelles souffraient plus de surpoids une fois adolescentes si elles avaient commencé l’école plus tard.

Une explication possible serait que les filles qui entrent à l’école à un plus jeune âge se retrouveraient avec des copines plus vieilles qu’elles. Ces dernières auraient une influence sur leur poids, ayant des préoccupations quant à leur silhouette et leur apparence.

De plus, ces mêmes fillettes seraient exposées plus tôt aux différents préceptes de la bonne alimentation et aux différents programmes de mise en forme offerts.

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Les jeux vidéo, une solution au surpoids des enfants?

L’obésité et le diabète de type 2 chez les plus jeunes pourraient être évités en partie grâce aux jeux vidéo. Cette surprenante possibilité est tirée d’une étude parue récemment dans l’American Journal of Preventive Medecine.

Il semble en effet, après avoir suivi 153 enfants âgés de 10 à 12 ans, que les jeux d’aventures encouragent les plus jeunes à bouger plus et à mieux s’alimenter.

Parmi eux, 103 faisaient partie du groupe en traitement, tandis que 50 étaient aux fins de contrôle. Ce deuxième groupe jouait à des jeux trouvés sur des sites internet.

Les jeux d’aventures épiques qui ont servi à l’étude étaient comparables à certains produits offerts sur le marché qui sont de bonne qualité.

Jouer à ces jeux a donc poussé les enfants à n’ingérer que les deux tiers de leurs rations quotidiennes, sans malgré tout augmenter la consommation d’eau ou mener le degré d’activité de moyen à élevé.

Il y a donc une influence, même si le degré d’activité physique et la consommation d’eau sont demeurés sous le seuil minimum requis.

Des études subséquentes sont évidemment nécessaires pour prouver hors de tout doute l’efficacité et les mécanismes de changements engendrés par ces jeux.

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Un lien clair entre l’obésité de l’enfant et le régime gras de la future mère

Une étude qui portait au départ sur le sommeil nous en a finalement dit plus long sur les liens entre une alimentation riche en gras de la femme enceinte et la future condition physique de son enfant.

En effet, d’après le FASEB Journal, les habitudes alimentaires de la future mère pourraient causer des changements génétiques faisant en sorte que le bébé à venir devienne obèse ou fasse de l’embonpoint plus tard.

Le gène Npas2 serait visiblement en cause. Ce dernier est responsable de la régularité du rythme circadien.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs du Collège de médecine Baylor, à Houston, ont analysé les cas de trois groupes de singes japonais.

Durant la grossesse des mères ayant une alimentation riche en gras, il semble que les gènes du foie du foetus aient été modifiés, en particulier le Npas2.

Toutefois, il appert qu’une amélioration du régime alimentaire durant la grossesse ou l’allaitement, ou encore de celui du bébé après la naissance, pourrait restaurer en partie le système circadien.

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Le déni des parents d’un enfant obèse

Nous pouvons lire sur Postmedia News que les parents d’un enfant obèse ne veulent pas, dans la grande majorité des cas, voir la situation telle qu’elle est.

Un sondage a été effectué auprès de 860 pédiatres et médecins de famille au Canada de 2005 à 2006. Il est le premier du genre au pays.

Il en est ressorti que plus de 60 % des professionnels interrogés considèrent que les parents qui sont eux-mêmes obèses, ceux qui se braquent lorsque le surpoids de leur enfant est abordé et ceux qui démontrent peu d’intérêt à aider l’enfant à perdre du poids sont des freins à la diminution des cas d’obésité infantile.

D’autre part, ces médecins mentionnent que le manque de formation et de ressources fait en sorte que ce problème de société est plus difficile à gérer et à régler.

En moyenne, un médecin passe 10 minutes à discuter de manière générale avec le patient, puis 13 minutes en consultation de suivi. Seulement 20 % d’entre eux estiment réussir à gérer le problème du surpoids.

La moitié des répondants ont mentionné la présence de règles préétablies comme facteur les empêchant d’aborder la question de l’obésité avec les familles.

Selon Statistique Canada, 17 % des enfants canadiens sont en surpoids, alors que 9 % d’entre eux sont obèses.