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Les enfants en surpoids à la maternelle doivent être surveillés de près

L’étude menée par des chercheurs du Hubert Department of Global Health à la Rollins School of Public Health affirme que les enfants qui sont en surpoids à 5 ans ont 4 fois plus de risque d’être obèses à 14 ans.

« Nous avons mis en évidence que certains facteurs établis avant la naissance et durant les 5 premières années de vie sont cruciaux », a expliqué l’un des spécialistes, Solveig A. Cunningham.

Les données analysées ont englobé plus de 21 000 enfants faisant partie de la Early Childhood Longitudinal Study effectuée dans les classes de maternelle américaines en 1998-99. Au total, ce sont 9000 de ces enfants qui ont été suivis rigoureusement jusqu’à leur 8e année scolaire.

Un indice de masse corporel (IMC) atteignant le 85e percentile est considéré comme un surpoids, tandis qu’un IMC au 95e percentile constitue de l’obésité. Les résultats ont notamment statué que plus de 12 % des enfants étaient obèses à l’âge de 5 ans.

Près de 14 % des enfants avaient toujours un surplus de poids en 8e année, et étaient ainsi 4 fois plus vulnérables à l’obésité comparativement aux enfants ayant un poids normal. Ceux qui étaient déjà en surpoids à la naissance avaient encore plus de risque d’être obèses avant d’atteindre 14 ans.

Science World Report mentionne que les résultats ont été publiés dans le Journal of Medicine de la Nouvelle-Angleterre.

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L’AMA s’est-elle trompée en qualifiant l’obésité de maladie?

Au cours de l’été dernier (2013), l’American Medical Association (AMA) qualifiait officiellement l’obésité comme une maladie dans sa liste des troubles de la santé officiels et répertoriés.

Mais l’AMA s’est-elle trompée en qualifiant l’obésité de maladie? Voilà la question qui demeure lorsqu’on prend connaissance des observations proposées par des chercheurs de l’Université du Minnesota, qui publient une étude sur le sujet.

Rapportée par Santé Log, notamment, l’étude en question révèle un impact plus négatif que positif sur la mentalité et les actions des patients souffrant d’obésité, ces derniers affichant une motivation moindre à changer leur situation depuis qu’on les considère comme des « malades » à part entière.

L’étiquette de « maladie » relève donc de la fatalité, ce qui n’est pourtant pas toujours le cas dans des situations de surpoids et d’embonpoint, notent les chercheurs américains.

Si le fait de qualifier l’obésité parmi les maladies a permis un discours plus libre sur le sujet, le geste aurait également banalisé l’affaire, et remis plusieurs patients sur la mauvaise voie alimentaire. Or, rappelle-t-on, il est effectivement possible d’améliorer sa condition ou son état dans cette situation, contrairement à d’autres « vraies » maladies qui s’avèrent réellement une fatalité.

Ces conclusions et réflexions sont publiées dans le magazine Psychological Science.

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La solitude favoriserait les troubles cardiovasculaires

Le fait d’être seul dans la vie n’est pas uniquement une triste réalité pour bien des gens, mais s’avèrerait également un important facteur de risque pour le cœur, selon les informations rapportées par Top Santé.

C’est la Fédération française de cardiologie qui s’est penchée sur le phénomène, et affirme que la solitude provoque une hausse des risques de maladie cardiovasculaire par deux fois.

Deux fois plus de chances, donc, pour une personne qui vit dans la solitude d’être victime d’un AVC ou d’un trouble cardiaque, mais il y a plus. Selon les chercheurs de la Fédération, la solitude gonfle aussi les statistiques d’obésité, de tabagisme, de stress, et d’hypertension. Ces deux derniers facteurs sont également des causes possibles de troubles cardiovasculaires.

Les gens seuls auraient aussi tendance à se nourrir moins sainement, ce qui ajoute à ce cocktail de risques pour le cœur.

« La prévention cardiaque est très centrée sur la lutte contre l’obésité, le tabac, le cholestérol. En revanche, peu de médecins interrogent leurs patients sur la qualité de leurs interactions sociales, et même s’ils le faisaient, ils ne pourraient pas les prescrire sur ordonnance. Faire du bien à un proche en l’appelant, échanger un simple sourire, exprimer sa reconnaissance à son entourage sont des moyens simples de rompre avec l’isolement. Donner également de son temps peut avoir un impact certain sur la santé mentale, sur l’humeur, et donc préserver le coeur en bonne santé », explique avec justesse le président de la Fédération, M. Claude Le Feuvre.

Une « prescription » fort importante, si l’on considère d’autant plus que les statistiques de solitude grimpent en flèche chez les aînés.

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Les 3 facteurs de risque les plus associés à l’obésité infantile

Selon une étude de l’Université de l’Illinois, chez les enfants d’âge préscolaire qui présentent un surpoids ou de l’obésité, les facteurs de risque suivants sont les plus communs : un sommeil inadéquat, un IMC qui classe le père ou la mère dans la catégorie de surpoids ou d’obésité et les restrictions alimentaires des parents, visant à contrôler le poids de l’enfant.

« Nous avons évalué 22 variables qui ont précédemment été déterminées comme des prédispositions à l’obésité infantile. Ce sont les 3 qui sont fortement ressorties du lot, et ce, même si on prenait en considération les 19 autres », explique Brent McBride, professeur du développement humain et directeur du laboratoire du développement de l’enfant à l’université.

Ce sont 329 parents de l’Illinois, dans le cadre d’une recherche nommée STRONG (Synergistic Theory and Research on Obesity and Nutrition Group) Kids Program, qui ont participé à la recherche. Il s’agissait de la première analyse de cette étude longitudinale, alors que les enfants étaient âgés de 2 ans.

Les facteurs analysés étaient très étendus et comprenaient les informations démographiques, l’historique de santé tant du parent que de l’enfant, ainsi que les habitudes alimentaires familiales.

« Si vous, en tant qu’adulte, vivez dans un environnement qui vous permet de conserver un poids élevé, rappelez-vous que votre enfant vit dans le même environnement », insiste McBride.

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Les garçons déprimés sont ceux qui se jugent trop minces

Ce ne sont pas que les filles qui se préoccupent beaucoup de leur poids. Mais chez les garçons, c’est tout le contraire. S’ils n’ont pas de « masse » suffisante, leur confiance se détériore encore plus que chez les adolescents obèses.

Les résultats de l’étude, mentionne MedicalNewsToday, sont attribuables à Aaron Blashill de l’équipe de psychologues du Massachusetts General Hospital et membre de la faculté Harvard Medical School.

Les garçons trop minces sont victimes d’intimidation et sont plus enclins à prendre des stéroïdes et à déprimer. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), on estime que 3,5 % des enfants et adolescents de 2 à 19 ans ont un poids sous la normale. Celui-ci, cependant, cache souvent un problème sous-jacent.

Ce sont 2139 garçons de 16 ans qui ont été suivis pendant 13 ans pour la recherche. Les facteurs évalués étaient les symptômes dépressifs, l’image corporelle et l’indice de masse corporelle (IMC).

Les garçons qui considéraient que leur poids était sous la normale – même s’ils étaient en réalité à un poids santé et plus – avaient le taux le plus élevé de symptômes dépressifs, ce qui persistait même à l’âge adulte.

Blashill demande aux médecins d’être attentifs aux adolescents qui sont dans cette situation, puisqu’ils sont plus déterminés à utiliser des méthodes drastiques comme les stéroïdes.

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Les adolescents avec un poids santé ont moins de risques éventuels de crise cardiaque

La recherche a porté plus particulièrement sur les hommes. L’analyse se base sur 743 498 Suédois. Les chercheurs, Gabriel Hogstrom et Anna et Peter Nordstrom de l’Université Umea, s’entendent pour dire que les risques de crise cardiaque sont plus élevés chez les adolescents en surpoids ou obèses, même s’ils sont en pleine forme.

Les jeunes hommes participants, nés entre 1969 et 1984, étaient tous âgés de 18 ans au moment de leur premier test. On mesurait leur degré de forme physique en 3 étapes lors d’un exercice de vélo sur place. Ceux-ci étaient par la suite suivis pendant environ 34 ans, ou jusqu’au 1er janvier 2011.

 « Le risque cardiaque a été réduit d’environ 35 % parmi les hommes en forme et ceux qui présentaient un poids normal à la fin de leur adolescence », rapporte Peter Nordstrom.

Il s’agit de la première étude qui analyse la corrélation entre la forme physique pendant l’adolescence et les risques de crise cardiaque à l’âge adulte. Les résultats se retrouvent, comme l’indique Science World Report, dans la revue European Heart Journal.

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Ces adolescents qui ont peur de prendre du poids

L’étude a été menée par le UCL Institute of Child Health au Royaume-Uni, en collaboration avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine.

Les données ont été récoltées auprès de 7000 participants. Les résultats démontrent qu’encore une fois, les filles sont très préoccupées d’un possible surpoids, en comparaison avec les garçons (11,5 % contre 4,7 %). Cependant, les garçons sont désormais plus préoccupés qu’avant par leur poids.

D’autre part, la recherche dévoile que :

– La moitié des filles et 40 % des garçons évitent la malbouffe;

– Le quart des filles et 14,5 % des garçons restreignent leur alimentation en sautant des repas ou en se faisant vomir;

– 34 % des filles et 21 % des garçons sont en colère ou vivent de la détresse à cause de leur poids ou de la forme de leur corps.

La responsable de la recherche, Dre Nadia Micali, est préoccupée parce que les troubles de l’alimentation sont « plus présents chez les préadolescents et adolescents que précédemment ». Selon elle, il faut rapidement venir en aide à ces jeunes.

Une vidéo accompagne cette recherche. Elle sensibilise parents et enfants aux dessous des troubles de l’alimentation.

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Parents stressés, enfants obèses?

Selon des données compilées lors de la Children’s Health Study (étude sur la santé des enfants), les chercheurs ont recueilli des informations qui s’échelonnaient sur le long terme.

Pendant plusieurs années, les parents répondaient à des questionnaires sur leur niveau de stress et la masse corporelle de leurs enfants était mesurée annuellement.

Les résultats ont démontré que les enfants de parents ayant un niveau élevé de stress avaient un indice de masse corporelle (IMC) 2 % plus élevé que ceux de parents dont le niveau de stress était bas.

D’autre part, les enfants de parents stressés gagnaient du poids à un taux 7 % plus élevé que les autres enfants.

« L’enfance est un moment décisif pour le développement d’habitudes interconnectées reliées avec la gestion du stress, affectant notre alimentation et notre activité physique », a rapporté Ketan Shankardass, l’un des chercheurs principaux de l’étude.

Ce que les chercheurs craignent, c’est le caractère « irréversible » de ces habitudes. Malheureusement, comme le rapporte Science World Report, lorsque les parents sont stressés, leur comportement influence celui de leurs enfants, et l’alimentation et l’exercice sont les premiers facteurs visés.

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Bien dormir pour mieux manger

Une étude menée par l’Université Temple confirme que, comme chez l’adulte, les enfants manquant de sommeil sont plus enclins à souffrir d’obésité. Voici un survol des résultats publiés sur le site santelog.com.

Ce serait près de 150 calories en moins que les enfants ayant un sommeil adéquat consommeraient chaque jour. À la suite à ses recherches, le Pr. Chantelle Hart du Center for Obesity Research and Education démontre que, bien que la malbouffe et le manque d’exercice soient aussi à blâmer, le manque de sommeil est tout aussi coupable.

Ce sont 37 enfants qui ont participé à l’étude, dont 27 % étaient en surpoids ou obèses. Durant 3 semaines, leur temps de sommeil variait volontairement, afin d’en voir les effets.

Les résultats ont été clairs; au moment où les enfants dormaient plus, leur apport calorique diminuait de 134 calories quotidiennement, en plus de présenter une quantité inférieure de leptine, l’hormone de la faim.

En moyenne, les enfants ont aussi perdu 220 grammes par semaine, améliorant ainsi leur état de santé.

Le tout revient à ce qui est conseillé par les professionnels de la santé; maintenir une routine de sommeil suffisante et adéquate pour les enfants est primordial pour leur bon développement, leur santé et leur comportement.

Crédit Photo : Freedigitalphotos.net

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Puberté précoce chez les filles en lien avec l’obésité

La recherche a été menée par le Breast Cancer and Environmental Research Program. Les résultats révèlent que la transition hormonale précoce est également associée à un risque élevé d’hypertension et de plusieurs cancers, notamment du sein et des ovaires.

De plus, les jeunes filles dont la puberté se déclenche plus tôt sont aux prises avec des défis plus ardus en ce qui a trait au comportement et à l’humeur. Entre autres, les spécialistes ont noté une dévalorisation personnelle, un plus grand risque de dépression et des résultats scolaires diminués.

Au terme de cette étude, le Dr Frank Biro, en tête de la division des soins aux adolescents du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, affirme : « La présente étude suggère que l’on redéfinisse l’échelle de l’âge attribuée à une puberté précoce et tardive chez les filles ».

En tout, c’est l’historique médical de 1239 filles qui a été répertorié. Selon Science World Report, la corrélation entre l’obésité et le déclenchement de la puberté était surtout présente chez les fillettes de race blanche.

La recherche a été publiée dans la revue Pediatrics.