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La césarienne reliée au surpoids de l’enfant

Des récentes recherches de l’Université Harvard et du Boston Children’s Hospital ont permis de découvrir que les enfants nés par césarienne étaient deux fois plus à risque d’avoir un surplus de poids en vieillissant.

En fait, 16 % de ces poupons étaient cliniquement obèses à l’âge de trois ans et avaient un indice de masse corporelle trop élevé et une épaisseur anormale du pli de la peau.

De plus, le quart des bébés en Angleterre sont nés par césarienne en 2011. Parmi ceux-ci, seulement la moitié l’ont été à cause de complications. L’autre partie des futures mères a délibérément choisi la césarienne.

« Ces femmes se seront fait mettre en garde par leur obstétricien des risques de la césarienne, les risques d’infections, de douleur à long terme et de cicatrice. Cette recherche nous donne l’occasion d’expliquer qu’une césarienne pose potentiellement des risques à long terme pour la santé de leurs bébés », dit Sue McDonald, directrice de l’éducation et de la recherche au Royal College of Midwives.

Rappelons aussi que les poupons nés par césarienne ont un moins haut taux de bactéroïdes dans la gorge, une population de microbes bénéfiques dont la composition s’ajuste à la croissance de l’enfant et à l’évolution de ses besoins.

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Les probiotiques ne sont pas tous égaux

Depuis des années déjà, il y a un débat sur le lien entre les probiotiques et le gain de poids, voire l’obésité.
 
Une méta-analyse publiée dans le Microbial Pathogenesis complète les études précédentes. Les conclusions révèlent que tout dépend de la personne qui en consomme et du type de probiotique.
 
L’obésité est liée à une altération de la flore intestinale. Et plusieurs ont cru que les probiotiques faisaient grossir.
 
Après 17 essais cliniques menés sur l’homme et 51 sur les animaux, on conclut que tout dépend de l’hôte et du probiotique.
 
– Le probiotique Lactobacillus acidophilus entraîne une prise de poids chez l’homme et chez l’animal. On retrouve ce probiotique dans certains aliments comme les yaourts.
 
– Les probiotiques Lactobacillus fermentum et Lactobacillus ingluviei sont associés à une prise de poids chez l’animal seulement.
 
– Le probiotique Lactobacillus plantarum est lié à la perte de poids chez l’animal.
 
– Le probiotique Lactobacillus gasseri est associé à la perte de poids chez les hommes et les animaux obèses.
 
De plus amples études sont maintenant nécessaires pour éclaircir le tout et connaître les rôles de chaque probiotique.
 
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Grossesse : le poids de la mère influence celui du bébé

Des chercheurs de quatre établissements de santé de Toronto remettent en doute l’idée connue qu’un taux élevé de sucre dans le sang de la mère durant la grossesse (diabète gestationnel) est la cause première d’un gros bébé à la naissance (macrosomie fœtale, plus de 4 kilos).
 
L’équipe de Ravi Retnakaran, de l’Hôpital du mont Sinaï, croit que le taux de glucose aurait beaucoup moins d’influence qu’on le croit sur le futur poids du bébé.
 
Pour en arriver à cette conclusion, l’étude parue dans le Journal de l’Association médicale canadienne a suivi 472 femmes, observant l’effet que pouvait avoir leur poids, leur taux de glucose dans le sang et leur niveau de lipides sur la taille de leur poupon.
 
M. Retnakaran indique qu’en plus de réduire les risques de macrosomie infantile et de diabète gestationnel, si la mère maintient un poids santé avant et pendant sa grossesse, elle diminue les chances de traumatismes à la naissance, dont les forts risques de devoir accoucher par césarienne parce que son bébé est trop gros.
 
Le spécialiste va même jusqu’à dire que l’enfant qui est plus gras à la naissance est plus susceptible de développer des maladies cardiovasculaires ou un diabète lorsqu’il deviendra un adulte de 50 ans et plus.
 
Un débat entre scientifiques est en cours pour voir si les normes sur le diabète gestationnel devraient être revues à la baisse.
  
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Le surpoids des femmes enceintes pourrait se transmettre à leur enfant

Les poupons dont la mère aurait eu un surplus de poids durant la grossesse seraient plus enclins à devenir obèses et à être moins en santé que les autres enfants, et ce, tout au long de leur vie, selon une analyse publiée dans le journal Circulation.

En fait, le surpoids de la mère peut également affecter la pression sanguine qu’aura son enfant, ainsi que le niveau de cholestérol et de sucre dans le sang de ce dernier. Ces dérèglements peuvent mener au diabète et aux accidents vasculaires cérébraux, entre autres.

Ces résultats inquiètent les experts britanniques, puisque 15 % des femmes enceintes en Angleterre ont un grave surplus de poids.

« Nous savons que ce qui se passe tôt dans la vie du foetus a des conséquences de longue durée sur la santé des adultes », explique Hagit Hochner, chercheur principal de cette étude et docteur à l’Université hébraïque de Jérusalem.

De plus, l’exposition du foetus à de hauts taux de sucre et de gras peut mener à des changements dans le contrôle de l’appétit et de l’accumulation de gras dans le corps de l’enfant à naître.

Rappelons également que les femmes enceintes souffrant d’obésité et de diabète sont plus à risque de mettre au monde un enfant atteint d’autisme ou d’un autre trouble neurologique.

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Y a-t-il un lien entre le cododo et l’obésité infantile?

Une étude des hôpitaux universitaires de Copenhague au Danemark, présentée au Congrès européen sur l’obésité à Lyon en France, révèle que les enfants qui n’ont jamais pu se blottir contre leurs parents dans le lit conjugal après un réveil durant la nuit sont trois fois plus à risque d’être obèses que ceux qui ont droit à ce privilège.

Les observations ont été recueillies auprès de 500 enfants danois âgés de 2 à 6 ans qui présentaient un risque accru de surpoids parce qu’ils avaient un poids à la naissance élevé, que leur mère était obèse avant de tomber enceinte ou que leur mère était défavorisée.

Les enfants qui ont droit au cododo se sentent plus en sécurité, et cela peut les protéger de l’obésité, avancent les chercheurs qui précisent que le sentiment de rejet peut entraîner un excès de poids.

Mentionnons que des recherches antérieures tentaient de démontrer que le cododo accentuait l’obésité infantile. Toutefois, cette récente étude met à jour le contraire.

Bien que l’étude ait associé le faible indice de masse corporelle au cododo, les chercheurs n’ont pas pu prouver qu’il y avait un lien direct de cause à effet entre le deux.

Les résultats doivent demeurer préliminaires jusqu’à publication dans une revue médicale.

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Les mères ont de la difficulté à admettre que leur bébé est gras

« C’est seulement de la graisse de bébé », voilà ce que disent et pensent sincèrement 88 % des mères qui ont en fait un bébé avec de l’embonpoint.

Selon une étude de l’École de médecine de l’Université du Maryland, qui a observé 281 couples mère-enfant, les mères d’un bébé obèse sont plus susceptibles d’être aveugles quant au poids de leur enfant.

Parmi les participantes âgées de 18 à 46 ans, 70 % d’entre elles n’ont pas réussi à pointer la bonne silhouette dessinée pour refléter et évaluer le poids exact de leur poupon. Malgré cette erreur, la plupart des mamans se disaient satisfaites du poids de leur bébé.

Les chercheurs croient que cette ignorance est due au fait qu’un poids santé durant les premières années de vie est signe de parentalité réussie, car les parents sont responsables de la santé, de la nutrition et de l’activité physique de leurs bambins.

Parmi les bébés participants, âgés en moyenne de 20 mois, 54,1 % d’entre eux étaient des garçons, et plus de 71,9 % de ces derniers étaient obèses ou avaient un surpoids.

Il est prouvé que les bébés qui sont en surpoids à tout moment pendant les deux premières années de leur vie sont plus susceptibles d’être obèses à l’âge de 5 ou 10 ans.

Les spécialistes conseillent aux mères d’allaiter le plus longtemps possible, de ne pas introduire les aliments solides avant l’âge de quatre mois, de s’assurer que le nourrisson dort au moins 12 heures sur une période de 24 heures et de se libérer de la poussette dès que l’enfant démontre un intérêt pour bouger.

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Reconnaître les publicités de fast-food augmente les risques d’obésité

Lors de la rencontre annuelle des Pediatric Academic Societies, des chercheurs ont démontré qu’il existait un lien entre la reconnaissance des publicités des fast-foods et l’obésité.
 
Encore une fois, on constate donc un lien entre les publicités et les produits riches en gras saturé.
 
« Nous savons que les enfants et les adolescents sont très exposés à la publicité des fast-foods, en particulier à la télévision. Cette étude d’association entre l’obésité chez les jeunes et leur niveau de familiarité avec ces publicités suggère que les jeunes réceptifs sont à risque accru de surpoids et d’autres conséquences pour la santé », explique le Dr Auden C. McClure.
 
3342 jeunes de 15 à 23 ans ont participé à l’étude. Ils devaient visionner 20 images de fast-food desquelles on avait retiré les marques. Ces publicités avaient été diffusées l’année précédente.
 
Après avoir tenu compte de différents facteurs, on constate quand même que les jeunes qui reconnaissent les publicités sont deux fois plus à risque d’être en surpoids ou obèses.
 
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Surpoids et glycémie : les femmes enceintes courent un risque

Des médecins de l’Université Northwestern Feinberg School of Medicine et du Northwestern Memorial Hospital de Chicago ont déclaré, dans un communiqué de nouvelles universitaires, qu’en plus de courir un risque important, ces femmes sont souvent oubliées par la médecine.

Les experts disent que les cliniciens sont tellement préoccupés par l’obésité ou le diabète gestationnel qu’ils en viennent à oublier ou laisser de côté les femmes enceintes, qui se retrouvent entre deux chaises avec un surpoids et un taux de glycémie légèrement plus haut.

Pourtant, ces dernières, qui sont à un cheveu d’être obèses ou d’être atteintes d’un diabète dangereux, courent des risques plus importants que les autres et doivent avoir un suivi précoce.

Ils expliquent que les femmes enceintes qui ont un surpoids et un taux de glycémie légèrement élevé sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes de grossesse que les femmes obèses avec une glycémie normale ou celles ayant un poids santé, mais avec un diabète gestationnel.

L’étude, qui a été réalisée auprès de 23 000 femmes dans neuf pays différents et qui est publiée dans la revue Diabetes Care, confirme que les femmes enceintes qui sont obèses et qui ont un diabète gestationnel, et celles qui ont un surpoids et un taux de sucre légèrement élevé sont plus susceptibles d’avoir de gros bébés.

Cela augmente le risque de blessures durant l’accouchement par voie vaginale, pour la mère et le bébé, et augmente la probabilité d’une césarienne. Aussi, il y a plus de risques que les bébés de ces femmes demeurent gras toute leur vie et souffrent à leur tour de diabète.

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L’obésité chez la femme enceinte donne de gros bébés

« Mis à part les autres facteurs, si vous êtes en surpoids ou obèse durant votre grossesse, vous aurez tendance à mettre au monde un plus gros bébé », a déclaré Zach Ferraro, le coauteur de l’étude réalisée par le CHEO Research Institute et l’Université d’Ottawa.

L’article paru dans le TorontoSun émet même les fortes chances que le bébé obèse devienne à son tour un adulte atteint de surpoids. Un cercle vicieux s’engendrerait alors, car ces futurs adultes donneraient à leur tour d’autres bébés obèses, expliquent les chercheurs.

Pour en arriver à cette conclusion, le mode de vie de 4300 femmes enceintes a été examiné.

Cependant, si une alimentation équilibrée, contrôlée et saine est adoptée durant la grossesse, même si la mère accusait un surpoids avant de concevoir, elle a de fortes chances d’améliorer la situation corporelle de son futur enfant.

Les spécialistes rappellent qu’une femme enceinte peut consommer 200 à 300 calories de plus qu’à l’habitude, et ce, quotidiennement.

L’objectif serait de limiter les apports caloriques durant la grossesse. Les chercheurs maintiennent qu’il y a de l’espoir pour une femme obèse de ne pas donner vie à un gros bébé, si elle fait plus attention à son mode de vie, dont son alimentation, durant la gestation.

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Surplus de poids relié au manque de sommeil

C’est du moins ce que révèle une étude effectuée au Minnesota, selon Protégez-vous. Non seulement le manque de sommeil peut-il avoir des effets directs sur notre santé mentale, mais le dérèglement hormonal qui s’ensuit peut également apporter un surpoids. 

Le Dr Farouk Radwan, spécialiste en biochimie médicale et maladies métaboliques, également professeur du Département de médecine de l’Université de Montréal, donne l’explication suivante : « Les gens qui dorment moins subissent certaines modifications hormonales qui finissent par augmenter l’appétit et diminuer le sentiment de satiété ».
 
La recherche, effectuée par des cardiologues de la clinique Mayo, a été menée auprès de 17 personnes. Neuf d’entre elles dormaient jusqu’à être complètement reposées, alors qu’on privait le second groupe de 80 minutes de sommeil chaque nuit. L’expérience s’est déroulée sur une période de 11 jours.
 
Les résultats démontraient clairement que les personnes ayant manqué de sommeil consommaient jusqu’à l’équivalent de 549 calories supplémentaires par jour, ce qui représente un repas additionnel.
 
Les hormones responsables de ce déséquilibre sont la leptine et la ghréline. Lorsque l’on ne dort pas jusqu’à être totalement reposé, la première augmente dans notre système, alors que la seconde diminue.
 
Le Dr Farouk affirme que « Les personnes qui dorment six heures ont 23 % plus de risque d’être obèses. Celles qui en dorment cinq on 50 % plus de risque de l’être, et celles qui dorment moins de quatre heures voient leur risque passer à 73 % ».
 
Ce sont de lourdes conséquences qui devraient nous inciter à prendre au sérieux le nombre nécessaire d’heures de sommeil requises pour que l’on soit complètement reposé.
 
En moyenne, un adulte a besoin d’au moins 7 heures de sommeil, alors que les enfants devraient dormir un minimum de 9 heures.