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L’obésité augmenterait les risques de cancer du rein

Les cas de cancer du rein au Royaume-Uni ont triplé en 35 ans. La hausse du taux d’obésité dans la population serait responsable de cette croissance du nombre de cancers.

Ces chiffres révèlent aussi qu’après le tabagisme, l’obésité serait l’une des causes principales du cancer du rein.

Environ 19 nouveaux cas de cancer du rein sont diagnostiqués pour 100 000 hommes, et 11 cas pour autant de femmes. En fait, ce type de cancer est maintenant le sixième plus fréquent chez l’homme, et le neuvième chez la femme.

Deux idées sont suggérées dans le rapport pour expliquer ce nombre croissant. D’abord, bien sûr, le taux d’obésité croissant, mais aussi les techniques de dépistage, comme la tomodensitométrie ou l’échographie, qui permettent d’établir de façon plus précoce un diagnostic de cancer du rein.

Rappelons que l’analyse des études publiées entre 1966 et 1998 révèle que le risque de cancer du rein augmente de 7 % pour chaque augmentation d’une unité de l’indice de masse corporelle.

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« Les méchants sont souvent gros… »

C’est grâce à une étude réalisée auprès de 41 enfants (21 garçons et 20 filles), âgés de deux ans et demi à cinq ans et provenant de cinq centres d’apprentissage et services de garde à Toronto, que Wei Di, auteure principale de cette étude de l’Université Ryerson, a constaté que les perceptions trompeuses et négatives des petits doivent être travaillées.

En effet, c’est en écoutant quatre histoires, deux au sujet de garçons et deux autres au sujet de fillettes, que les jeunes participants devaient trouver qui était bon et qui était méchant, en s’aidant des dessins de personnages sans expressions faciales, mais avec un poids différent.

Dans 44 % des cas, le méchant de l’histoire était celui ou celle qui était plus rond. Seuls 2 % des sujets ont conclu que le gentil de l’histoire était le personnage avec un surpoids.

« La perception d’un enfant de l’image corporelle est influencée par de nombreux facteurs de leur environnement, et elle semble devenir de plus en plus négative au fur et à mesure que l’enfant vieillit », affirme l’auteure, dont les résultats sont parus dans le Journal of Early Childhood Research.

Selon Wei Di : « Les parents, les soignants et les éducateurs de la petite enfance devraient réfléchir aux attitudes qu’ils ont quant à l’image corporelle. Ils devraient essayer de ne pas projeter de fausses idées sur les enfants. Il faut renforcer les valeurs positives, surtout quand on discute de saine alimentation, écouter ce que les enfants ont à dire au sujet de l’image corporelle et travailler le non-jugement ».

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Surpoids à la naissance : les fillettes peuvent avoir des ennuis de santé

Parue dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism (JCEM), la revue de l’Endocrine Society, l’étude de l’Université de Western Australia a permis d’établir que le poids à la naissance pourrait, chez les bébés filles et non chez les garçons, indiquer le risque métabolique plus tard dans la vie.

En effet, les fillettes « à risque élevé d’obésité et de diabète à l’âge de 17 ans présentaient des signes d’obésité dès l’âge de 12 mois », explique le Pr Rae-Chi Huang, auteur principal de l’étude.

Pour le chercheur, les petites qui ont un poids de naissance supérieur à la moyenne sont plus susceptibles de développer un diabète de type 2 précoce ou d’avoir un avenir cardiaque incertain.

Pour en arriver à cette conclusion, 1053 bébés australiens ont été suivis de un an à 17 ans. Le poids et l’IMC ont été pris en considération, tout comme les mesures de pression artérielle et les niveaux d’insuline, la glycémie, les triglycérides et le cholestérol.

Avant d’atteindre la majorité, il s’est avéré que les adolescentes qui présentaient le tour de taille, les triglycérides, le niveau d’insuline et de cholestérol HDL les plus élevés étaient les bébés filles au poids et à l’IMC de naissance les plus élevés, décrit le site Santé Log.

Or, chez les garçons, aucune de ces trouvailles ne s’applique. Pour le Dr Huang, il y a une association à faire entre le surpoids des nouveau-nés filles et le diabète gestationnel et l’obésité maternelle.

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Infertilité : 10 % des couples sont touchés

L’âge, le surpoids et le tabagisme chez les femmes seraient des facteurs suspectés d’affecter la fertilité, révèle une étude de l’Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique du 21 février consacré à l’environnement et l’infertilité. Les métaux lourds comme le plomb et les polluants organiques pourraient grandement jouer un rôle également.

Pour arriver à cette conclusion, plus de 15 000 Françaises âgées de 18 à 44 ans ayant déjà accouché ou ayant des rapports sexuels dans le but de tomber enceintes ont été suivies et interrogées au sujet du délai écoulé sans qu’il y ait grossesse, après l’arrêt de contraceptifs.
 
Ainsi, il apparaît que 26 % des femmes ayant accouché sont tombées enceintes dès le premier mois, soit environ un quart, mais 32 % des grossesses sont survenues plus de 6 mois après. Parmi elles, 18 % ont attendu un an, et 8 % ont patienté deux ans.
 
En d’autres termes, 46 % des couples n’ont pas obtenu de grossesse 6 mois après l’arrêt de la contraception, 24 % après un an, et 11 % après deux ans, rapporte Le Figaro.
 
Rappelons qu’en 2010, l’Organisation mondiale de la santé a également modifié ses normes concernant la fertilité des hommes. Aujourd’hui, un spermogramme présentant 15 % de spermatozoïdes typiques est normal, alors qu’il y a quelques années, il en fallait 60 %, affirment les spécialistes.
 
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Moins de sédentarité, plus d’action!

Qu’elle soit modérée ou intense, l’action chez les jeunes âgés de 4 à 18 ans permet d’améliorer de beaucoup leur tour de taille, leur pression artérielle systolique, leur taux de triglycérides, de cholestérol HDL et d’insuline.

Une différence remarquable de tous ces bienfaits a d’ailleurs été remarquée entre les jeunes qui bougent et ceux qui sont sédentaires.

Selon une étude de l’Hôpital Adenbrookes à Cambridge, en Angleterre, parue dans la revue American Medical Association, peu importe combien de temps les enfants font de l’exercice, ces derniers devraient être encouragés à être actifs, car cela améliore leur profil de risque cardiométabolique.

Ces résultats ont été confirmés par le regroupement de 14 études où des données ont été inscrites après qu’un accéléromètre ait mesuré objectivement le temps d’activité physique et le temps de sédentarité chez les enfants. Les études ont inclus un total de 20 871 participants en provenance de l’Australie, du Brésil, de l’Europe et des États-Unis.

Environ les trois quarts des enfants et les adolescents avaient de poids normal, 18 % étaient en surpoids, et 7 % étaient obèses.

Le temps moyen passé à pratiquer de l’activité physique de manière modérée à intense chaque jour était de 30 minutes, tandis que la moyenne du temps de sédentarité était estimée à près de six heures chaque jour.

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Sevrage : favoriser le solide à la purée

Radio-Canada rapporte que selon la Pre Ellen Townsend et son équipe de l’Université de Nottingham, les aliments solides présentent deux avantages pour les bébés.

Les enfants qui mangeront de petits morceaux solides plutôt que de la purée auront tendance à adopter un comportement alimentaire plus sain et ils risqueront moins le surpoids que ceux nourris à la cuillère avec des aliments en purée.

Cet énoncé fait un lien également avec une étude récente qui affirmait que laisser son enfant en bas âge manger avec ses doigts plutôt qu’avec des ustensiles pouvait favoriser un bon équilibre alimentaire et une bonne santé.

Celui qui mange avec ses doigts serait davantage porté à sélectionner ses aliments dans son assiette et même choisir plus de glucides que celui qui est nourri à la cuillère par ses parents avec de la purée.

Parus dans le British Medical Journal, les résultats de l’étude de l’Université de Nottingham tendent à prouver que le mode de sevrage peut influer sur les préférences alimentaires et l’indice de masse corporelle (IMC), et ce, dès la petite enfance.

Les auteurs de cette étude ont analysé le cas de 155 enfants âgés de 20 mois à 6 ans et demi, sur le questionnaire rempli par les parents quant au mode d’alimentation de leur bébé et sur la méthode de sevrage utilisée.

Comme la plupart des études antérieures, cette dernière n’a pas permis de connaître quel était l’âge parfait pour introduire les aliments solides dans le régime d’un enfant. Certains parents participants ont répondu qu’ils avaient laissé leur bébé se nourrir seul de petits morceaux solides dès l’âge de six mois.

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Un enfant sur 6 souffre d’obésité aux États-Unis

C’est ce que rapportent les données de 2009 à 2010 du National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) présentées dans deux articles publiés dans le JAMA.

Les chercheurs confirment que l’obésité a considérablement augmenté entre 1999 et 2010 pour les hommes et femmes américains de race noire, blanche et hispanique. Cependant, la variation n’a pas été si remarquable entre 2003 et 2010, car c’est au début de la décennie qu’il y aurait eu un plus grand changement.

Les enfants et les adolescents américains ont suivi une tendance similaire aux adultes. À ce rythme, le surpoids pourrait toucher 30 % des jeunes en 2030. Cependant, ces données peuvent encore se stabiliser.

Entre 2009 et 2010, 16,9 % des enfants et adolescents américains étaient obèses. Les garçons étaient toujours plus susceptibles de souffrir d’un surpoids que les filles, soit 18,6 % contre 15,0 %.

La différence raciale a également été impressionnante : les enfants noirs avaient une obésité de prévalence de 24,3 % comparativement à 21,2 % pour les petits hispaniques et 14,0 % pour les blancs.

Les adolescents plus âgés étaient également une proie plus facile pour l’obésité.

Le NHANES base ses analyses sur des entrevues à domicile et des examens physiques. Les résultats sont publiés aux 2 ans.

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Obésité infantile : la malbouffe dans les écoles n’y est pour rien

Bien que le pourcentage d’enfants obèses aux États-Unis ait triplé entre le début des années 70 et la fin des années 2000, une nouvelle étude révèle que le gain de poids n’a aucun lien avec la malbouffe offerte à l’école.

Jennifer Van Hook, professeure en sociologie et démographie à la Pennsylvania State University et auteure de cette étude, s’est dite surprise de ce résultat.

Son étude a suivi un échantillon national représentatif d’élèves de la maternelle à la huitième année. Elle a remarqué que malgré la disponibilité accrue de la malbouffe en milieu scolaire, le pourcentage d’élèves qui étaient en surpoids ou obèses n’a pas augmenté, mais même diminué entre la cinquième et la huitième année, passant de 39,1 % à 35,4 %.

Van Hook explique que les écoles ne représentent qu’une petite partie de l’alimentation des jeunes, et leur horaire chargé fait qu’ils ne peuvent pas manger à tout moment de la journée. Le réel danger se situe beaucoup plus à la maison, selon elle.

La professeure rappelle que pour lutter contre l’obésité, il faut inculquer de bonnes et saines habitudes alimentaires lorsque l’enfant a moins de 5 ans. Si les enfants ont pris de bonnes habitudes, la sorte de nourriture offerte dans les écoles n’influencera aucunement le comportement de ces derniers.

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Grossesse : l’huile de poisson ne protège pas contre le surpoids du bébé

Auparavant, les chercheurs supposaient que la consommation de « mauvais » gras pendant la grossesse contribuait à la croissance excessive des tissus adipeux du nourrisson et que les « bons » acides gras oméga-3 empêchaient leur développement.

Une étude gérée par la Technische Universität München (TUM) n’a finalement montré aucune preuve à l’appui de cette théorie, explique Science Daily.

Lors des tests, plusieurs femmes ont augmenté leur consommation d’oméga-3 pendant la grossesse et l’allaitement. Ce régime n’a eu aucun effet sur la masse grasse de leur progéniture.

L’obésité est devenue une épidémie mondiale. De plus en plus d’enfants ont une surcharge pondérale. Selon l’Institut Robert Koch, 15 % des enfants âgés de 3 à 17 ans sont en surpoids.

L’obésité infantile a de graves incidences sur la santé. Le surpoids augmente notamment les chances de développer une maladie coronarienne ou un cancer à l’âge adulte.

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Obésité : les parents sont-ils bien renseignés?

On lit dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine les résultats d’une enquête sur la conscience des parents quant à l’état de santé de leur enfant. Il semble que près du quart des parents n’avaient jamais été informés par un médecin (ou tout autre représentant des services de santé) que leur enfant souffrait d’un surpoids.

Pourtant, ce sont les parents qui détiennent le rôle le plus important quant à la prévention et au traitement de l’obésité. Le nombre d’enfants obèses n’a cessé d’augmenter depuis les 10 dernières années.

Ainsi, bien que les parents démontrent en général une bonne motivation pour changer les habitudes alimentaires et le style de vie au sein de leur famille, très peu en reçoivent l’avis de leur médecin, lorsque la situation le requiert.

Cette enquête visait un échantillon d’environ 5000 enfants âgés de 2 à 15 ans. Sur tous les parents sondés, seulement 22 % s’étaient fait dire que leur enfant était en surpoids par leur médecin. Chez ceux dont l’enfant était carrément obèse, 58 % en ont reçu l’avertissement du médecin.