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La sécurité des enfants obèses

Afin de vérifier si les enfants qui souffrent d’obésité bénéficient des mêmes mesures de sécurité en voiture que les autres, des spécialistes dans le domaine ont étudié une série de cas d’accidents.

Ils ont donc passé en revue près de 1000 situations où des enfants avaient été inclus dans un accident de la route. Mentionnons que les sujets étaient âgés d’un an à huit ans. Il en ressort que le surpoids ou l’obésité n’augmentait pas les risques de blessures chez les enfants.

Tous les participants à cette étude avaient été correctement attachés dans leur siège d’auto ou avec une ceinture de sécurité, sur un siège d’appoint, et ce, en fonction de leur poids.

Il semble que les sièges d’aujourd’hui soient adaptés au surpoids que peuvent présenter certains enfants, et qu’il en existe un éventail de choix acceptable. Il faut dire qu’à l’heure actuelle, 32 % des enfants sont obèses ou ont un surpoids, aux États-Unis.

Les résultats complets de cette analyse paraissent dans la présente édition de Pediatrics.

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L’obésité vient-elle du père?

Il semble qu’un homme qui a un surpoids ou qui est obèse pourra nuire à la santé future de sa progéniture. Des chercheurs australiens viendraient de démontrer un lien entre le poids du père et les risques futurs d’obésité de ses enfants.

Nous lisons en effet sur Fox News, qu’après avoir suivi plus de 3000 familles de 2004 à 2008, les chercheurs ont remarqué que les enfants issus d’un père en surpoids seraient plus enclins à avoir le même problème plus tard.

Précisément, un enfant de quatre ans dont le père est obèse ou a un surpoids sera plus à risque que les autres à avoir le même problème une fois qu’il aura atteint l’âge de huit ans.

Dans la même suite d’idée, un enfant dont les deux parents sont obèses sera encore plus enclin à souffrir lui aussi d’un problème de poids.

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Trop mince pour devenir maman?

Des chercheurs de Chicago mettent de l’avant le problème de la trop grande minceur pour avoir une grossesse. On parle le plus souvent, comme le souligne Mail Online, de la difficulté à tomber enceinte quand on a un surpoids ou que l’on est obèse, mais on parle rarement des effets de l’insuffisance pondérale.

On savait déjà qu’en étant trop mince, il est difficile de tomber enceinte naturellement, car le niveau d’œstrogène est alors trop bas.

Toutefois, les chercheurs ont suivi des femmes qui avaient toutes été suivies en clinique de fertilité, ce qui veut dire qu’on leur avait toutes administré des hormones. Ainsi, des femmes très minces, de poids normal et obèses avaient produit un nombre d’ovules semblable.

Une nouvelle explication quant à la difficulté à tomber enceinte lorsqu’on est en insuffisance pondérale serait que les embryons s’implantent plus difficilement dans l’utérus, en raison d’une sous-alimentation.

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Allaitement contre biberon

Le Journal of Pediatrics présente les résultats de tests ayant visé le lait maternel et le lait maternisé. L’échantillon final qui a servi à cette étude comprenait plus de 6700 enfants. Les analyses présentées ici concernent des enfants de moins de six ans.

Parmi tous les bébés, 55 % ont été allaités uniquement durant leur 1re semaine de vie, alors que 33 % n’ont pas du tout été allaités. De plus, 8 % des bébés avaient à la fois été nourris par allaitement et au biberon de lait maternisé.

À l’âge de 4 mois, 65 % des bébés qui avaient exclusivement été allaités l’étaient toujours, contre 40 % chez ceux qui avaient été nourris selon les 2 méthodes. On remarque donc que l’allaitement tend à se prolonger s’il est l’unique alimentation du poupon.

Finalement, en évaluant la masse corporelle des enfants, une fois qu’ils ont eu de deux à six ans, on a relevé des différences. Ceux qui avaient été exclusivement allaités durant leurs quatre premiers mois de vie se sont retrouvés moins enclins à souffrir d’un surpoids, voire d’être obèses. On parle ici de 19,9 % chez les bébés uniquement allaités, et 27,8 % chez les bébés qui avaient à la fois été allaités et nourris au lait maternisé, mais 25,9 % chez ceux exclusivement nourris au biberon.

Les chercheurs ont conclu, en regard à ces différents résultats, que les bébés nourris uniquement par allaitement durant leurs quatre premiers mois de vie semblaient courir moins de risque de souffrir d’un surpoids ou d’obésité durant l’enfance.

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Introduction de la nourriture solide

Malgré tout ce que l’on a pu entendre sur le sujet, le moment de l’introduction des aliments solides chez le bébé n’est pas si important. Cela n’aurait pas vraiment d’influence sur sa croissance à long terme.

Des chercheurs du Children’s Hospital de Munich, en Allemagne, présentent les résultats de leur recherche sur ce sujet tant débattu dans l’American Journal of Clinical Nutrition. Jusqu’ici, on proclamait qu’il fallait absolument s’en tenir au lait – et si possible à l’allaitement – jusqu’à l’âge de six mois.

Or, on nous apprend maintenant qu’un bébé ne sera pas plus à risque de souffrir d’un surpoids, voire d’être obèse, à l’âge de deux ans s’il mange des aliments solides plus tôt.

Pour tirer ces nouvelles conclusions, les chercheurs ont suivi 700 bébés durant 2 ans. Les petits participants, qui pesaient entre 6 et 7 kg au départ, ont été nourris avec des aliments solides à différents moments. Ainsi, ils ont eu accès à la nourriture solide vers un peu plus de trois mois, entre trois et quatre mois, entre quatre et cinq mois, ou après six mois.

Ceux qui avaient commencé à manger des aliments solides à trois mois avaient un plus petit poids, mais en six mois, ils ont rattrapé la croissance de ceux qui l’avaient fait plus tard.

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Quelle est la maman d’aujourd’hui?

On voit de mieux en mieux quel est le profil de la mère de l’époque actuelle. Cette fois, ce sont des données françaises qui nous sont fournies par l’Inserm et présentées dans Le Figaro.

Tout d’abord, il semble que les femmes aient leur premier enfant plus tard, dans les pays industrialisés. Ainsi, la proportion, en France, de femmes qui tombent enceintes à 35 ans et plus est passée de 15,9 % en 2003 à 19,2 % en 2010.

La première grossesse survient en moyenne à 27,5 ans. Et l’écart avec le prochain enfant ne cesse d’augmenter. Cette avancée dans l’âge sous-entend quelques inquiétudes, car comme nous le savons, la fertilité de la mère, de même que sa santé et celle de son bébé, s’amenuisent à mesure qu’elle vieillit.

D’autre part, on remarque là aussi une plus grande proportion de femmes en surpoids avant la grossesse. En 2003, 15,4 % des femmes avaient un surpoids avant d’être enceintes, et 7,4 % étaient obèses. En 2010, ces proportions étaient rendues à 17,3 % et 9,9 %.

Le surpoids et l’obésité ont quant à eux d’importants impacts sur la santé du bébé, ayant déjà été reliés aux troubles métaboliques, aux anomalies congénitales et à la mort fœtale, notamment.

Finalement, les naissances prématurées demeurent stables. Elles constituaient 6,3 % de toutes les naissances en 2003, et 6,6 % en 2010.

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Être mince serait de famille

On lit dans les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine que la famille a beaucoup à voir dans le poids d’un enfant. Si ses parents sont minces, un enfant aura trois fois plus de chances de l’être qu’un autre dont les parents ont un surpoids.

Précisément, si les parents ont un poids santé, leurs enfants auront 16,2 % d’être minces, en comparaison à 7,8 % si les deux parents ont un léger excès de poids, 5,3 % s’ils ont un surpoids, et 2,5 % s’ils sont obèses.

Il semble donc que la minceur, tout comme la prédisposition au surpoids et à l’obésité, serait transmissible selon plusieurs facteurs génétiques. Toutefois, dans le cas de l’étude ici présentée, aucune différence n’a pu être établie entre la mère et le père.

La minceur a été remarquée plus communément chez les plus jeunes enfants. Aucune différence n’a été relevée quant au sexe et au statut socio-économique.

Ces observations ont été prises à la suite de l’analyse de données recueillies entre 2001 et 2006 auprès de 7000 familles. Les indices de masse corporelle de leurs membres ont été calculés.

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Le surpoids de la mère causerait-il l’asthme?

Des chercheurs de l’Université de Greenwich soutiennent que le surpoids de la mère fait en sorte que son bébé sera plus enclin à souffrir d’asthme. Selon leurs résultats, parus dans le Journal of Epidemioloy & Community Health, le risque serait de 20 à 30 % plus grand.

Et il ne s’agit pas d’un surpoids durant la grossesse. La mère exposerait son futur enfant à l’asthme et au râle en ayant un surplus de poids avant de tomber enceinte. Pour tirer cette conclusion, les chercheurs ont analysé les données concernant 7000 enfants nés en Finlande.

De plus, la corrélation n’en serait que plus grande si la mère présente une plus grande surcharge de poids. Il semble en effet que plus la mère a un poids élevé, plus le risque d’avoir des symptômes de l’asthme et du râle sera important.

Les femmes les plus lourdes, dans le cadre de cette étude, se sont avérées 47 % plus enclines à mettre au monde un bébé qui souffrira d’un râle sévère. Le surpoids aurait une influence sur le développement fœtal, du point de vue d’un désordre métabolique ou de l’activité hormonale.

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Les parents ne veulent pas du mot « obèse »

Un sondage effectué auprès de 445 parents américains suggère que nous ne voulons pas toujours entendre la vérité lorsqu’il est question de notre progéniture. Dans le cas décrit ici, les enfants des participants étaient âgés de 2 à 18 ans.

Paru dans Pediatrics, il indique une forte tendance à choisir le bon mot s’il est question du poids de l’enfant. On a tenté de comprendre la perception des parents quant à 10 mots courants qui décrivent le poids corporel des enfants.

Ainsi, les parents préféreront en général l’emploi de « poids non santé » à « obèse » ou « gros », quand le médecin leur parle de leur enfant. Selon l’avis des principaux intéressés, l’usage de « obèse », « obèse morbide » et « gros » constituent les termes qui stigmatisent et blâment le plus leur enfant. Plus de 60 % des parents sondés considèrent ces mots comme la pire des stigmatisations.

Toujours selon les parents, l’emploi d’autres mots serait plus encourageant pour l’enfant, dans le cadre d’une tentative de perte de poids. La majorité souhait que l’on dise plutôt « problème de poids », « surpoids » et « excès de poids », car ces mots seraient plus empreints de motivation.

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Les maladies cardiovasculaires et la grossesse

Selon ce qui a été présenté au récent Congrès européen de cardiologie, les maladies cardiovasculaires constituent un grave danger pour de nombreuses futures mamans.

Une étude menée auprès de 13 000 femmes enceintes a démontré que celles qui étaient atteintes d’une maladie cardiaque s’exposaient à un taux de mortalité 100 fois plus élevé que la moyenne.

En Europe, les maladies cardiovasculaires déjà existantes seraient désormais la cause première de décès durant la grossesse, mais les chercheurs pèsent leurs mots quant à cette possibilité, car il s’agit encore de données intermédiaires.

On a aussi relevé un recours plus fréquent à la césarienne lors de l’accouchement chez ces mêmes femmes. Leur âge pourrait en être une cause notable.

C’est que la tendance ici présentée s’amplifierait à mesure que la première grossesse survient tard dans la vie d’une femme. Cette dernière est alors plus souvent touchée par les maladies cardiovasculaires, mais aussi par l’hypertension, le surpoids et le diabète.

D’autres recherches sur le sujet devront suivre afin d’obtenir des données plus précises. Dès lors, on pourra délimiter les zones dangereuses tant pour la mère que le bébé, et des traitements pourront être envisagés.