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La vie future des jeunes cancéreux

Une étude parue dans le Journal of Clinical Oncology présente un constat inquiétant pour les jeunes survivants du cancer. Menée par le St. Jude Children’s Research Hospital, elle suggère que ces enfants développeront d’autres tumeurs plus tard dans leur vie.

Sur 14 358 sujets ayant eu le cancer à un jeune âge, on a reporté 1 382 nouveaux cas de cancer quelques années plus tard, ce qui revient à 9,6 %. De plus, pour 30 % de ces survivants, 386 auront développé une troisième tumeur.

Dans le cadre de cette étude en particulier, les sujets avaient survécu au moins 23 ans après leur diagnostic de cancer durant l’enfance.

Les chiffres ne sont pas plus encourageants au fil des ans : chez 153 sujets, au moins 4 tumeurs seront apparues. Cette recherche fait donc la lumière non seulement pour les cas de cancer subséquent à l’enfance, mais aussi à la plus grande exposition de ces personnes à diverses formes de la maladie.

On déplore, parallèlement, le manque de suivi hâtif pour les survivants. Par exemple, le test pour le cancer du sein devrait être fait dès l’âge de 25 ans pour les survivants d’un cancer infantile, non pas à 40 ans comme chez les autres femmes.

Mentionnons finalement qu’à l’heure actuelle, aux États-Unis seulement, 360 000 enfants survivent du cancer. Le taux de rémission est de 80 % et l’on prévoit qu’il sera croissant.

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Plus de malformations congénitales après un cancer

On peut lire dans le Journal of the National Cancer Institute les résultats d’une recherche concernant le lien entre les malformations congénitales importantes et l’historique de cancer du géniteur.

Des chercheurs de l’Hôpital universitaire de Lund, en Suède, ont en effet remarqué une légère hausse des cas de malformation lorsque le père était un survivant du cancer, en comparaison aux naissances issues d’un père qui n’en avait jamais souffert.

Ils ont suivi une cohorte de 8 670 enfants nés en Suède ou au Danemark entre 1994 et 2004. Tous les enfants de l’étude avaient un père ayant survécu au cancer. Il semble donc que ce passé médical augmente de 17 % le risque pour le bébé de naître avec une malformation congénitale majeure.

Mentionnons au passage que le risque global était de 3,7 %, contre 3,2 % si le père n’avait aucun historique de cancer. La différence est donc plutôt mince.

D’autre part, on se questionne depuis longtemps sur l’incidence de malformations congénitales pour la conception soutenue par les technologies actuelles de reproduction. On compte parmi celles-ci la fécondation in vitro et l’injection de sperme.

Parmi les participants de la présente recherche, 508 bébés étaient nés de ces méthodes. Or, aucune différence n’a pu être prouvée entre les enfants conçus naturellement et les autres.

Pour ce qui est des raisons possibles du développement d’anomalies lorsque le géniteur a eu le cancer, on n’a pas été en mesure de noter une hausse marquée si la chimiothérapie ou la radiothérapie avait été employée. Il faudra donc poursuivre les recherches, car pour l’instant, il ne s’agit que d’une corrélation.