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Dans les coulisses

En attendant Dubois : Et si le potentiel de Dach était supérieur à celui de Suzuki?

Ç’a dû se passer à peu près comme ça.

Un soir de l’hiver 2018-2019, un recruteur assis dans les estrades d’un aréna de la WHL entendit l’oracle : le grand joueur de centre qu’il avait sous les yeux avait le talent pour devenir un pivot de premier plan dans la LNH.

Le recruteur n’allait pas en démordre.

Les comparables défilaient dans sa tête. Getzlaf par-ci. Carter par-là. Un Toews droitier, etc.

Quelques mois plus tard, il sut convaincre ses patrons de le sélectionner aussi haut que le 3e rang au total, tout juste derrière les deux premiers choix ultra-consensuels : Jack Hughes et Kappo Kakko.

À peu près personne n’avait ce centre dans leur top-5, mais les Hawks, convaincus par leur dépisteur, avaient eu le coup de foudre et c’est ainsi qu’ils ont levé le nez, sur Byram, Turcotte, Seider, Cozens, Zegras, Caufield et d’autres qui avaient tous reçu plus de publicité qu’un certain…

Kirby Dach.

(Crédit: Capture d’écran/Twitter)

Questionné de tous bords, tous côtés alors que plusieurs partisans et spécialistes anticipaient plus particulièrement voir son équipe sélectionner Alex Turcotte ou Bowen Byram, Stan Bowman avait dit à The Athletic sur Dach, dans les jours qui ont suivi le repêchage, qu’il voulait voir où Dach en sera dans quelques années.

Il a ajouté que s’il devenait le joueur qu’il devait être, il allait être ce joueur de joueur qui ne se déniche pas partout.

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Et voici comment Dach lui-même se voyait au lendemain de son repêchage : un centre qui joue sur 200 pieds avec de grandes habiletés et un bon QI hockey.

Il se voyait comme un Mark Scheifele.

Donc, en d’autres mots, autant chez Bowman que chez Dach, le potentiel identifié est clairement celui d’un premier centre. C’est du moins la raison pour laquelle les Hawks l’avait sélectionné au 3e rang : être le centre # 1 d’avenir de l’équipe. Un choix qui allait potentiellement définir la prochaine décennie chez les Hawks, comme le titrait The Athletic.

On connait la suite. Après avoir fait la LNH à 18 ans, Dach a subi quelques mois plus tard une vilaine blessure au poignet lors d’un match préparatoire au CMJ de 2020.

Puis, de retour à Chicago, sa carrière a par la suite généralement fait du surplace, malgré un joli soubresaut en séries dans la bulle. Contre les Oilers que les Hawks ont éliminé en quatre matchs, Dach a enregistré 4 points, tout en terminant la série à +3. Il a ajouté 2 autres points en 5 matchs contre les Knights pour terminer le tournoi estival de 2020 avec 6 points en 9 matchs. Pas trop mal…

Rêvant probablement déjà à Connor Bedard, le remplaçant de Bowman, Kyle Davidson, a voulu faire tabula rasa l’été dernier et lança ainsi la serviette au sujet du natif de Fort Saskatchewan, tout juste 21 ans. Dach fut donc échangé au Canadien en retour des 13e (Frank Nazar) et 66e(Gavin Hayes) choix au total d’un repêchage dit faible.

Quelques mois plus tard, et 3 ans et demi après son repêchage, Dach est en train de devenir sous nos yeux le joueur que le recruteur esseulé dans le fond de l’aréna de l’ouest canadien avait vu en lui.

L’effort est là tous les soirs, la constance s’installe, et le potentiel jailli.

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Un potentiel supérieur à celui de Suzuki?

L’idée ici n’est pas de dégonfler les pneus de l’un pour gonfler ceux de l’autre.

C’est tout simplement d’imaginer le potentiel maximal des deux joueurs. Et pour l’instant, il est permis de penser que celui de Suzuki montre des signes de plafonnement. À tout le moins, il nous montre une fois de plus son essoufflement annuel qui entraîne une importante panne sèche, lui qui n’a inscrit que 2 buts et 11 points lors des 26 derniers matchs, en plus de montré un très frisquet -14.

Sur 82 matchs, Suzuki aurait inscrit 61 points à chacune des deux dernières saisons en plus de présenter des différentiels de -5 et de -29 au cours de ses deux ans (ou si vous voulez, une moyenne de -17).

(Crédit: ) Capture d’écran

Cette saison ne s’annonce guère bien différente alors que le jeune capitaine se dirige vers une campagne de 64 points, tout en présentant déjà un différentiel de -15…

Au-delà des chiffres, il y a aussi les rôles et les missions.

On lui demande depuis deux, trois ans d’être le premier centre à 5 contre 5 et d’être le grand architecte de l’avantage numérique en assurant l’entrée de zone et en dirigeant le reste des opérations.

À défaut d’un véritable quart-arrière, Suzuki est en quelque sorte le boss du PP.

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que le succès est pour le moins mitigé.

Si on veut être plus direct, et pour faire ça court sans décortiquer toutes ses petites et grandes misères, disons que Suzuki ne réussit pas à faire lever l’avantage numérique du Tricolore qui s’enlise dans les bas-fond de la LNH encore cette saison. Il ne fait pas une différence positive. Il ne réussit pas assez souvent ses entrées de zones, ni à installer le jeu de façon menaçante.

À moins d’un revirement de taille, je crois qu’on peut affirmer qu’un avantage numérique mené par Nick Suzuki ne pourra jamais être très bon.

Il faudra tôt ou tard changer sa place dans la hiérarchie lors de cette phase de jeu. Il ne peut pas être le go to guy. Ses armes ne sont justes pas assez dangereuses si on le compare aux meilleurs.

La même logique s’applique aussi à cinq contre cinq.

Si Nick Suzuki est ton premier joueur de centre, tes chances de succès sont minces. Pour pouvoir sortir le meilleur de lui, il lui faut à tout le moins un excellent centre de deuxième trio pour le soutenir, comme l’ont démontré – à en crever les yeux – le départ de Danault et, plus récemment, la blessure de Monahan.

Peut-être que l’éclosion de Dach, qui s’améliore aussi sur les mises en jeu, est le remède tout indiqué pour Suzuki, autant pour l’avantage numérique, où on voit de plus en plus Dach transporter la rondelle (même si on voudrait qu’il soit moins poli avec Suzuki à qui il a encore tendance à la remettre trop souvent), et on constate qu’il peut définitivement assurer le rôle de 2e centre de l’équipe dès maintenant.

Ce sont ensuite les minutes et les missions qui leur sera confiées qui détermineront leur rang dans la hiérarchie dans les prochains mois et prochaines années.

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Un changement de « narratif » sur Dach?

Une des principales critiques qu’on entendait au sujet de Dach au moment de son repêchage, et par la suite dans la LNH, était que malgré un coffre à outils impressionnant, les statistiques n’étaient pas vraiment au rendez-vous.

À son année de repêchage, Dach arrivait au 24e rang de la WHL au niveau de la moyenne de points par match. Le grand centre avait dû se « contenter » de 73 points en 62 matchs.

On peut toutefois émettre d’importants bémols par rapport à cette critique.

Dans quel contexte évoluait Dach à Saskatoon? Comment Dach, tout juste 18 ans à la mi-saison, se comparait-il aux autres meilleurs marqueurs de son équipe? Et qui étaient ces derniers?

Les Blades avaient un bon club de vétérans qui ont terminé au 4e rang de la WHL. Ils misaient sur une assez bonne défensive ainsi qu’une attaque diversifiée qui ne comptait sur aucune grande vedette offensive. C’est pourtant le très jeune Dach qui a maintenu la meilleure moyenne de points par match de son équipe.

Ces trois autres coéquipiers présentant une moyenne supérieure à un point par match avaient tous 20 ans à la fin de la saison. Certains ont même terminé la campagne à 21 ans.

(Crédit: ) capture d’écran Hockeydb.com

Aucun n’a été repêché dans la LNH.

Dach jouait donc, pour ainsi dire, avec des no names deux, trois ans plus vieux que lui et il leur était déjà clairement supérieur.

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Il est aujourd’hui au 4e rang des compteur du repêchage 2019 avec ses 92 pts en 203 matchs. Ce n’est évidemment pas encore la mer à boire du côté de la moyenne par match, mais il arrive tout de même au 7e rang de la cuvée. En maintenant sa trajectoire ascendante, il ne devrait pas avoir trop de mal à conserver cette position assez enviable compte tenu de la grande qualité de ce repêchage.

Et à quoi ressemble cette trajectoire?

En gros, Dach se dirige présentement vers une saison de 53 points en 82 matchs.

Mais ses 10 points à ses 12 derniers matchs, donc 6 buts, nous donnent probablement une meilleure indication de son potentiel, sans toutefois voir en lui un marqueur de 40 buts. Au delà des buts et des points, c’est lors de ces douze matchs qu’on a assisté à sa véritable éclosion et qu’on voit une différence marquée dans son jeu.

Donc, si on veut bien fier à ses douze matchs qui nous ramènent au 7 janvier contre St-Louis, sa production potentielle sur 82 partie se situerait à 68 points sur une saison complète.

Si on ajoute à la réflexion la séquence de 14 points en 12 matchs qu’il avait connue en octobre et novembre lorsqu’on l’avait jumelé avec Suzuki et Caufield, on peut se demander s’il y a un joueur d’un point par match qui se cache dans Kirby Dach, et donc un premier centre.

Je sais, je sais, Dach a aussi connu une séquence de 6 points en 19 matchs de la fin novembre au début janvier, avec un seul but. Et Suzuki a aussi connu de belles séquences sur 15-20-30 matchs à chacune de ses saisons, et il pourrait peut-être lui aussi frôler le point par match un de ses jours.

Si Ryan O’Reilly et David Krejci l’ont fait, pourquoi pas Suzuki?

Bon point.

C’est pour ça qu’on aura pas aujourd’hui la prétention de trancher définitivement quant au potentiel offensif optimal des deux joueurs. Ça pourrait se ressembler au bout du compte. Il pourrait tous deux être des centre 1B, ou 2A, si vous préférez.

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Mais ce qui est intéressant ici, c’est la nouveauté, la surprise. Personne en début de saison n’aurait même penser les mettre dans la même catégorie.

Et là, on se dit qu’il existe un monde où Dach, avec ses attributs physiques supérieurs à Suzuki, son gabarit, sa force, son coup de patin, ainsi que la qualité de son jeu défensif (son différentiel se situe à – 6 et à + 1 depuis le 7 janvier), pourrait avoir un potentiel général légèrement supérieur à celui de Suzuki.

La chose est possible.

Is it possible?

Une monnaie d’échange pour Dubois?

Avec son éclosion précoce et, on pourrait dire, au-delà des attentes, ainsi que son super contrat encore bon pour encore trois années complètes, pas sûr que je voudrais encore inclure Dach dans une transaction impliquant Pierre-Luc Dubois l’été prochain.

Car, oui, je crois toujours que les Jets doivent échanger Dubois dans l’entre saison – il ne peuvent pas se permettre de le perdre pour rien à l’été 2024! – et c’est probablement le CH qui leur donnerait la meilleure valeur pour ses services, moyennant une prolongation de contrat à long terme immédiate avec Montréal.

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De son côté, Le Canadien devra tôt ou tard arrêter de soustraire.

Ce n’est pas 6 joueurs dignes du top-15 que ça prend pour gagner une Coupe Stanley. Il en faut une dizaine, voire une douzaine.

D’ici deux ans, il faudra donc se mettre en mode « addition », peut-être même dès cet été.

Il faut donc garder Dach et le reste du noyau en place et penser à ajouter des Dubois de ce monde.

S’il ne repêche pas dans le top-5 avec son propre choix ou celui des Panthers, Hughes pourra sacrifier un de ses deux hauts choix choix de première ronde (idéalement celui des Panthers) auquel il pourrait joindre quelques autres pièces au besoin. Hughes aura donc ce qu’il faut pour offrir un package qui pourrait certainement plaire aux Jets, sans sacrifier des pièces importantes du noyau actuel autour duquel il veut construire.

En théorie, pouvoir compter sur Dubois, Dach et Suzuki au centre, donnerait immédiatement au CH un dangereux top-9. Et autant Dach que Dubois peuvent exceller à l’aile, si jamais on voulait concentrer un peu plus le talent sur deux trios.

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Le Canadien n’aurait pas eu autant de talent (et de poids) au centre depuis les années de Turgeon, Damphousse et Koivu, un « trio » qui n’aurait jamais dû être démantelé aussi rapidement.

Si en plus Hughes pouvait dès cet été ajouter un Bedard, un Fantilli ou un Carlsson, la reconstruction tirerait déjà à sa fin. Ne resterait plus qu’à laisser murir quelques fruits et à remplacer un peu de bois mort par du plus vigoureux.

Encore un peu de patience, donc.

La saison prochaine pourrait être bien différente et marquer le début du virage vers le haut après seulement deux années de chute volontaire de la part de la direction.

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Dans les coulisses

À quand la prochaine supervedette du CH?

Le passage du jeune retraité P.K. Subban au Centre Bell afin de souligner ses belles années avec le Tricolore nous a fait réaliser à quel point les fans actuels de l’équipe ne sont pas très gâtés en fait de supervedettes.

Une supervedette, c’est un joueur qui s’élève au rang des meilleurs de sa profession pendant une bonne partie de sa carrière, qui marque l’histoire de son sport, qui est encore meilleur quand l’enjeu est grand, et qui, souvent, apporte un petit quelque chose de plus à la game, autant sur la surface de jeu qu’en dehors de celle-ci : un charisme spécial, un sens du spectacle, une sorte de signature dans sa façon d’être et de jouer, si on veut. Certains vont même transcender leur sport et devenir des icônes.

À 44 ans, fan du Canadien depuis 40 ans, qui n’a donc pas vraiment eu la chance d’apprécier Guy Lafleur et Larry Robinson à leur meilleur, j’en arrive à la conclusion que Subban et Roy sont sans doute ceux qui se rapprochent le plus du statut de supervedette parmi tous les joueurs qui sont passés dans l’équipe depuis 1982.

Bien sûr, pendant le court « règne » de Subban et depuis son départ, le Canadien a pu compter sur la présence la plus souvent rassurante de Carey Price, lui aussi un nouveau jeune retraité (du moins, officieusement…).

Disons, que ça sentait fort la nostalgie jeudi soir au Centre Bell!

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Or, sans rien enlever à Carey Price, compter sur un gardien de but comme lui à titre de « supervedette », c’était un peu comme d’être invité à souper chez des amis et manger du pâté chinois.

Ça peut être bon. Ça peut certainement être réconfortant. Ça fait la job.

Mais c’est difficilement excitant!

Personne ne s’achète un billet dans l’espoir de voir son goaler être calme et solide techniquement match après match ou, si vous préférez, pour continuer l’analogie, tant qu’à manger du pâté chinois, on préfèrerait souvent s’en faire chez soi!

Du reste, même s’il suscite lui aussi sa dose de nostalgie ces jours-ci, la relation entre Price et ses partisans a toujours comporté une certaine tiédeur.

Pour ce qui est de Subban, avec ses nominations au Norris (dont un remporté en 2013), ses buts aussi mémorables que spectaculaires en séries, ses tirs frappés foudroyants, ses montées à l’emporte-pièce et, plus généralement, la passion et l’enthousiasme avec lesquels il jouait au hockey et qu’il partageait généreusement avec les fans, il a vraiment été une des seules vraies supervedettes des 40 dernières années du club.

Du moins, avec Roy, c’est certainement Subban qui peut se targuer d’avoir mérité cette « étiquette » le plus longtemps durant cette période, même s’il n’a jamais fait l’unanimité complète chez les partisans et encore moins chez ses coéquipiers.

Sans être parfait, pendant la majeure partie de ses sept saisons passées à Montréal, Subban a reçu plus que sa dose d’affection de la part des fans. Ceux et celles qui l’aimaient, l’aimaient d’amour.

Juste dommage qu’il n’ait pas pu gagner la Coupe Stanley en 2014, alors que lui et Price étaient à leur sommet…

14 points en 17 matchs de séries, cette année-là pour Pernell Karl… Dont le plus mémorable de tous!

Les autres…

Parce qu’il pouvait être spectaculaire, Alex Kovalev nous aura fait vibrer pendant quelques saisons au milieu des années 2000. Mais ce n’est vraiment qu’en 2007-2008, à l’âge de 35 ans, qu’il a véritablement joué comme une supervedette digne de ce nom, terminant au 11e rang des marqueurs de la ligue avec ses 84 points, dont 35 buts, ainsi que sa fiche de +18.

Chris Chelios, Mats Naslund, Stéphane Richer, Saku Koivu, Pierre Turgeon, Vincent Damphousse et même, plus récemment, le « remplaçant » de Subban, Alexander Radulov, ont eu leurs « moments ». Mais pour différentes raisons, leur étoile n’a pas su briller très longtemps avec beaucoup d’éclat à Montréal et, dans leurs cas, on dira qu’ils ont plutôt été des vedettes que de supervedettes. Même chose pour Max Pacioretty, qui avait plus ou moins le charisme d’un bibelot.

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Et maintenant? Suzuki, Caufield, etc.

Force est d’admettre qu’il n’y a pas de joueur de l’édition actuelle qui correspond pleinement à cette définition.

Nick Suzuki est un des bons joueurs de la ligue, assurément une vedette « locale » et le meilleur est assurément à venir. Mais après avoir terminé la dernière saison au 79e rang des marqueurs avec ses 61 points,  il pointe aujourd’hui, à la mi-saison, au… 77e rang des marqueurs et se classe au 34e rang chez les centres.

Pour ce qui est de faire partie de l’élite à sa position, on repassera. Du moins pour l’instant.

Comme plusieurs, je me suis aussi un peu fait prendre par l’embelli automnal, le mirage du début de saison de Suzuki

À sa quatrième campagne complète, Suzuki, 23 ans, n’a pas encore prouvé qu’il était capable de produire sur une base constante durant tout le calendrier. Il connaît une fois de plus un spectaculaire passage à vide, avec un petit but et seulement six points à ses 16 derniers matchs.

On peut continuer d’espérer qu’il parviendra à produire une saison de plus de 80 points, mais ce ne sera probablement pas cette année…

Du reste, avec sa fiche de – 9 (-18 l’an dernier), ce n’est pas comme si Suzuki était transcendant dans les deux sens de la patinoire. Oui, il joue dans un club de fond de classement avec une mauvaise défensive, mais il est encore à ce jour ordinaire défensivement, surtout si on le compare aux meilleurs des 15 dernières années, les Bergeron, Kopitar, Toews et compagnie.

Il ne fait pas la différence dans sa zone, c’est même encore un peu trop souvent le contraire…

J’ai donc envie d’être plutôt d’accord avec Simon « Snake » Boisvert lorsqu’il a récemment réaffirmer que le Canadien ne gagnera jamais de Coupe Stanley avec Suzuki comme premier centre.

Je nuancerais cependant en disant qu’avec un autre centre équivalent, et plusieurs joueurs dominants aux autres positions, le CH aurait peut-être une petite chance. Après tout, le CH s’est rendu en finale avec Danault comme 2e centre…

Suzuki est aussi capable d’élever son jeu d’un cran ou deux quand ça compte. Il faut lui donner ça.

Mais ça serait plus simple si Suzuki était assis dans le siège du copilote sur le 2e trio. À moins de 8 M$ par saison, s’il devenait un des bons 2e centre de la LNH dans un bonne équipe, son contrat ne serait pas horrible.

Il faut aussi réaliser qu’à 23 ans, la courbe de progression de Suzuki tire un peu à sa fin, surtout au niveau de ses qualités offensives.

Dans 2, 3, 4 ou 5 ans, l’Ontarien ne patinera pas plus vite, ne sera pas un bien meilleur tireur, ni un bien meilleur passeur. Ses mains ne seront pas plus vives et sa créativité ne décuplera pas.

Le mieux que l’on puisse espérer, c’est qu’il gagne en constance, qu’il augmente sa volonté d’être le meilleur soir après soir, qu’il s’améliore défensivement et surtout qu’on trouve un centre sinon meilleur que lui, à tout le moins équivalent, pour lui simplifier la vie.

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Cole Caufield?

À nos yeux, Caufield a un plus de star power que Suzuki. Il est plus spectaculaire, marque des buts à un rythme que la jeune génération n’a jamais vu à Montréal… et ce n’est que le début.

On lui prête aussi un certain sens du spectacle et du dramatique. Un charisme qui commence à montrer un peu plus…

Les gens sont excités, avec raison, lorsqu’il est en possession de la rondelle dans le territoire ennemi. C’est un vrai tireur d’élite, doté de mains vives et d’une belle accélération.

En date d’hier,  il pointait au 10e rang de la LNH avec ses 25 réussites en 42 matchs., deux buts de plus que Leon Draisaitl, cinq de plus qu’Auston Matthews…

Tout ça dans un club de fond de classement, faible offensivement, minable en avantage numérique, et qui ne compte sur aucun quart-arrière digne de ce nom pour faciliter le travail des attaquants.

Pas mal.

Caufield coche déjà plusieurs cases de notre définition et dans son cas, on sent que sa courbe de progression n’a probablement pas encore atteint son plateau.

Mais, en contrepartie, à sa deuxième saison complète, il ressemble déjà pas mal à celui que plusieurs observateurs attendaient : un marqueur d’une quarantaine, voire d’une cinquantaine de buts, d’une soixantaine de points, peut-être soixante-dix s’il termine en force, mais aussi, un ailier plutôt unidimensionnel.

Strictement offensif et en finesse. Celui qui termine le jeu.

Caufield pourra probablement accumuler plus de passes avec le temps qui passe, surtout si on insuffle du talent à l’alignement, mais pourra-t-il dominer des matchs comme Kovalev a pu le faire en 2007-2008, comme Guy Lafleur le faisait à répétition entre 1975 et 1980 avec ses six saisons de 119 points et plus, comme Subban à son sommet?

Si Caufield parvient à enfiler quelques saisons de 50 buts sans être une nuisance en défensive, dans les critères d’aujourd’hui, il deviendra très certainement une grande vedette locale comme le fut Stéphane Richer dans les années 80.

Mais une supervedette de la LNH, un gamebreaker annuel, un gars à placer dans la même phrase que les Kane, Kucherov, Ovechkin, Draisaitl, Matthews et compagnie?

Disons que ça va lui prendre au moins un Maurice Richard, plusieurs top 5 chez les buteurs de la ligue et des saisons de 80 points et plus à la pelle.

On ne dira pas de Chris Kreider qu’il est une supervedette parce qu’il a su faire une saison de 52 buts…

Pour ce qui est de son aura de superstar à Montréal, il faut aussi faire vibrer les fans dans les grandes occasions et ça, ultimement, ça passe par des moments marquants et des victoires en séries. À ce compte, Caufield n’avait pas mal fait en 2021 comme recrue…

À suivre!

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Juraj Slafkovsky?

Par son jeu plus complet que Caufield, comme on l’a déjà écrit, Juraj Slafkovsky a certainement le potentiel de devenir un des bons attaquants de puissance de sa génération et un joueur qui pourrait avoir un grand impact sur les matchs. Un mélange de Rick Nash, Jamie Benn, Marian Hossa et Mikko Ratanen dans le meilleur des cas.

Et si on rajoute sa personnalité rafraîchissante, son humour, l’assurance dans ses propos, il a ce petit quelque chose qui aide à percer dans un marché comme Montréal.

Mais ça se peut aussi qu’il ne parvienne jamais à s’approcher du statut de supervedette, comme il est possible que ça prenne du temps, comme pour Valeri Nichushkin, avant qu’il ne se serve bien de toutes les pièces de son coffre à outils.

On verra.

Mais comme Martin Leclerc aime le rappeler avec sa belle formule, ne tirons pas sur la fleur pour qu’elle pousse plus vite!

En attendant Godot, le repêchage…

Il est bien sûr trop tôt pour se prononcer de façon définitive sur les Suzuki, Caufield et Slafkovsky quant à leurs chances de devenir des supervedettes et des joueurs qui marqueront profondément les fans du Canadiens comme ont pu le faire Subban et d’autres avant lui.

Ils ont tous le potentiel d’être de bons joueurs, assurément des vedettes locales, et on verra si, par leurs performances et leurs personnalités, ils pourront au fil du temps s’installer profondément dans l’imaginaire collectif.

En théorie, il forme un beau trio et peut-être se partageront-ils la vedette en comité!

Mais si on parle de superstars qui apporteraient l’équipe à un autre niveau assez rapidement, en voilà deux ou trois qui nous feraient déjà pas mal rêver, un en particulier!

(Crédit: Capture d’écran du site Tankathon.com)
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Ton Barbier

Le duo Caufield-Suzuki réalise une première en près de 30 ans

Cole Caufield et Nick Suzuki sont allés chatouiller le duo Lindros-Renberg de 1995-96 lors du duel contre les Canucks du côté de Vancouver lundi soir. Les deux attaquants dynamiques sont devenus les premiers depuis la paire des Flyers à inscrire 14 buts lors des 25 premiers matchs, alors qu’ils sont âgés de 23 ans et moins.

Même les duos Matthews-Marner, Backstrom-Ovechkin, Malkin-Crosby, MacKinnon-Rantanen ou McDavid-Draisaitl n’ont pas réussi à réaliser un tel fait d’armes, ce qui prouve à quel point on est choyé de vivre ça.

Le Canadien de Montréal possède deux joyaux qui frôlent le statut d’exceptionnel, c’est donc capital de dévorer ces moments puisque c’est du jamais vu à Montréal depuis des décennies.

Depuis l’amorce de la campagne 2022-23, le capitaine du navire tricolore affiche 28 points en 24 rencontres, alors que son acolyte arborant le numéro 22 présente une carte de 23 points en 25 duels.

Rappelons que les deux francs-camarades sont devenus les premiers en 27 ans à marquer 14 buts lors des 25 premiers matchs d’une saison, alors qu’ils sont âgés de 23 ans et moins. C’est colossal, rien de moins!

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Sport

Le duo Caufield-Suzuki réalise une première en près de 30 ans

Cole Caufield et Nick Suzuki sont allés chatouiller le duo Lindros-Renberg de 1995-96 lors du duel contre les Canucks du côté de Vancouver lundi soir. Les deux attaquants dynamiques sont devenus les premiers depuis la paire des Flyers à inscrire 14 buts lors des 25 premiers matchs, alors qu’ils sont âgés de 23 ans et moins.

Même les duos Matthews-Marner, Backstrom-Ovechkin, Malkin-Crosby, MacKinnon-Rantanen ou McDavid-Draisaitl n’ont pas réussi à réaliser un tel fait d’armes, ce qui prouve à quel point on est choyé de vivre ça.

Le Canadien de Montréal possède deux joyaux qui frôlent le statut d’exceptionnel, c’est donc capital de dévorer ces moments puisque c’est du jamais vu à Montréal depuis des décennies.

Depuis l’amorce de la campagne 2022-23, le capitaine du navire tricolore affiche 28 points en 24 rencontres, alors que son acolyte arborant le numéro 22 présente une carte de 23 points en 25 duels.

Rappelons que les deux francs-camarades sont devenus les premiers en 27 ans à marquer 14 buts lors des 25 premiers matchs d’une saison, alors qu’ils sont âgés de 23 ans et moins. C’est colossal, rien de moins!

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Ton Barbier

Nick Suzuki devient le capitaine du Canadien

Nick Suzuki est devenu le 31e capitaine du Canadien de Montréal, succédant donc à Shea Weber!

https://twitter.com/PFrioletRDS/status/1569310221062873089

Suzuki possède la carrure pour camper ce rôle avec rigueur et avec beaucoup de sérieux et il s’agit d’une excellente nouvelle pour le CH et la ville de Montréal.

C’est le pilote en chef Martin St-Louis qui a fait l’annonce lundi matin, alors que la Sainte-Flanelle tenait son tournoi de golf annuel afin de lancer la campagne 2022-23.

Le numéro 14, âgé de seulement 23 ans, devient donc le plus jeune capitaine de l’histoire de la concession, ce qui n’est pas une pression supplémentaire pour le principal concerné.

Fidèle à sa personnalité, Suz a précisé que c’était un honneur et un privilège d’arborer cette lettre de noblesse avec le Canadien de Montréal.

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CH : Nick Suzuki sur le quatrième trio

Les joueurs du Canadien se sont entraînés à Brossard ce matin, avant de voler vers le soleil de l’Arizona. Rappelons que l’équipe affrontera les Coyotes (mercredi), les Golden Knights (jeudi) et les Stars (samedi), avant de rentrer à Montréal par la suite.

Après un match aussi réussi que celui de samedi soir, il ne fallait pas s’attendre à des changements dans les trios et les paires défensives du CH. Et il n’y en a pas eu. Mike Reilly aura donc visiblement droit à un autre match.

Tatar – Danault – Gallagher
Drouin – Domi – Armia
Lehkonen – Kotkaniemi – Byron
Cousins – Thompson – Suzuki

Weal

Mete – Weber
Chiarot – Petry
Reilly – Fleury

Kulak – Folin

Price
Kinkaid

Tous les joueurs du Canadien sont en santé présentement. Du moins, assez pour s’entraîner et jouer…

Je suis heureux de voir Suzuki (même si c’est sur la quatrième ligne), Fleury et Kotkaniemi demeurer dans la formation. Ils sont jeunes et ils doivent jouer pour apprendre. Le CH n’est pas une moins bonne équipe depuis que Fleury a pris la place de Christian Folin. Pas du tout!

Quant à Nick Cousins, il doit demeurer dans la formation. Il patine, il dérange, il produit (4 points en 5 matchs) et il est fiable défensivement (plus-5). Que peut-on demander de plus d’un attaquant sur la quatrième ligne?

Jordan Weal devra tout simplement prendre son mal en patience, tout comme Ryan Poehling, Alex Belzile et Charles Hudon à Laval…

Il faut s’attendre à voir Keith Kinkaid obtenir le départ de mercredi ou de jeudi. Je mise sur jeudi…

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CH : Suzuki se retrouve à une meilleure position

Les joueurs du Canadien de Montréal étaient en congé hier, donc, automatiquement, ils reprenaient l’action afin de se préparer pour leur prochain duel contre les Sharks de San Jose (qui seront en visite au Centre Bell jeudi).

À la suite d’un revers de 4-3 au Minnesota dimanche, où le Canadien est sorti plutôt amorphe (2e match en 24 heures), Claude Julien a-t-il choisi l’option de brasser sa soupe? Ou a-t-il opté pour le statu quo?

Dans un premier temps, Joel Armia n’a pas été en mesure de jouer lors du week-end dernier, puis, ce matin, il brillait encore par son absence. Le Finlandais s’est blessé lors de la période d’échauffement samedi dernier, tout juste avant que le Canadien se mesure aux Blues de Saint-Louis.

Cela dit, du côté des nouvelles plus rayonnantes, le petit numéro 14, Nick Suzuki, se retrouvait sur la seconde unité, à la droite de Max Domi. Depuis deux à trois matchs, Suzuki est en train de prendre en confiance, lui qui s’impose de plus en plus offensivement (deux buts à ses trois derniers matchs).

Jonathan Drouin, Jesperi Kotkaniemi et Nick Cousins, que le coach commence a apprécié de plus en plus, formaient la troisième unité. Pour ce qui est de Paul Byron, Nate Thompson et Jordan Weal, ils complétaient l’unité numéro 4 du Canadien de Montréal. La première combinaison n’a subi aucun changement, évidemment. Comment démanteler Tomas Tatar, Phillip Danault et Brendan Gallagher? Impossible.

La brigade défensive affichait le visage suivant, elle :

Mete – Weber
Kulak – Petry
Chiarot – Fleury
Reilly – Folin

Ce qui indique que Cale Fleury devrait encore enfiler un chandail du Canadien lors du prochain match de son équipe. Une excellente nouvelle en soi. Puis, comme Marc Bergevin n’a toujours pas « répondu » aux demandes de son coach, Claude Julien doit composer avec ce qu’il a pour former sa brigade.

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Trop confiant au sujet de Suzuki et Poehling ?

Nick Suzuki et Ryan Poelhing sont en train de développer une chimie et ça pourrait peut-être se déplacer chez le Canadien de Montréal dès cette année, qui sait?

Si certains amateurs souhaitent les contempler dans un maillot du Tricolore dès le lancement de la saison, dites-vous que Brian Wilde est du même avis. Wilde croit/veut que Poehling et Suzuki percent l’alignement du Canadien de Montréal dès le premier match de la campagne 2019-20.

Ai-je besoin de vous rappeler que les espoirs du Canadien se sont inclinés lors de ses deux matchs à Belleville… Même si plusieurs experts décrivent la brigade de l’équipe comme étant l’une des meilleures du circuit. Précisons : on parle ici de l’unité défensive incluant les espoirs du Canadien de Montréal, dont Alexander Romanov, qui évolue actuellement au niveau de la KHL.

Cela dit, Wilde se base sur deux joutes du camp des recrues, face à des jeunes (souvent de calibre inférieur), pour lancer cette déclaration aussi hâtivement. Était-il trop excité d’observer ce duo dynamique qui a certes démontré des qualités de NHLers? Mais, n’oubliez pas, on parle ici d’un tournoi incluant uniquement les espoirs de chaque organisation. On peut être enthousiasmé par ces deux-là, mais on doit être patient un tantinet avant de s’avancer avec une telle déclaration.

Poehling et Suzuki seront scrutés de très près au vrai camp puisqu’ils sont les deux meilleurs attaquants du groupe des espoirs, sans omettre leur chimie qui prend forme. Pour revenir sur l’énoncée de Wilde, c’est vrai qu’ils forment un duo de choc, mais cette chimie doit se véhiculer vers le « gros » camp et les joutes préparatoires. À partir de là, le discours risque de peut-être changer. D’autant plus que Suzuki n’a pas encore convaincu certains analystes quant à son potentiel au niveau de la LNH.

Peu importe, le but ultime de Suzuki demeure de percer l’alignement du Canadien de Montréal dès cette année.

Rappel du jour : Le tournoi de golf du Canadien se tient aujourd’hui, donc soyez aux aguets des « grandes » déclarations du jour. Un match des recrues est aussi au programme demain, ce qui nous fait encore de l’action à observer.

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Geoff Molson y va d’une drôle de réponse au sujet de Nick Suzuki

Nick Suzuki est impressionnant, tout le monde le sait, il a été magistral lors des séries éliminatoires, aidant son équipe du Storm de Guelph à se tailler une place pour la Coupe Memorial. Pendant la saison, avec le Storm et l’Attack d’Owen Sound, au préalable, il a récolté un total de 94 points en 59 joutes. En séries, il a répliqué avec 42 points, dont 16 buts, en 24 rencontres. À la Coupe Memorial, on lui a même remis le trophée du plus gentilhomme du tournoi… Il a collectionné les honneurs en 2018-19.

Avec autant de caméras tournées vers lui, il en a fait jaser des amateurs, mais de quelle façon son patron, LE grand patron, a-t-il parlé de lui? Geoff Molson l’a tout simplement encensé de haut en bas, rien de moins. D’ailleurs, écoutez cette vidéo afin d’écouter le discours de monsieur Molson à l’endroit de Nick Suzuki.

Molson le sait que Suzuki est une perle, un joueur dynamique et qu’il accumule beaucoup de points. Par contre, comme il l’a indiqué dans cette vidéo : à la fin de la journée, ce n’est pas lui qui décide (il fait confiance à ses hommes de hockey). Bref, Molson espère que Suzuki arrivera au camp prêt à faire l’équipe. Il a d’ailleurs souligné son désir et son impatience de voir ce jeune talent au sein de son équipe… un jour.

Ce que je retiens des propos du grand patron : à la fin de la journée, ce n’est pas moi qui décide. Ça paraît bien comme ça, mais malgré ses dires, s’il décidait de prendre une décision hockey, il a le poste pour le faire.

Ce n’est pas le type de Molson de se mettre le pif dans les dossiers « hockey », sauf qu’il demeure tout de même le patron de Marc Bergevin, malgré toute sa confiance envers lui.

En rafale

– Voici ceux qui pourraient devenir capitaines de leur équipe en vue de la prochaine campagne. [HABSetLNH]

– Est-ce que ces abonnements veulent dire quelque chose? Sûrement pas!

– Voici l’alignement que devrait présenter Craig Berube ce soir.

– Certains jeunes jouent trop au hockey au Québec, selon Trevor Timmins.

– Le futur de Braden Holtby dépend de Sergei Bobrovsky.

– Voici pourquoi Jack Hugues n’a pas participé au Combine.

– Ça prend beaucoup de caractère pour tenir tête à son gérant.

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Nick Suzuki et le Storm ont éliminé les Rangers

Le Guelph de Storm n’a fait qu’une bouchée des Rangers de Kitchener en première ronde (OHL). Seulement six victoires et 18 points séparaient les deux équipes en saison régulière, mais le Storm s’était beaucoup amélioré en fin de campagne avec de grosses transactions.

Résultat : Nick Suzuki et le Storm ont envoyé les Rangers en vacances en quatre petits matchs. Total des buts : 22 à 6.

Guelph affrontera fort probablement les Greyhounds de Sault St. Marie en deuxième ronde.

Nick Suzuki, qui avait été élu première étoile de la rencontre, a obtenu deux autres points hier soir (un but, une passe et plus-2). Il a donc récolté sept points en quatre rencontres jusqu’ici en séries et hier, c’est lui qui a inscrit le but vainqueur.

Hier soir, Suzuki a inscrit son but sur un puissant one-timer.

Suzuki occupe ce matin le septième rang des pointeurs de la OHL (en séries).

Il est aussi le cinquième meilleur buteur du circuit (quatre en quatre parties).

Ryan Poehling a comme objectif de remporter le Frozen Four alors que Nick Suzuki a la Coupe Memorial dans son viseur. Est-ce qu’ils y parviendront?

Avec tout le succès du Storm dans la OHL, il faut se rendre à l’évidence : Nick Suzuki ne viendra ni à Laval ni à Montréal cette saison. Ça ira à l’automne prochain…

En rafale

– Alain Vigneault sera l’entraîneur-chef d’Équipe Canada en mai lors des Mondiaux. Même s’il possède encore une année de contrat, il pourrait obtenir un emploi dans la LNH cet été. Énormément de postes seront disponibles

– Les Hurricanes auront été originaux avec leurs nombreuses célébrations d’après-victoire.

– Superbe entretien avec Harry Novillo ici. À écouter absolument si vous êtes un fan de l’Impact…

– Bo Bichette a pris le temps de remercier les partisans de Montréal sur Twitter et Instagram.

– On va suivre cette rencontre devant notre téléviseur cet après-midi.