Sylvain Larocque a été repêché par Catherine Fournier pour se présenter comme conseiller municipal à Longueuil. L’humoriste avait des amis en commun avec la mairesse de la ville. Il lui aurait donc proposé de l’aider à écrire ses discours, n’ayant aucun plan d’aller plus loin en politique. Cependant, la mairesse avait d’autres ambitions pour lui.
Sylvain Larocque a partagé au Journal de Montréal lors d’une entrevue, comment madame Fournier l’a approché pour la première fois. « C’est là qu’elle m’a dit : Sylvain, j’aimerais que tu te présentes comme conseiller municipal. Honnêtement, si ça avait été quelqu’un d’autre que Catherine, j’aurais dit non. Mais j’y crois. Il n’y a rien dans les opinions de ce parti-là [Coalition Longueuil] qui ne coïncide pas avec les miennes. »
Après avoir cogné à des milliers de portes, les efforts ont porté fruit. L’humoriste a été élu dans son district avec plus de 2200 voix.
Il continue : « Je pense que les gens à Longueuil étaient tannés des vieilles guerres de clochers qui existent depuis longtemps, dit Sylvain Larocque. Il y avait beaucoup de méchanceté. On arrivait vraiment avec un vent de fraîcheur. »
Puis, il conclut en disant quelques mots sur son ami humoriste Guy Nantel et sur la communauté de Longueuil : « Malgré tout le respect que j’ai pour Guy – c’est un gars intelligent et un excellent humoriste –, il aurait dû faire un peu, ou du moins symboliquement, la job de terrain que tout le monde se tape dans ce métier-là […] Je veux redonner à la communauté. Mais je vais aussi me garder du temps pour écrire et faire du stand-up. »