L’incontinence reliée au TDAH
Des chercheurs avancent l’hypothèse qu’un enfant atteint d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) serait plus enclin à souffrir d’incontinence durant le jour.
Comme nous l’apprenons dans le Journal of Urology, on a remarqué depuis longtemps ce lien, mais cette fois, on en présente une certaine preuve. Il semble en effet qu’un enfant qui est incontinent est quatre fois plus susceptible de souffrir du TDAH.
Dans le cadre de la présente étude, qui a été menée par l’Université de la Sarre, les parents de 1300 enfants (de 5 à 7 ans) ont répondu à des questionnaires.
Il en est ressorti que parmi les 49 enfants qui présentaient des problèmes d’incontinence diurne, 18 étaient aussi atteints du TDAH, ce qui revient à 37 %. Chez ceux qui n’étaient pas incontinents, seuls 40 avaient un TDAH, ce qui représente 3 %.
Les chercheurs ont par ailleurs isolé certains facteurs, tels la déficience intellectuelle et un trop jeune âge.
Cette recherche s’inscrit donc avec de précédentes à démontrer le lien existant entre ces deux troubles. Toutefois, on ne pourrait statuer si l’une des conditions engendre l’autre, ou si elles prennent leurs sources dans les mêmes causes.
Une possibilité serait un retard de maturation : le TDAH est effectivement lié à un tel retard au cerveau, ce qui pourrait aussi concerner la vessie.
On s’inquiéterait trop de la fièvre
Selon une étude dont les conclusions sont parues dans le Journal of the American Medical Association, une forte fièvre éblouirait les parents quant aux réels problèmes de santé de l’enfant.
Une forte fièvre devrait être considérée comme un phénomène courant et normal plutôt que la raison première d’une entrée à l’hôpital.
Il semble en effet qu’un grand nombre de parents en oublient de s’inquiéter de la déshydratation de l’enfant par exemple, tellement ils considèrent le nombre inscrit au thermomètre.
Un autre point relevé dans cette étude du Centre médical de l’Université de New York est que la posologie des médicaments pour enfants est peu claire.
Comme on sait, l’administration trop faible d’un médicament contre la fièvre n’a aucun effet, tandis qu’une trop forte dose peut devenir dangereuse.
De plus, la concentration de l’acétaminophène et de l’ibuprofène n’est jamais la même et a changé au cours des dernières années.
On rappelle donc de toujours se fier au poids de l’enfant pour doser ces médicaments et, surtout, de devenir vigilant aux autres symptômes d’une maladie.
Les infections de l’oreille moyenne augmentent de façon significative durant la saison froide.
Pourtant, il semble que l’otite aiguë pourrait être traitée dans de nombreux cas par la simple attente, et ce, sans aucun effet négatif à long terme, lit-on sur Medical News Today.
C’est la recommandation que font des chercheurs de l’Université Ben-Gurion de Negev, en Israël.
Selon eux, la moins grande utilisation de tels antibiotiques jouerait un rôle important dans un plus faible développement des bactéries résistantes.
Depuis plusieurs années, la norme était de donner automatiquement des antibiotiques aux enfants présentant des symptômes de l’otite.
Or, on a remarqué avec le temps que les bactéries qui survivent à ces mêmes antibiotiques y développent une résistance.
On propose donc, pour les enfants de six mois et plus, de privilégier l’observation des symptômes pour l’otite moyenne à aiguë et d’administrer des antibiotiques adéquats.
Une surprenante étude, réalisée par Microsoft, nous apprend que les internautes qui vont en ligne pour s’informer sur les symptômes, les traitements d’une maladie et le pronostic seraient anxieux au point de développer des problèmes de santé.
Les auteurs derrière ces résultats, Ryen White et Eric Horvitz, affirment qu’une recherche dans le Web concernant des maladies a pour effet d’augmenter l’anxiété de souffrir de celles-ci.
« Internet a le potentiel d’accroître l’anxiété des gens qui ont peu ou pas de connaissances médicales, particulièrement quand il est utilisé pour rechercher un diagnostic », mentionnent les chercheurs.
Qualifiés de « cyberchondriaques », les participants à cette étude ont tendance à interpréter des symptômes banals comme un signe de maladie. « De telles surenchères peuvent provoquer une anxiété, un investissement en temps et des dépenses de santé inutiles », concluent les auteurs.