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Traiter la dépression infantile

Des enfants d’à peine trois ans peuvent démontrer des symptômes de la dépression. Ceux-ci peuvent en fait être les signes avant-coureurs d’un trouble de l’humeur, par exemple.

Or, on apprend dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry qu’une nouvelle approche psychosociale permettrait aux enfants atteints de mieux gérer leurs émotions et ainsi mieux fonctionner dans leur vie en général.

Le Parent Child Interaction Therapy-Emotion Development (PCIT-ED), élaboré par une équipe de la Washington University, aurait en effet apporté des résultats probants.

Basé sur une approche pratique, ce programme a été suivi par une cinquantaine d’enfants âgés de 3 à 7 ans et leurs parents, en comparaison avec une approche déjà existante de psychoéducation.

Après 12 semaines, on a comparé les résultats au sein des 2 groupes de sujets. Tous les enfants avaient démontré une amélioration de leurs symptômes de dépression.

Chez les enfants qui avaient suivi le PCIT-ED, une amélioration avait particulièrement été remarquée quant à leur degré d’anxiété, d’hyperactivité, leurs troubles du comportement, leur hostilité et leur inattention.

Quant à ceux qui avaient suivi la méthode déjà connue de psychoéducation, ils ont démontré une amélioration quant à leur angoisse de séparation.

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La dépression atteint le cerveau de l’enfant

Des chercheurs de l’Université de Montréal on démontré qu’une partie du cerveau d’enfants nés d’une mère dépressive, l’amygdale, était plus grosse.

Rappelons que l’amygdale (complexe amygdalien) est un noyau situé dans le lobe temporal. Cette partie du cerveau est reliée à la réponse émotive.
 
Cela ferait donc en sorte que ces mêmes enfants ne répondraient pas de la même manière s’ils doivent affronter une situation nouvelle ou comportant un danger.
 
Selon les explications des chercheurs, lesquelles sont parues récemment dans Proceeding of the National Academy of Sciences, le cerveau de ces enfants est très sensible à la qualité des soins qui leur sont prodigués.
 
On parle ici en particulier du cerveau d’enfants de 10 ans dont la mère a présenté des symptômes de dépression tout au long de leur vie.