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Les enfants asthmatiques sont vulnérables

Des chercheurs des universités Yale et Brown ont conclu, après avoir suivi 430 enfants asthmatiques de 4 à 12 ans, que le plus faible taux de pollen dans l’air pouvaient les atteindre.

Durant cinq ans, on a analysé les taux quotidiens de pollen près de la maison des sujets. Il en est ressorti que ces enfants sont très vulnérables. Au plus faible taux de pollen, ils étaient enclins à présenter des symptômes de l’asthme.

Même s’ils prenaient des médicaments, ces enfants étaient 37 % plus à risque de présenter des difficultés respiratoires et de devoir bénéficier d’un traitement supplémentaire. On parle ici d’un taux de 6 à 7 grains de pollen par mètre cube, ce qui est minime.

D’autre part, les chercheurs ont remarqué avec surprise que ces enfants présentaient moins de symptômes de l’asthme lorsque les taux de pollen étaient élevés. On peut toutefois expliquer ce contraste par le fait que les parents d’enfants asthmatiques suivent les bulletins sur les taux de pollen et agissent en conséquence.

Par exemple, lorsque le taux de pollen est élevé, on gardera simplement un enfant asthmatique à l’intérieur, à l’air conditionné.

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Réduire le poids pour diminuer l’asthme

Les taux d’asthme et d’obésité ont tous deux augmenté au cours des dernières décennies, atteignant maintenant respectivement 10 % et 17 %. Or, selon les résultats d’une étude parue dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, l’un pourrait influencer l’autre.

C’est qu’un enfant qui souffre d’obésité pourrait réduire ses symptômes de l’asthme en perdant du poids. Il semble d’ailleurs qu’un enfant obèse nécessite plus de médicaments contre l’asthme qu’un autre de poids normal.

En plus de diminuer les risques d’asthme et d’en maîtriser les effets chez les enfants, la perte de poids réduirait aussi son incidence chez l’adulte. C’est la première fois que l’obésité et l’asthme sont ainsi mis en relation, bien que leur lien avait déjà été démontré.

Cette fois, des chercheurs de l’University of California ont analysé des données portant sur 32 000 enfants qui avaient reçu un diagnostic d’asthme; près de la moitié de ces derniers étaient obèses ou en surpoids.

Il est donc apparu que les enfants au poids le plus élevé recevaient plus de prescriptions annuelles d’inhalateurs. Par exemple, un enfant au poids normal en employait 2,8 par année, contre 3,1 pour un enfant obèse.

Toutefois, on ne saurait encore statuer lequel cause l’autre, quant à l’asthme et l’obésité. On rappelle malgré tout que le meilleur moment pour prévenir l’obésité, c’est durant l’enfance.