Des chercheurs des universités Yale et Brown ont conclu, après avoir suivi 430 enfants asthmatiques de 4 à 12 ans, que le plus faible taux de pollen dans l’air pouvaient les atteindre.
Durant cinq ans, on a analysé les taux quotidiens de pollen près de la maison des sujets. Il en est ressorti que ces enfants sont très vulnérables. Au plus faible taux de pollen, ils étaient enclins à présenter des symptômes de l’asthme.
Même s’ils prenaient des médicaments, ces enfants étaient 37 % plus à risque de présenter des difficultés respiratoires et de devoir bénéficier d’un traitement supplémentaire. On parle ici d’un taux de 6 à 7 grains de pollen par mètre cube, ce qui est minime.
D’autre part, les chercheurs ont remarqué avec surprise que ces enfants présentaient moins de symptômes de l’asthme lorsque les taux de pollen étaient élevés. On peut toutefois expliquer ce contraste par le fait que les parents d’enfants asthmatiques suivent les bulletins sur les taux de pollen et agissent en conséquence.
Par exemple, lorsque le taux de pollen est élevé, on gardera simplement un enfant asthmatique à l’intérieur, à l’air conditionné.